Sara, une séduisante jeune femme, résidente en médecine, suit une thérapie depuis un an. Elle arrive au bureau après une nuit de débauche, ivre et contrariée. Elle décrit en détail la relation sexuelle qu'elle a eue avec un parfait étranger dans les toilettes d'un bar, quelques heures plus tôt. Cette aventure est survenue à la suite d'une dispute avec Nicolas, son copain. Déplorant le fait qu'il n'y ait aucun engagement dans leur relation, Nicolas a posé un ultimatum. Le mariage ou la séparation. Au cours de la discussion avec Philippe, il devient évident que Sara a elle-même poussé son couple dans une confrontation. Elle admet être tombée en amour avec un autre homme, Philippe.

Éric, pilote dans l'armée de l'air, a largué une bombe sur une école en Afghanistan. Douze enfants ont péri. Pourtant, il avoue bien dormir et être satisfait de la mission qu'on lui a confiée. Au cours de la session, Philippe découvre chez Éric les nombreuses fissures qui parsèment sa façade d'homme confiant. Entre autres, sa relation conflictuelle avec son père, le traumatisme relié au décès de sa mère et les rapports houleux avec son épouse. Éric mentionne s'être s'effondré lors d'une partie de tennis amicale. Il précise avoir été déclaré cliniquement mort suite à une crise cardiaque. Philippe remarque qu'Éric semble chercher un moyen de repousser son retour derrière les commandes de l'appareil en faisant un effort physique extrême qui l'a laissé affaibli. Alors qu'il souhaite retourner sur le lieu du bombardement, il tente au cours de la discussion de gagner l'approbation de son thérapeute. Philippe aspire plutôt à ce que son patient reprenne le contrôle de sa vie.

Noémie, une jeune gymnaste, arrive en thérapie avec les deux bras immobilisés par un plâtre. Elle s'est fait happer par une voiture alors qu'elle roulait à vélo. Cependant, le rapport de police indique qu'elle se serait jetée dans la rue volontairement avec son vélo. L'athlète précise qu'elle est obligée d'avoir une évaluation psychologique si elle veut réintégrer le club de gym. En aucun cas, Noémie n'a besoin d'une thérapie. Philippe ne peut se forger une opinion aussi rapidement et lui suggère d'ajouter quelques séances à l'horaire prévu. Irritée, Noémie accuse son thérapeute d'avoir discuté avec sa mère qui estime qu'elle devrait quitter le sport. Sa mère serait aussi d'accord avec le rapport de police qui considère que Noémie a voulu mettre fin à ses jours en déclenchant l'accident. Elle présente son père comme étant la seule personne qui croit en elle et l'aime véritablement.

Florence, une femme séduisante dans la trentaine, est en retard pour sa thérapie de couple. David, son conjoint, l'attend impatiemment. Lorsqu'elle arrive enfin, David l'interroge agressivement sur la raison de son retard, convaincu qu'elle lui cache quelque chose. Florence admet avoir pris un rendez-vous avec son gynécologue. David n'arrive pas à croire qu'après cinq ans de traitements de fertilité, Florence songe à l'avortement. Souhaitant concentrer ses énergies sur sa carrière, Florence préfère renoncer à la grossesse. D'autant plus que le couple a déjà un garçon. Philippe croit que le couple ne consulte pas seulement pour cette grossesse mais plutôt pour discuter de leurs difficultés à s'accepter l'un et l'autre. Pour David, la thérapie n'a qu'un seul objectif : savoir s'ils doivent garder l'enfant ou non. Il exige alors que Philippe se prononce sur le sujet. Agacé par l'insistance de David, le thérapeute affirme que l'avortement est la bonne solution. David, fou de rage, déclare que le thérapeute tue leur enfant, tel un assassin. Philippe s'explique sur sa réponse prématurée et insiste sur le fait que l'agressivité de David déclenche de graves conséquences sur le couple.

Philippe arrive au bureau de Françoise, une psychologue. Une doyenne qui a formé Philippe lorsqu'il était à l'université. Après plusieurs années sans donner de nouvelles à son mentor, Philippe sent le besoin de se confier. Dernièrement, il constate que son impatience s'amplifie de jour en jour à l'égard de ses patients. Il souhaite discuter de certains épisodes survenus lors de ses séances de la semaine. David l'accuse du meurtre de son bébé, Sara vit un transfert amoureux envers lui. Le pilote de chasse est arrogant et le dégoûte. Sans compter cette adolescente aux tendances suicidaires. Philippe se confie également sur la relation tendue qu'il entretient avec son épouse, Marie. Elle lui reproche de vivre seulement pour ses patients et de ne plus s'occuper de leur vie de couple. Il craint que les difficultés matrimoniales nuisent aux séances avec ses patients. Selon lui, une perte de contrôle peut survenir à tout moment. Françoise souligne que le transfert amoureux d'une patiente envers son thérapeute est souvent relié aux problèmes conjugaux de celui-ci. Elle croit fermement que Philippe consulte pour discuter de ce transfert. Refusant cette interprétation, Philippe préfère quitter.

Sara débarque au bureau de Philippe, souriante et pleine de vie. Elle annonce qu'elle a accepté la demande de Nicolas et que le mariage est prévu pour l'été prochain. Pourquoi a-t-elle cédé à l'ultimatum de ce dernier si rapidement? Fait-elle semblant d'être heureuse ou l'est-elle réellement? Philippe ramène sur le tapis une discussion survenue quelques mois plus tôt. Adolescente, Sara est allée passer un été chez un couple, Louis et Jeanne. Elle a ressenti beaucoup d'affection et d'attirance pour Louis. Elle le voyait un peu comme une bouée de sauvetage qui pourrait la libérer de la dépendance et de l'emprise que son père veuf exerçait sur elle. Philippe croit que pour Sara, tomber en amour avec son thérapeute représente aussi une porte de sortie lui permettant de fuir sa relation avec Nicolas et d'ainsi se protéger. Elle n'approuve pas du tout cette théorie. Elle croit aussi que Philippe a de réels sentiments à son égard et lui reproche d'être lâche et de nier ses émotions. Avant de quitter, elle réclame une réponse. Les sentiments sont réels, oui ou non?

Éric a été déçu de sa visite en Afghanistan. Contrairement à ce qu'il croyait, il n'a absolument rien ressenti lorsqu'il s'est présenté sur le lieu du bombardement. Philippe est persuadé qu'il éprouve ses sentiments mais que quelque chose l'empêche d'y faire face. Le thérapeute soulève la possibilité que la culpabilité lui rappelle peut-être son père. Éric conteste cette théorie. Selon lui, si son père avait été capable de ressentir des émotions, il ne serait pas en vie aujourd'hui. Son père a dû sacrifier la vie de son grand-père pour sauver sa propre peau. Philippe évoque la manière dont Éric a été éduqué. Ressentir de la culpabilité ou toute autre forme de faiblesse pourrait lui coûter la vie. Ainsi, Éric bloque inconsciemment tous les sentiments qu'il peut éprouver. Il détourne alors la discussion pour parler de Mélanie, sa femme. Il admet n'avoir jamais été en amour avec elle. Sa décision est prise : il quitte la maison.

Noémie est hostile et communique peu d'informations sur elle-même. Elle parle de l'atmosphère compétitive qui règne à son club de gymnastique, la maigreur de ses rivales, le futur camp d'entraînement auquel elle ne peut pas participer et comment les filles du club ne cessent de courtiser Gabriel, l'entraîneur. Elle décrit la relation qu'elle entretient avec Chloé, la fille de Gabriel. Elle était sa gardienne et passait ainsi beaucoup de temps chez son entraîneur. Mais depuis que la femme de celui-ci est de retour de voyage, Noémie ne peut plus veiller sur Chloé. Elle n'a plus envie d'assister au camp d'entraînement. Philippe se demande si cette décision est influencée par la présence de l'épouse de Gabriel au camp. Le thérapeute a débuté l'écriture de l'évaluation de Noémie et lui en fait une lecture. Il la décrit comme une jeune fille sensible, impressionnante, mature et dotée d'une grande intelligence. Noémie écoute chacun des mots... des larmes roulent sur ses joues.

Assis sur le divan, Florence et David sont souriants et paraissent détendus. Florence considère enfin l'idée d'avoir un autre enfant. Le couple souhaite prendre le temps d'y réfléchir. Au même moment, Philippe aperçoit une tache de sang sur le canapé. Il croit qu'il peut s'agir d'une fausse couche. Le couple quitte aussitôt le bureau et se précipite à l'hôpital. Après quoi Philippe essaie de nettoyer la tache qui paraît bien incrustée. Il demande l'aide de sa femme Marie. Elle le questionne sur la session qui s'est terminée abruptement. Philippe n'en dévoile pas trop, ce qui froisse Marie. Elle lui reproche alors de porter plus d'attention à ses patients qu'à elle-même et d'ignorer ce qui ce passe dans sa propre maison. Marie a essayé de le dire à son mari de mille et une façons mais voilà que le chat sort du sac, elle fréquente un autre homme. Assommé par la nouvelle, Philippe cherche à avoir des informations sur cette liaison. Marie lui révèle que l'amant en question est un père divorcé, qu'il dirige une agence de placements et que leurs rencontres ont lieu chez lui. Philippe demande à Marie si elle prévoit continuer cette liaison. Marie réplique que sa décision dépend seulement de son mari.

Philippe confirme à Françoise que Marie a une liaison extraconjugale. Il lui raconte comment sa femme lui a décrit les moindres détails de sa liaison. Françoise émet l'hypothèse que Marie a possiblement jugé nécessaire d'exposer certains détails pour capter son attention et ainsi s'assurer qu'il comprenne bien l'ampleur de cette liaison sur leur couple. Philippe enchaîne et raconte que Sara l'a confronté. Elle affirme hors de tout doute, qu'elle n'est pas la seule à éprouver des sentiments. Selon elle, il la désire tout autant. Françoise détermine que, compte tenu de l'intensité émotionnelle qui découle des sessions de Sara, il serait préférable qu'elle se trouve un nouveau psychologue. Philippe est contre l'idée et exprime fermement son désaccord. Il est totalement conscient de la ligne qui se situe entre le transfert amoureux dans une thérapie et les relations intimes. Il ne veut pas fuir et abandonner sa patiente dans ce moment critique.

Sara est en retard pour son rendez-vous chez le thérapeute. Elle explique à Philippe avoir voulu sauver un chien qui s'était fait happer par le taxi qui la conduisait à sa séance. Philippe croit que cette arrivée tardive est plutôt une façon d'exprimer la colère qu'elle éprouve envers lui. Philippe demande s'ils peuvent convenir d'une façon idéale de mettre un terme à la thérapie. Offusquée, Sara ne comprend pas le lien et insiste sur le fait qu'il ne faut voir aucun sous-entendu dans son retard. Sur un ton sarcastique, elle parle de la préparation de son mariage avec Nicolas. Il s'avère qu'elle n'a toujours pas discuté de la cérémonie avec son père. Le thérapeute souligne qu'elle n'a probablement pas voulu mettre son père au courant puisqu'en invitant les proches, l'union devient réelle. Contrairement à ce qu'on peut attendre d'une future mariée, Sara dégage beaucoup de tristesse. Elle se replie sur elle-même tel un animal en cage. Elle est persuadée que Philippe a pris la décision de mettre un terme à la thérapie depuis un moment déjà. Elle croit que peu importe ce qu'elle en pense, sa décision est prise. Elle soutient que son thérapeute ne peut plus la traiter puisqu'il est également amoureux d'elle. Sara quitte la session en colère. À l'extérieur du bureau, elle fait la rencontre d'Éric, qu'elle séduira.

Éric arrive avec un cadeau pour Philippe, que ce dernier ne peut accepter. Il se demande si son thérapeute n'est pas plutôt agacé parce qu'il fréquente une de ses patientes, Sara. Éric annonce qu'il a quitté la maison. Sa femme, Mélanie, s'attendait à cette rupture depuis quelques temps et elle accepte sa décision. Il fait un retour sur sa rencontre avec Sara. Philippe prétend qu'Éric profite de la situation avec la patiente pour le provoquer. Le pilote, surpris de la réaction du psychologue, sent qu'il y a anguille sous roche et soupçonne que Sara est devenue un sujet délicat pour Philippe. Suite à sa séparation, Éric a emménagé avec son « ami gai » Mathieu. Depuis, il ne cesse de sortir dans les bars. Il donne libre cours à sa folie et abuse de l'alcool. C'est ce qui explique la confusion quant à son horaire chez le psychologue. Mais se pointer à la clinique un jour plus tôt, lui aura permis de faire la connaissance de Sara. Éric demande conseil à son thérapeute. Doit-il poursuivre sa relation avec la patiente? Philippe s'oppose farouchement à ce fait. Il semble tourmenté.

Noémie arrive avec un voilier miniature pour la collection de Philippe. C'est une forme de cadeau d'adieu puisqu'aujourd'hui est sa dernière séance. Malgré la remise de l'évaluation finale, Philippe suggère de poursuivre la thérapie. Il est persuadé que les problèmes de la patiente ont commencé bien avant l'accident. Noémie raconte le divorce de ses parents alors qu'elle avait neuf ans. La nouvelle conjointe de son père ne souhaitait pas vivre avec elle. Cette situation l'a obligée à aller habiter chez sa mère jusqu'à aujourd'hui. Noémie parle de sa mère avec mépris. La patiente a donc trouvé refuge chez son entraîneur et sa femme Corine. Elle se sentait aimée et a développé une belle complicité avec leur fille Chloé. Alors que Corine était en voyage, elle a eu une relation sexuelle avec son entraîneur. Elle dit n'avoir rien ressenti. À son retour à la maison, Corine somme Noémie de quitter définitivement les lieux. Quelques semaines plus tard, elle est invitée pour l'anniversaire de Chloé. C'est en quittant la fête que l'accident de vélo est survenu. Durant la séance, Noémie est bouleversée et sollicite fermement l'évaluation de Philippe.

Florence arrive seule à la séance. David ne souhaite pas poursuivre la thérapie. Il croit qu'elle et Philippe se sont ralliés contre lui. Pour sa part, Florence constate que depuis cette malchance, elle est enthousiaste et pleine de vie. David se joint à la session à l'improviste. Florence est convaincue qu'il la suit. Elle affirme qu'il l'interroge constamment et que ses moindres gestes provoquent de la suspicion. Il prétend qu'il a tout à fait raison de la soupçonner parce qu'il est persuadé qu'elle a une aventure avec son patron. Selon lui, sa femme est une croqueuse d'hommes et il ne peut lui accorder sa confiance. Philippe soulève la possibilité que la grossesse était peut-être pour David une façon de contrecarrer le charme de son épouse. Une femme enceinte ne « chasse » pas aussi facilement. Selon Florence, dès qu'elle s'est engagée avec David, elle a renoncé à sa liberté. Choquée, elle quitte la séance. Tandis que David règle la facture, il remercie ironiquement le thérapeute pour les progrès du couple et lui confirme qu'une séance de plus à l'horaire provoquerait sans doute un divorce. Marie, l'épouse de Philippe, débarque dans son bureau et lui annonce qu'elle part pour Rome, en voyage, avec son amant.

Philippe fait son entrée dans le bureau de Françoise sans la saluer. Il est en colère et lui raconte que suite à son conseil, il a fait part à Sara de l'idée de mettre un terme à sa thérapie. Selon lui ce fut une grave erreur. Il accuse Françoise d'avoir foutu en l'air un an de thérapie. Françoise essaie de comprendre comment il a pu envisager d'y mettre un terme d'une façon totalement arbitraire et sans aucune préparation. Elle confirme que la relation avec sa patiente est problématique. Philippe admet s'imaginer parfois ce qui lui arriverait s'il osait aller au bout de ses désirs avec Sara. Il enchaîne sur la relation qu'elle entretient avec son autre patient, Éric. Selon lui, cette fréquentation a vu le jour dans le seul but de le provoquer. Françoise se demande pourquoi il se sent trahi dans cette histoire. Pourquoi ne lui est-il pas venu à l'esprit que le comportement de Sara ne serait pas plutôt une attaque envers son fiancé? Philippe affirme qu'il est probablement une sorte d'exutoire pour Sara. Sa patiente cherche à se défiler de ses fiançailles et souhaite tout quitter. Philippe informe Françoise du voyage que fait sa femme Marie, avec son amant. La thérapeute soulève l'hypothèse selon laquelle il est peut-être soulagé du départ de sa femme. Elle émet une théorie : il s'est peut-être lui même engagé dans une thérapie afin de préparer le terrain et ainsi lui transmettre les dossiers de ses patients. Philippe pourrait ainsi vivre sa relation au grand jour avec Sara. Suite à cette révélation, Philippe est sans mots. Il se lève et quitte le bureau.

Dans la pénombre, Sara légèrement vêtue, s'approche d'Éric. Leurs corps se frôlent. Ils commencent à s'embrasser, d'abord doucement, puis avec de plus en plus d'avidité. Philippe se réveille brusquement. Il fantasmait tout en écoutant Sara déblatérer sur la nuit intime qu'elle a passée avec Éric. Elle décrit le moment érotique avec beaucoup de détails. Philippe l'écoute avec un certain malaise. Selon lui, ce n'est pas un hasard si elle a couché avec un de ses patients. Ce n'est pas non plus une coïncidence si la liaison commence juste après la discussion sur la possibilité de mettre fin au traitement. Le thérapeute interprète ses gestes comme un acte de vengeance et une façon de combler le désir qu'elle éprouve envers son thérapeute. Agacée, Sara blâme Philippe de fonder des théories trompeuses pour mettre un terme à sa thérapie et refouler les sentiments qu'il a à son égard n'étant pas capable de les gérer. Sara annonce à Philippe qu'elle et Nicolas ont rompu. Pour la première fois, Sara explique la haine qu'elle ressent envers elle-même. Selon elle, avoir une relation amoureuse avec Philippe la sauverait de ses propres jugements. Alors que Philippe tente d'en apprendre davantage sur cette haine, il se surprend à raconter à sa patiente à quel point durant sa jeunesse, il s'est détesté d'avoir été incapable de sauver sa mère qui a sombré dans une dépression profonde à la suite du départ de son père. Sara termine sa session et se dirige vers le parc où Éric l'attend. Dissimulé derrière les rideaux, Philippe observe la scène.

De mauvaise humeur, Éric arrive avec un peu d'avance à sa session. Il tient, entre ses mains, une enveloppe de la part de Sara pour Philippe. D'emblée Éric interroge Philippe. Il veut savoir combien de patients le consulte. Ce faisant, il onclut que son thérapeute n'est pas sans le sou et qu'il doit certainement toucher un gros salaire. Philippe déclare qu'Éric emploie toujours un moyen pour le rabaisser afin de ne pas se retrouver dans une position de faiblesse. En dénigrant le salaire de son psychologue et en le traitant comme un escroc, Éric sent qu'il détient le pouvoir. Éric raconte le moment intime qu'il a partagé avec Sara. Il décrit la soirée comme étant un désastre qui a débuté durant le souper. Dès le commencement de la soirée, Sara a fait preuve d'arrogance à l'égard d'Éric La rencontre a été remplie de malaises. Éric interroge Philippe pour savoir s'il peut réellement l'aider. Le thérapeute lui fait remarquer que lorsque son patient fait face à la souffrance, il accomplit des choses hors du commun et il se met en danger de diverses façons. Le thérapeute donne en exemple le retour subit d'Afghanistan du soldat ou encore la rupture soudaine avec sa femme. Philippe précise qu'il lui est impossible de sauver son patient avec une solution unique et rapide. Éric doit mettre du sien et suivre son traitement une étape à la fois. Éric quitte en remerciant, pour la première fois, Philippe.

Noémie arrive au bureau maquillée et vêtue de manière provocante. Elle raconte être partie directement d'une fête pour venir à son rendez-vous. Elle a trop bu et est exténuée. Noémie ne se sent pas très bien. Elle mentionne à Philippe se rappeler certains faits de l'accident. Elle se souvient du sentiment d'oppression qui l'accompagnait lorsqu'elle a quitté la maison de Gabriel. Le souffle court, elle a pris la route sur le vélo de l'entraîneur. Lorsqu'elle arriva près d'une courbe, une voiture l'a éblouie. Elle a entendu un bruit de klaxon et se braqua volontairement devant le véhicule. La patiente s'enferme dans les toilettes. Elle trouve un flacon de comprimés dans la pharmacie et les avale tous. Alors qu'elle regagne son siège devant le thérapeute, elle demande d'ajourner la rencontre. Philippe tente de détourner la requête pour allonger la session. Il informe sa patiente qu'il a lui-même vécu une dépression dans le passé et a déjà eu des idées noires. Les médicaments commencent à faire effet chez la jeune femme. En proie à des hallucinations, Noémie se lève, titube puis s'effondre sur le canapé.

Florence et David arrivent séparément chez Philippe. Une certaine tension est palpable au sein du couple. Après une série d'insultes entre les deux, David affirme que leurs querelles se sont intensifiées depuis qu'ils ont débuté la thérapie. Philippe cherche à savoir comment le couple s'est rencontré. Florence se lance. Elle décrit en détail une histoire sensuelle et romantique. Lorsqu'elle termine son récit, le thérapeute se rend à l'évidence que cette belle histoire est montée de toutes pièces et semble inspirée d'un feuilleton. La véritable histoire est racontée par David. Beaucoup moins passionnante, celle-ci est basée sur une liaison illicite où Florence trahissait son mari de l'époque. David revendique le droit de connaître l'emplacement où sa femme et son patron ont leurs rapports sexuels. Florence soutient qu'il n'y eut aucune forme d'intimité entre elle et son supérieur. Le patient croit toutefois qu'elle lui raconte encore une fois un mensonge. L'époux injure sa conjointe en la qualifiant de mythomane. Florence perd son sang-froid et gifle David au visage. David sort un magnétophone de sa poche. Il a enregistré la confrontation des deux dernières minutes et fait rejouer la dispute. Irritée, Florence quitte la séance. David se retrouve seul avec Philippe. Le thérapeute affirme à son patient que l'enregistrement est probablement une tentative de comprendre les agissements de sa femme afin de sauver son couple. En silence, David approuve.

Philippe débarque au bureau de sa thérapeute, souriant et de très bonne humeur. Il complimente Françoise sur son apparence. Le patient porte un sac de provisions. Il se concoctera un osso buco pour souper. Profitant de l'absence de sa femme, il a invité une ancienne collègue, Marie-Ève à se joindre à lui pour le repas. Et pourquoi pas sa thérapeute qui pourra lui servir de chaperon! Philippe admet qu'il souhaiterait peut-être mettre fin au traitement de Sara, laisser passer quelques mois et par la suite voir si une relation pourrait se développer entre eux. Françoise réplique qu'un patient restera toujours un patient. Elle s'interroge sur les causes de l'intérêt qu'éprouve Philippe envers Sara. C'est un cas classique de transfert amoureux. Cette dernière a une personnalité dépendante, hystérique et elle est en admiration devant son thérapeute. Philippe réplique que Françoise a toujours voulu faire sentir son ancien élève comme un psychologue médiocre. Contrairement à elle, il aime véritablement ses patients et comprend la complexité d'un traitement. La thérapeute souhaite connaître la vérité sur les sentiments du patient à l'égard de Sara. Pris d'une vague d'émotions, presque en larmes, il avoue être amoureux de sa patiente.

Lorsque Sara entre au bureau, Philippe débute la conversation sur la façon de mettre un terme à la thérapie soit en planifiant un échéancier. Sara lui annonce qu'aujourd'hui sera leur dernière rencontre. Sara poursuit en racontant une journée qui a mal tourné à l'hôpital. Une jeune fille de quinze ans que Sara avait prise en affection a failli y rester à cause d'une anesthésie dont Sara était responsable. Philippe conclut que la jeune fille rappelle probablement à Sara sa propre enfance. La patiente raconte à son thérapeute la vie avec son père pendant la période entourant le décès de sa mère. Elle parle aussi de sa relation de l'époque avec Louis. Ce dernier était à Montréal pour le temps des Fêtes et le père de Sara l'avait aimablement hébergé. Une nuit, Louis et Sara ont fait l'amour. Jusqu'à ce jour, la patiente mentait à son thérapeute sur cette histoire. Choqué, Philippe qualifie Louis de pervers et il blâme son père de s'être endormi sans avoir protégé sa fille. Le thérapeute encourage sa patiente à s'ouvrir devant son père et à lui raconter l'évènement. Bouleversée, Sara explique qu'elle doit absolument mettre fin aux séances avec son thérapeute puisque les rencontres sont devenues dangereuses. Elle révèle enfin la véritable histoire de la petite fille de l'hôpital. Sara était tellement préoccupée par l'idée de vivre sans son thérapeute qu'elle a raccordé le mauvais tube. La jeune fille aurait pu mourir. Juste avant de quitter, elle rejoint Philippe et le serre dans ses bras.

Éric arrive au bureau et mentionne tout de suite la fin de son idylle avec Sara. Il affirme que Sara est obsédée par son thérapeute. Le pilote cherche à savoir ce qui se passe entre les deux. Philippe évite le sujet, mais le patient est convaincu que quelque chose se trame. Le thérapeute souligne qu'Éric refoule probablement beaucoup de colère envers son père. Philippe prétend que son patient a grandi dans l'ombre d'une figure paternelle qui l'empêchait de ressentir toute forme d'émotions. Irrité, Éric attaque Philippe. Il a réussi à amasser quelques informations personnelles sur la vie du thérapeute et saute sur l'occasion pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Il suppose que l'épouse de Philippe a peut-être une liaison extraconjugale, il est au courant que sa fille, qui a de mauvaises fréquentations, se dirige sur une mauvaise pente. Le pilote mentionne au passage Sara, la patiente dont Philippe est amoureux. Fou de rage, le thérapeute perd le contrôle, bondit de son siège, attrape Éric par le collet et le somme d'arrêter. Éric quitte le bureau. Marie, de retour de voyage, mentionne à son époux que sa liaison est terminée. Désarmé, Philippe lui raconte qu'il a attaqué un patient. Marie le serre contre elle et lui propose de se joindre à une séance avec Françoise.

Noémie débarque au bureau avec sa mère. La jeune fille refuse catégoriquement que celle-ci assiste à la rencontre. Suite à la tentative de suicide de sa fille Noémie, sa mère se questionne sur le possible retour de celle-ci au club de gymnastique. Elle cherche à savoir si le thérapeute approuve ce retour. Amère, Noémie menace sa mère avec mépris. Si elle continue de vouloir l'empêcher de retourner au gym, elle risque à nouveau d'essayer de s'enlever la vie. Philippe rassure la mère de Noémie, le retour au club serait sans doute bénéfique pour sa fille. Le thérapeute tente de comprendre ce que la mort signifie pour Noémie. La gymnaste rapporte des propos inquiétants tels que c'est la liberté et le sommeil paisible qui permet de ne plus rien ressentir. Philippe soupçonne la jeune fille d'essayer d'en finir avec sa vie dès qu'elle éprouve de la douleur. Philippe impose une condition à Noémie. Aussi longtemps qu'elle est engagée dans la thérapie, Noémie doit promettre de ne pas tenter de s'infliger du mal. Philippe présume que Noémie a voulu se blesser la semaine précédente dans le but de mettre l'amour du thérapeute à l'épreuve. La patiente est surprise de l'utilisation du mot « amour » dans le contexte de leur relation patiente-thérapeute. D'ailleurs, elle trouve étrange que Philippe puisse trouver quelque chose d'adorable à son sujet. Encore une fois, elle fait la constatation que son père est la seule personne qui l'aime véritablement. La mère de Noémie fait son entrée à nouveau dans le bureau. Mécontente, elle ne comprend pas que le thérapeute est prêt à prendre une aussi grosse responsabilité quant au futur de sa fille. En larmes, elle mentionne que le père de la patiente est à l'extérieur de la ville et n'a pas été tenu au courant de la tentative de suicide de sa fille. Philippe essaie de faire réaliser à Noémie que sa mère doit absorber la colère et l'hostilité que Noémie éprouve à son égard a

Philippe débute la session en soulignant au couple que certaines limites ont été franchies au cours de la rencontre précédente. Il n'acceptera aucune violence dans son cabinet. Florence le rassure en mentionnant qu'elle et David se sont séparés au cours de la semaine. Son conjoint a menacé de la tuer. Florence raconte qu'elle et son fils ont quitté la maison et ont emménagé temporairement chez sa mère. Durant la semaine, Florence et David ont eu une nuit intime et passionnée. Durant l'acte, David a murmuré à l'oreille de son épouse que si elle le quittait, il allait la tuer. Philippe suggère l'hypothèse selon laquelle David aurait plutôt voulu dire que si elle le quittait, il allait mourir. Le thérapeute souligne que lorsque David tente de partager ses vrais sentiments auprès de sa femme, elle voit une faiblesse en lui. Contrariée, la patiente n'accepte pas du tout cette théorie. Elle veut divorcer. David se demande pourquoi tout ce traitement était nécessaire, pourquoi ont-ils dû suivre une thérapie? Désarmé, il explose en sanglots. Il ne veut pas divorcer, il a besoin de sa femme. Les traits de Florence s'adoucissent. Elle serre son conjoint contre elle.

Philippe et Marie arrivent ensemble au bureau de Françoise. Philippe mentionne que la liaison de Marie l'a beaucoup blessé et croit être incapable de lui pardonner sa trahison. Marie ne se sent pas très à l'aise dans cette situation. Elle ne croit pas que son mari puisse avoir été à ce point blessé. Philippe essaie de comprendre quel comportement Marie attend de lui. Françoise prétend que Philippe a invité intentionnellement son épouse à la séance afin de lui avouer quelque chose. Il explique le transfert amoureux de sa patiente Sara. Marie l'interrompt et lui réclame la vérité sur la relation qu'il entretient avec sa patiente. Philippe nie avoir eu des rapprochements avec Sara. Il admet néanmoins avoir une forte attirance pour elle. Choquée, Marie regrette de n'avoir rien vu venir. Le couple se confronte: qui est le plus infidèle des deux ? Françoise souligne qu'ils doivent maintenant comprendre pourquoi une telle crise survient dans leur couple. Elle suggère de poursuivre pour quelques séances supplémentaires.

Après avoir passé quelques heures à l'hôpital, Sara se rend directement à la séance. Son père a subi une crise cardiaque et il est hospitalisé à l'unité des soins intensifs. Quelques jours avant l'attaque, suivant les conseils de son thérapeute, elle avait fait part à son père de « l'histoire de Louis ». Elle craint que ses révélations aient causé la crise. Philippe mentionne s'être réjoui du coup de fil de Sara. Elle lui a manqué et il craignait de ne plus jamais la revoir. Surprise par cette confidence, Sara réclame des explications. Philippe avoue éprouver de réels sentiments à son égard. Méfiante, Sara croit que son thérapeute tente une manoeuvre psychologique pour tester sa réaction. Philippe précise être honnête et affirme qu'elle a le droit de connaître la vérité. Sara invite Philippe à la rejoindre sur le canapé. Sans hésitation, le thérapeute s'exécute. Un malaise est présent. La patiente croit que la transition entre le fantasme et la réalité ne va pas de soi. Ce qui lui rappelle l'histoire de Louis. Philippe raconte un souvenir d'enfance. Alors qu'il avait quatorze ans, il est tombé éperdument amoureux de son professeur de biologie. Un jour, lorsque l'enseignante a accepté de lui donner un baiser, il a été effrayé et il s'est enfui. Depuis, il lui est reconnaissant. Bouleversée, Sara admet ne pas avoir eu la possibilité de s'enfuir durant la nuit avec Louis. Amère, elle admet pour la première fois que ce traumatisme a influencé ses choix tout au long de sa vie. Le thérapeute, toujours assis à ses côtés, souligne qu'il est important pour elle de prendre conscience que cette nuit avec Louis était, en fait, un abus et qu'elle n'y est pour rien. Sara avoue n'avoir jamais eu de désir pour Louis, mais elle voyait en lui un sauveur qui aurait pu la libérer.

En dépit de la dernière rencontre qui s'est mal terminée, Éric débarque à la clinique. Philippe explique avoir été profondément blessé par les propos du patient. Éric décrit un rêve qu'il a fait, un avion ennemi pénètre l'espace aérien poursuivi par un avion de l'armée. Cloué au sol dans son auto, Éric se demande ce que l'avion de l'armée attend pour tirer sur l'ennemi. Philippe essaie de savoir quelle partie de lui-même Éric aimerait détruire. Éric demande à son thérapeute s'il le croit gai. Il prétend ne pas avoir ressenti d'attirance envers son épouse qu'il a revue récemment. Cependant il avoue avoir été sexuellement stimulé par un film porno gai. Philippe ne croit pas son patient homosexuel. Il soupçonne plutôt celui-ci d'avoir peur d'exposer ses sentiments. Rapidement, Éric se dirige vers la salle de bain où il éclate en sanglots. Il regagne ensuite son siège et déclare à son thérapeute préférer prendre une pause. Selon Éric, la thérapie devient trop intense. Il a par ailleurs récemment reçu un appel de sa base qui tâte le terrain pour savoir s'il est prêt à retourner derrière les commandes. Malgré la proposition, Philippe lui suggère de poursuivre sa thérapie.

Noémie avale une pizza. Elle mentionne que depuis son retour au sport, elle ne cesse de perdre du poids. Son entraîneur, Gabriel, exige qu'elle mange davantage. Subitement, Noémie perd l'appétit. Elle précise que ce phénomène lui arrive souvent. Le thérapeute n'a pas l'impression que Noémie souffre de trouble alimentaire. Il croit que le manque d'appétit est plutôt le symptôme d'un problème. Il fait le parallèle avec son manque de désir de manger quand quelqu'un souhaite qu'elle mange ou éprouve du contentement quand elle mange. Le thérapeute cherche à savoir pourquoi Noémie ne lui a pas dit que son père était à l'extérieur de la ville lors de sa tentative de suicide et pourquoi celle-ci n'a pas tenu son père au courant de la situation. La patiente explique qu'elle a seulement voulu protéger son père dans cette histoire. Il aurait sans doute été dévasté s'il avait su. Philippe croit que Noémie a accumulé beaucoup de colère à l'égard de son père et que c'est pour cette raison que la patiente a préféré lui cacher certaines informations. Elle a sans doute de profondes blessures causées par sa relation avec son père. Noémie n'est pas d'accord avec cette théorie, elle quitte la séance en silence.

Florence arrive seule au bureau. Elle accuse Philippe d'avoir fait ressortir le côté faible de David. Il est maintenant sensible, doux et attentionné, ce qui ne l'attise pas du tout. La patiente exhibe un collier que son patron, Simon, lui a offert. À la fin de la session, il viendra la chercher. Florence croit que ce qui se passera entre eux par la suite est inévitable. Philippe sent que Florence attend de lui un argument pour empêcher son désir d'infidélité. Florence se remémore son enfance alors qu'elle souffrait de surpoids. Elle se rappelle aussi la mort de son père, décédé dans un accident de voiture alors qu'elle avait 13 ans. Elle décrit son père comme un homme tendre, doux et charmant. Après sa mort, Florence est tombée malade et a perdu beaucoup de poids. Philippe explique que dans le monde de Florence, les gens doux disparaissent. C'est peut-être la raison qui explique son attirance envers les hommes durs et agressifs. Selon le thérapeute, la douceur de David pousse sa femme dans les bras d'un autre homme. La trahison ramènera le bon vieux David agressif et menaçant. Alors que Simon klaxonne à l'extérieur, Philippe tente d'aider Florence à revenir sur sa décision.

Philippe et Marie entrent au bureau, l'air inquiet. Leur fille, Lou, n'est pas rentrée coucher la nuit dernière. Françoise souligne que l'amour qu'éprouve le couple envers leurs enfants les unit. Marie mentionne avoir aperçu Sara alors que la patiente quittait le bureau du thérapeute, dimanche dernier. L'épouse se sent trahie. Sara n'est pas du tout la petite fille égarée et fragile que Philippe avait dépeinte. Selon elle, la patiente est au contraire une femme sûre d'elle-même, jolie et qui semble obtenir tout ce qu'elle veut dans la vie. Marie ne s'est jamais sentie aimée de Philippe et prétend qu'il avait seulement besoin d'elle. Marie est une bonne mère et surtout une femme qui, au début de leur relation, l'admirait. Selon ses dires, son époux a toujours eu besoin d'admiration et maintenant que Sara est dans sa vie, il n'a plus besoin de sa femme. La thérapeute suppose que si Marie a joué le rôle de l'épouse dévouée durant plusieurs années, c'est probablement parce que c'est le schéma parental dans lequel elle a grandi. Philippe accuse Françoise de mettre des mots dans la bouche de son épouse et d'ainsi accélérer la thérapie. Marie ne peut plus supporter les altercations entre Françoise et Philippe. Elle quitte.

Troublé et fatigué, Philippe fume une cigarette appuyé contre sa voiture. Sara se pointe à l'improviste. En guise d'adieu et pour souligner la fin de sa thérapie qui a eu lieu la semaine précédente, l'ex-patiente arrive avec un gâteau aux carottes. Ils entrent dans le bureau et Sara confie avoir pensé inviter Philippe pour une rencontre à l'extérieur du cabinet. Elle avoue toutefois avoir changé d'idée. Tout en mangeant le gâteau, Philippe et Sara se remémorent leur première session. Une transition temporelle dévoile une scène vieille d'un an. Sara discute avec son thérapeute. Elle lui mentionne que c'est Nicolas, son amoureux, qui l'a dirigée vers son cabinet. Selon elle, tout va bien dans sa vie. Elle vient d'emménager avec son copain et a un travail qu'elle adore. Cependant, à 31 ans, tout devient soudainement urgent. Avoir une famille, s'établir et acheter une maison. Même si elle prétend avoir toujours souhaité une stabilité amoureuse, elle affirme pourtant fuir lorsqu'une relation devient sérieuse. Selon elle, c'est la raison qui l'a poussée à suivre une thérapie. Régler ce problème de fuite pour éviter une rupture avec Nicolas. À sa grande surprise, elle réalise que Philippe s'est endormi durant son discours. Furieuse, Sara engueule Philippe et refuse de lui payer son dû. Elle menace de quitter et de ne plus jamais remettre les pieds au bureau du thérapeute. De retour au moment présent, Sara déclare avoir été déçue à l'époque, face à son attitude léthargique. Par contre, elle a senti une forme d'illumination du thérapeute à son égard, ce qui l'a poussée à retourner aux séances. Philippe promet de nettoyer le plateau du gâteau et de lui remettre ultérieurement. Sara, ravie d'être assurée d'une prochaine rencontre, quitte le bureau.

Éric débarque chez Philippe l'air anxieux. Il veut mettre fin à sa thérapie. Il annonce au thérapeute son départ pour le jour même. Il quitte pour une mission d'entraînement en Arctique et par le fait même parce qu'il a l'intention de recommencer à piloter. Philippe tente, non sans difficulté, de comprendre l'empressement d'Éric. Le patient raconte qu'il sent la nécessité de se prendre en main afin de ne pas tomber encore plus bas. Il n'en peut plus de se remettre constamment en question. Il donne l'argent de toutes ses séances au thérapeute et quitte. Philippe en profite pour passer le reste de la journée à discuter autour d'un café avec sa fille Lou. Cette dernière ne cesse de recevoir des textos de son ami Zac qui est, en fait, un jeune délinquant de son centre jeunesse. Elle confie à son père une anecdote au sujet de ses amis. Elle accuse Philippe d'avoir des préjugés et de toujours vouloir analyser. Elle se lève pour quitter.....Philippe la rattrape et lui explique qu'il ne faisait pas référence à elle.

Noémie raconte à Philippe un rêve qu'elle a fait. Elle mettait la vie de son père en danger en révélant à un tueur en série où il se trouvait. Lorsque Noémie affirme que le tueur ressemblait à Philippe, celui-ci analyse le rêve, une révélation qui mène à la mort. Philippe trace un parallèle. Comme Noémie lui confie beaucoup de choses au sujet de son père lorsqu'elle vient en thérapie, elle croit probablement que cela constitue une menace pour lui. Philippe questionne Noémie à propos des paroles confuses qu'elle a tenues avant de s'évanouir et qui concernaient des mannequins et des séances de photos. Noémie raconte à Philippe qu'à l'âge de 7 ans, elle a surpris son père en train de faire l'amour avec une fille qui posait pour lui. Noémie n'a jamais reparlé de cet incident avec son père et elle n'en a surtout jamais glissé un mot à sa mère. Philippe croit que la connexion spéciale entre Noémie et son père trouve, sans doute, son origine dans cet incident, car ce jour-là est né une espèce de pacte entre eux soit de ne jamais révéler ce secret. C'est ce fait qui empêche Noémie de développer une vraie relation avec sa mère. Philippe explique à Noémie qu'elle se sent peut-être coupable de n'avoir jamais dit la vérité à sa mère. Elle est furieuse contre sa mère mais en réalité, c'est contre elle-même qu'elle est fâchée. C'est cette colère qui, entre autres, la pousse à se faire du mal.

Au cours de cette séance, Florence révèle à David qu'elle l'a trompé avec Simon. Elle jure que c'était une expérience horrible et qu'elle s'est sentie sale et pathétique. David serre Florence dans ses bras. Il lui dit qu'il n'est pas fâché mais plutôt triste. Il se rend compte qu'il y a un lien entre l'infidélité de Florence et le fait que deux semaines plus tôt, il ait éclaté en sanglots dans ce bureau en lui disant qu'il ne serait pas capable de vivre sans elle. Florence admet que, depuis ce moment où David s'est montré vulnérable, elle ne comprend pas quelle mouche l'a piquée. Florence affirme que la dernière fois qu'elle s'est sentie aussi triste remonte à la mort de son père. C'était une mort humiliante. Lors d'une sortie dans un bar laitier alors que Florence avait laissé son père tout seul pendant quelques instants, il s'était fait renverser par un camion. Florence promet à David qu'elle ne le trompera plus jamais et elle le supplie d'exprimer sa colère. Mais David est fermé. il affirme que Florence veut qu'il se mette en colère seulement parce qu'elle n'est pas capable de l'aimer quand il est gentil. Philippe évoque la possibilité que Florence se perçoive encore comme la petite fille grosse et coupable de la mort de son père. Selon Philippe, Florence a besoin que David lui pardonne pour être en mesure de se pardonner elle-même. Dans un désir de rapprochement, Florence prend la main de David. Mais en voulant la retirer, il frappe, sans faire exprès, Florence au visage. Cette dernière saigne du nez. Ébranlé par son geste involontaire, David quitte le bureau de Philippe.

Au bureau de Françoise, Marie reproche à son mari de ne pas être au courant de ce qui ce passe dans la vie de Lou, leur fille. Philippe se défend. Il a une bonne relation avec sa fille et son épouse est tout simplement jalouse. Marie le confronte en lui confiant que Lou a des relations sexuelles et qu'elle consomme de la drogue. Outré, Philippe n'arrive pas à croire que Marie lui a caché ces informations. Françoise essaie de favoriser l'échange entre les deux avec la méthode Imago. Marie avoue que son histoire avec Daniel et l'histoire de Philippe avec Sara, n'est le résultat d'un malaise que le couple supporte depuis très longtemps. Marie admet s'être elle-même emprisonnée dans un rôle d'épouse parfaite et s'être oubliée. Philippe écoute son épouse et ne peut croire qu'après toutes ces années, il ne se soit pas rendu compte des sentiments de Marie. Il craint que sa femme parte à la recherche de son identité et le quitte. Marie confirme qu'un voyage de quelques mois lui ferait le plus grand bien. La séance est terminée et le couple quitte. De retour au bureau, Philippe prend un message sur sa boîte vocale. Un médecin de la base militaire l'informe que son patient Éric est décédé dans un accident survenu lors d'un vol d'entraînement.

Sara vient rejoindre Philippe à son bureau. Ils se sont donné rendez-vous pour se rendre aux funérailles d'Éric. Tourmentée, Sara s'interroge à savoir si c'est approprié qu'elle se rende là-bas parce que les gens se demanderont sans doute qui elle est. Peu réceptif aux inquiétudes de Sara, Philippe lui dit que le dernier souci des gens sera de savoir qui elle est. Les propos de Philippe blessent Sara, qui lui reproche de ne pas comprendre qu'Éric était autre chose que son patient. Sara se sent coupable de la façon dont elle s'est comportée avec Éric durant leur courte relation. Se sentant tout aussi coupable, Philippe dit à Sara qu'il savait que c'était une mauvaise idée qu'Éric recommence à voler. Au lieu de le lui dire, il s'en est tenu à son rôle de psychologue, ce qu'il ne se pardonne pas. Sara dit à Philippe qu'il n'est pas responsable de la mort d'Éric et qu'il y a des choses qui échappent à son contrôle. Sara lui montre une photo de sa mère. À son tour, Philippe lui exhibe des photos de sa famille. Sara apprend ainsi que le père de Philippe était médecin et qu'il avait quitté sa femme pour une de ses jeunes patientes. Sara est déstabilisée par ce récit tant il semble faire écho à la situation qu'ils sont en train de vivre, ce que Philippe n'ose démentir. Quand ils quittent finalement le bureau pour aller aux funérailles, Philippe, sous prétexte qu'il a quelque chose à faire par la suite, dit à Sara qu'il serait préférable que chacun prenne sa voiture. Profondément blessée, Sara décide de ne pas aller aux funérailles et elle s'en va, laissant Philippe à lui-même.

Au lendemain des funérailles de son fils, le pilote, Jacques Lachapelle, arrive au bureau du thérapeute. Durant la cérémonie, le père a discuté avec un soldat qui lui a mentionné qu'à la base militaire, plusieurs croyaient qu'Éric était incertain quant à son identité sexuelle et qu'il souffrait de problèmes émotionnels. Selon ses collègues, l'accident était en fait un suicide. Jacques cherche des réponses auprès du thérapeute. En colère, le père confronte Philippe. Selon lui, son fils aurait dû se confier à des proches au lieu de payer un parfait inconnu pour l'écouter. Jacques demande à Philippe s'il a convaincu le pilote de retourner derrière les commandes. Le thérapeute réplique qu'avec son patient, ils avaient envisagé toutes les possibilités et que le patient devait lui-même prendre cette décision. Lorsque Philippe suggère que l'accident était sans doute une erreur humaine, Jacques jette le blâme sur la thérapie. Selon le père, le traitement a sans doute conduit Éric vers une détresse psychologique ce qui a probablement causé l'accident. Irrité, le thérapeute ne tolère pas qu'on lui fasse porter le fardeau du décès d'Éric. À la fin de la rencontre, le thérapeute offre la machine espresso qu'Éric avait laissée au bureau. Jacques la laisse à Philippe en guise de souvenir.

À l'extérieur du bureau de Philippe, Noémie et sa mère Geneviève discutent. La mère propose à sa fille de faire une activité après la séance. Noémie n'y trouve aucun intérêt et sort brusquement de la voiture pour rejoindre son thérapeute. Noémie, assise devant Philippe, pleure. Elle sent que tout s'écroule autour d'elle. Elle évite les coups de fil de son père depuis une semaine et malgré ses tentatives, elle est incapable de parler à sa mère. En plus, une éruption cutanée s'est propagée sur tout son corps. Ses jambes tremblent constamment et elle appréhende la compétition de gymnastique qui approche. La patiente s'interroge sur son sort. Qu'est-ce qui cloche chez elle. Le thérapeute croit que Noémie est tout à fait normale mais qu'elle vit énormément d'émotions négatives et de culpabilité, ce qui pourrait expliquer ses éruptions. Soudainement, Noémie lève son chandail et expose son torse au thérapeute. Gêné, Philippe détourne le regard. Noémie sort de son sac un vieux journal intime. Elle lui lit une page. Elle mentionne devoir s'empêcher d'écrire ses véritables sentiments de crainte que sa mère découvre son journal et en fasse la lecture. Le thérapeute présume que Noémie tenait à ce que ça mère le lise pour qu'elle sache enfin la vérité - à savoir que son mari la trompait - pour qu'elle puisse la comprendre et ainsi lui pardonner. La patiente mentionne à nouveau la compétition éminente et demande à Philippe si elle doit y participer. Il l'encourage à s'y présenter. Lorsque Noémie quitte, sa mère l'attend dans la voiture. Un moment chargé d'émotion naît entre la mère et la fille.

David se présente seul à la séance. Il veut divorcer et obtenir la garde complète de son fils parce qu' il croit que ce dernier sera un perdant si c'est Florence qui l'élève. Il raconte avec amertume comment Florence l'a contraint à renoncer à son rêve d'avoir une pépinière. Au fond, elle n'a jamais cru en lui et elle ne croira jamais en leur fils. David parle de ses parents. Il méprise son père. Quant à sa mère, il l'admire beaucoup, mais il regrette qu'elle ait toujours été en pâmoison devant son mari. Il raconte aussi à Philippe que sa mère ne lui accordait pas assez d'attention quand il était enfant et qu'il devait en quelque sorte toujours lui « courir après ». Une panne d'électricité plonge le bureau de Philippe dans le noir mais la discussion se poursuit malgré tout. Philippe dit à David que la relation qu'il a eue avec sa mère ressemble un peu à la relation qu'il a avec Florence. Il a besoin de se battre pour obtenir son attention, de telle sorte qu'il s'oublie lui-même. Philippe invite David à être conscient de cette façon de faire. David aimerait que Philippe lui prescrive des anti-dépresseurs, lui racontant par le fait même avoir souffert d'une dépression quand il était adolescent. Philippe tente de montrer à David que s'il est venu le voir, c'est dans l'espoir qu'il l'aide à se battre pour lui et non pas pour son fils. Philippe tente de convaincre David qu'il peut s'accomplir s'il le souhaite, ce que David a du mal à croire tant il est déprimé. Il reproche aussi à Philippe de vouloir sauver son mariage avec Florence alors que lui-même n'a jamais été aussi convaincu que tout était fini avec elle. Une fois David parti, Marie vient cogner à la porte du bureau. Comme l'électricité n'est toujours pas rétablie, Marie propose à Philippe une sortie en famille au restaurant. Philippe refuse, ce qui lui vaut des reproches de Marie qui l'accuse de se désintéresser de ses enfants.

Philippe annonce à Françoise que Marie ne se présentera pas à la séance. Selon elle, ces rencontres ne sont plus nécessaires. Le patient précise que depuis quelque temps lui et sa femme ne s'adressent plus la parole à la maison. Il ne l'a même pas mise au courant du décès de son patient, Éric. Françoise offre ses condoléances à Philippe. Ce dernier remet en doute la sincérité de Françoise. Le thérapeute regrette amèrement d'avoir laissé le pilote retourner aux commandes d'un avion. Selon le rapport de l'armée, Éric est mort suite à un vertige. En d'autres termes, aucun bris technique, il s'agit donc d'une erreur humaine. Éric est responsable de sa propre mort. Philippe a un malaise. Il mentionne que depuis quelques semaines, il a du mal à dormir et qu'il fait face à plusieurs problèmes de communication au sein de sa famille. Le thérapeute avoue perdre confiance en la psychologie. Il ne croit pas y trouver les réponses nécessaires. Agressif et amer, Philippe accuse Françoise d'être lâche et de ne pas avoir choisi l'amour dans sa vie. Elle a préféré une vie de femme trompée par son époux Charles plutôt que de vivre l'amour avec son patient Normand. Blessée, Françoise révèle la vérité sur cette histoire. Elle n'a pas voulu d'une liaison avec Normand puisqu'elle était réellement amoureuse de son époux. Malgré les infidélités dont elle a été victime, la thérapeute est fière d'être restée jusqu'au dernier moment auprès de celui dont elle était amoureuse. Selon elle, Philippe ne pourra jamais comprendre l'amour qu'elle éprouvait envers son mari. Françoise précise que leurs réunions sont devenues beaucoup trop intenses. Une guerre continuelle fait rage entre elle et le patient. Elle donne son consentement à Philippe quant à sa liaison avec Sara. Elle l'avertit cependant qu'il y aura de lourdes conséquences. Lorsque Philippe quitte le bureau, Françoise se met à sangloter.

C'est un jour férié et Philippe ne reçoit pas de patients. Il a commencé des démarches pour se trouver un appartement. Quand Marie fait irruption dans son bureau, une première fois, Philippe se garde toutefois de le lui dire, se contentant de l'exaspérer avec ses remarques cyniques. Marie reproche à Philippe de ne pas être "parlable" et de toujours dormir. Une fois que Marie est sortie, Philippe s'étend en effet sur le canapé et il rêve à Sara... Sa fille Lou le réveille. Elle lui confie qu'elle est au courant pour lui et Sara parce que sa mère lui a tout raconté. Elle questionne son père au sujet de Sara, mais Philippe lui dit très peu de choses. Philippe et Marie ont une deuxième discussion au cours de laquelle Philippe lui apprend qu'il va louer un appartement. Il présente cela comme l'ultime solution qui les aidera peut-être à recoller les morceaux, mais Marie n'en croit rien. Déstabilisée, elle propose à Philippe qu'ils aillent consulter Françoise en "séance d'urgence". Philippe refuse. Marie quitte le bureau en colère, informant Philippe de son intention de contacter un avocat pour divorcer. Quand Lou revient dans le bureau, Philippe lui annonce qu'il va louer un appartement pour quelque temps. Lou ne réagit pas bien à la nouvelle. Elle s'en veut d'avoir fait croire à ses parents qu'elle était au-dessus de la situation. Elle dit qu'elle ne comprendra jamais pourquoi son père quitte la maison. Elle le serre dans ses bras et lui dit que c'est la dernière fois qu'elle le fait tant et aussi longtemps qu'il ne reviendra pas parmi eux.

En route vers son rendez-vous avec Philippe, Noémie marche dans le parc. Surprise, elle s'avance vers Étienne, son père, qui l'attend devant le bureau du thérapeute. Ce dernier cherche à savoir pourquoi il n'a reçu aucune nouvelle d'elle depuis les deux dernières semaines. Il la serre contre lui et lui confie trouver très difficile ce silence. Philippe ouvre la porte du bureau en tenant dans ses mains un bouquet de ballons pour la victoire de Noémie. Il est surpris d'y voir son père. Il est clair pour le thérapeute que Noémie n'avait pas prévu débarquer à la clinique avec son père. Il lui demande donc de quitter. Le père blâme Philippe pour son attitude condescendante et accuse sa fille de ne pas vouloir l'intégrer dans sa démarche. Déçu, il souligne que ce n'est pas de cette façon qu'il a éduqué sa fille. Noémie lui répond qu'il ne l'a pas éduquée du tout. Elle regagne son siège auprès du thérapeute. Noémie exprime le désir de voir son père participer à une séance. Selon elle, l'occasion serait le meilleur moyen d'extérioriser ses sentiments vis à vis son père. La fille de Philippe, Lou, frappe à la porte et vient parler à son père. Elle a eu un accident de voiture et est encore très ébranlée. Alors que le père la rassure, Noémie les observe. Elle admet par la suite au thérapeute que la scène père-fille, l'a rendue jalouse. On frappe encore une fois à la porte. Le père de Noémie entre en coup de vent dans le bureau. Irrité par les propos de Noémie selon lesquels il ne l'aurait pas bien éduquée, il a préparé une liste pour lui démontrer tout ce qu'il a fait pour elle. Alors qu'il énumère chaque point, il éclate en sanglots. Il demande à sa fille ne plus disparaître comme elle l'a fait dans les dernières semaines. Noémie lui rappelle qu'il a disparu durant trois ans à la suite de son divorce et qu'il ne sait absolument rien sur elle. Alors qu'il se dirige vers la porte, Noémie dit à son père que

Florence et David arrivent ensemble au bureau de Philippe. David annonce qu'ils ont pris la décision de divorcer et qu'ils souhaitent que Philippe les aide à régler les détails de façon civilisée. Philippe se dit surpris par leur décision. Il se demande s'ils ne sont pas plutôt venus le voir parce qu'ils ont encore des doutes. Mais Florence et David insistent, ils n'ont aucun doute. David affirme être convaincu qu'il ne pourra jamais s'accomplir avec succès s'il reste avec Florence. Ça fait des années, avec son mépris qu'elle brime son ambition. De son côté, quand Florence essaie de se projeter dans l'avenir, tout ce qu'elle peut voir est l'impact négatif qu'aura le divorce sur son fils Xavier. Cependant, elle admet qu'elle appréciera sans doute trouver un nouveau partenaire moins défaitiste que David. Lorsque David reproche à Florence de l'avoir trompé, Philippe tente de lui expliquer qu'ils sont tous les deux victimes de cette infidélité. Florence a trompé David parce qu'elle ne croit pas mériter son amour. Selon Philippe, David se voit comme l'élément faible du couple, tenant toujours Florence pour la plus forte des deux, de telle sorte qu'il n'a pas conscience de son propre pouvoir. Depuis la mort de son père, Florence porte en elle un lourd sentiment de culpabilité et c'est seulement David qui a le pouvoir de lui pardonner. Philippe a l'impression que Florence et David sont paralysés par leur décision de divorcer même s'ils croient que ce sera pour le mieux. Il soutient que tout n'est pas mort dans leur relation. Il leur demande si ce serait possible que chacun d'entre eux se réalise, David professionnellement et Florence en se pardonnant enfin la mort de son père, sans pour autant divorcer. Au bord des larmes, Florence dit à David qu'elle croit en lui. Philippe quitte la pièce. Florence et David se regardent; il semble y avoir de l'espoir.

Philippe se rend chez Sara. Il lui avoue enfin que c'est à cause de lui qu'ils ont dû mettre fin à sa thérapie. Il se sentait menacé par les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Au fil de la discussion, Philippe et Sara se laissent aller à imaginer quels auraient été leurs rapports s'ils s'étaient rencontrés en dehors du cadre de la thérapie. Mais Philippe coupe court à leurs fantasmes et dit à Sara qu'ils ne pourront jamais le savoir parce que la réalité en a voulu autrement. Irritée, Sara demande à Philippe de lui dire une fois pour toutes la raison de sa visite. Philippe lui dit qu'il souhaite reprendre sa thérapie là où ils l'ont laissée parce que c'est la seule façon de régler ce qui leur est arrivé. Triste et furieuse, Sara dit à Philippe qu'elle avait toujours su qu'il était un lâche, un homme mort en dedans qui choisit de se cacher dans son bureau au lieu de vivre sa vie. Elle se lève et s'en va dans sa chambre. Après quelque temps, Philippe la suit. Il s'arrête sur le seuil de la porte de la chambre. Il observe Sara qui pleure sur le coin de son lit. Après un moment, Sara commence à se déshabiller... Philippe se rend d'urgence chez Françoise et lui raconte ce qui vient de lui arriver. Alors qu'il se tenait sur le seuil de la porte de la chambre de Sara, il a été victime d'une crise de panique et il est parti. Il est persuadé que s'il n'avait pas eu cette crise de panique, il aurait couché avec Sara. Il est déçu de lui, du thérapeute et de l'homme qu'il est. Bien entendu, il a fait ce qu'il fallait faire - quitter l'appartement de Sara -, mais pas pour les bonnes raisons. Françoise tente de faire voir à Philippe que la crise de panique fait partie de lui, de telle sorte qu'il peut être fier. La décision de ne pas coucher avec Sara lui appartient totalement. Rien pour lui remonter le moral. Il dit à Françoise qu'il est parti de chez lui et qu'il vient peut-être de laisser passer sa dernière chance d'aimer. To