Au Brésil, la beauté est élevée au rang de religion. Au même titre que le football et la samba. C'est aussi le pays où l'on compte le plus grand nombre de concours de miss à travers le
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Au Brésil, la beauté est élevée au rang de religion. Au même titre que le football et la samba. C'est aussi le pays où l'on compte le plus grand nombre de concours de miss à travers le monde : Miss Bumbum (jolies fesses), Miss Favelas, Miss Prison, Miss Carnaval et bien sûr Miss Brésil.
Depuis 1954, année de lancement du concours, l'élection de la plus belle fille du pays est un immense évènement. À la télévision, la cérémonie fait autant d'audience que la coupe de monde de football. Être élue « Miss Brésil », c'est plus qu'une consécration, c'est la garantie de devenir une star internationale et d'accéder au monde de la mode et du cinéma.
Plus de 600 candidates, sélectionnées dans les différents états du Brésil, s'affrontent dans tout le pays pour la couronne suprême. Pour obtenir le titre, les candidates et leur staff (agent, maquilleur, coiffeur, styliste, etc.) sont prêts à tout. Stages de beauté, chirurgie esthétique, relooking extrême et même… tentatives de corruption. Plusieurs candidates viennent de porter plainte pour faire annuler l'élection de Miss Brésil 2015. Une partie des votes aurait été achetée. Miss Amazonie, la grande favorite, reléguée dauphine lors de l'édition 2015, a même créé un scandale national en arrachant, lors de la cérémonie de remise des prix, la couronne de la gagnante.
Durant six mois, les équipes d'Enquête Exclusive ont suivi, dans les coulisses et sur fond de polémiques, tous les préparatifs de l'édition 2016, dont l'élection a eu lieu le 18 novembre à Sao Paulo. Parmi les candidates, Vanessa, d'origine allemande, une grande blonde qui vit dans le village où a grandi Gisèle Bündchen, la top model la mieux payée du monde. Et Carolina, une ravissante métisse du nord du pays, descendante d'une famille d'esclaves. Malgré sa beauté, Carolina a-t-elle une chance sachant que les métisses noires, qui représentent pourtant 50% de la population au Brésil, n'accèdent qu