Victor Novak emmène sa classe faire un séjour en Auvergne dans une vieille ferme, chez Isabelle, Daniel, et leur fille, Clémence. Il y a aussi Valentin, le père d'Isabelle, qui a été incarcéré durant quinze années pour un crime qu'il assure n'avoir pas commis. Alors que les enfants commencent à s'imprégner de la campagne, un nouveau meurtre est commis.

Dans la tête d'Alain, un mot revient sans cesse, plus harcelant qu'un bourdonnement d'insecte : sida... suivi d'un autre mot : papa... Alain n'en peut plus de ce secret si lourd. Il se confie à Victor Novak. Et il a raison, car personne d'autre n'est mieux à même de lutter contre les fausses idées qui circulent sur le sida, à Hyères et ailleurs...

Des lettres anonymes dénoncent l'attitude des villageois juste après la guerre. Un homme avait été dénoncé comme collaborateur sans procès. Tandis que le village où l'Instit vient effectuer un remplacement se prépare à célébrer le 8 Mai 1945, Victor Novak est surpris du manque de connaissance de sa classe sur le sujet. Il décide d'organiser un exposition sur la guerre, tandis que le corbeau continue ses lettres anonymes. Il semble qu'une guerre fasse également rage à l'échelle politique pour déterminer le nouveau maire en vue des prochaines élections.

Rémi et Noémie, 10 ans, sans être frère et sœur, ont été placés dans la même famille d'accueil. Ils passent leur temps à guetter chaque passager qui débarque du bac reliant la ville de Quillebeuf-sur-Seine à la zone industrielle dans le secret espoir de reconnaître leurs mères respectives. Dans leur classe, il y a deux clans, d'un côté les Rupins : ceux de la vieille ville, de l'autre les Zupins élevés dans le béton.

Victor est envoyé dans une école élémentaire de Montréal au Québec suite à un échange d'enseignant entre la France et le Canada. Deux semaines après son arrivée, un nouvel élève, Yohan Lafontaine, rejoint l'effectif en cours d'année. Ce dernier a des réactions imprévisibles, a l'humeur changeante, et éprouve de grandes difficultés à se lier d'amitié avec les autres élèves de sa classe, ses nouveaux camarades ne l'acceptant pas. Le père de Yohan, à qui on a volé son portefeuille avec ses papiers et le reste de son argent, ne peut plus payer l'hôtel et se retrouve à la rue avec son fils. Intrigué par l'enfant, l'Instit s'efforce de nouer avec lui des rapports confiants afin de découvrir ce que l'enfant cherche à lui cacher. Yohan et son père Patrick sont en fait sans domicile fixe...