Disponibles et mobiles à tout moment, les 14 000 CRS passent plus de 200 jours par an loin de leur famille.
Parmi ces policiers, Nadia, à peine 30 ans. Elle fait partie de la dizaine
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Disponibles et mobiles à tout moment, les 14 000 CRS passent plus de 200 jours par an loin de leur famille.
Parmi ces policiers, Nadia, à peine 30 ans. Elle fait partie de la dizaine de filles, soit moins d’une pour mille CRS, à être intégrées dans cet univers viril.
Il y a aussi Olivier, ce fils de soixante-huitards, marié et père de deux enfants. Sa famille a parfois du mal à accepter ses absences, autant que l’image de cette profession à part. Pourquoi ce métier dangereux et mal aimé attire t-il chaque année les meilleurs lauréats du concours de police ?
Mouvements sociaux contre la réforme des retraites, lycéens dans les rues, ports en grève : les CRS (Compagnies Républicaines de Sécurité) ont du faire face à une rentrée sociale chargée. Quand les manifestations font place aux émeutes et à la violence et que les grandes villes de France frôlent l’état de siège, les CRS doivent intervenir très rapidement et maîtriser les débordements. Leur plus grande crainte : la bavure. Comment l’éviter lors de confrontations souvent très musclées, quand certains émeutiers peuvent tirer, parfois, à balle réelle ? Comment les flics les plus détestés de France font-ils pour garder leur sang-froid, quand la tension est à son maximum ?
Charges, arrestations, tout se décide au sommet, dans les coulisses des préfectures. Les autorités restent en lien constant avec les hommes sur le terrain. Entre manifs, lacrymos et violences urbaines, plongée dans la dure réalité des CRS.