Élu fin 2019, le nouveau président de la République, Kaïs Saïed, parviendra-t-il à sécuriser le pays et à redonner un horizon économique et social à un pays fragilisé?

The coronavirus reminds us how we are all linked as part of the global village, with the crisis telling us much about world geopolitics. How is the epidemic playing out in isolated North Korea as compared to its wealthy southern neighbour?

Brazil’s far-right president Bolsonaro has not ordered a widespread shutdown of the population, dismissing the threat of Covid-19. How will the coronavirus pandemic unfold a highly unequal country?

Less than 200km from the Chinese mainland, the 'rebellious', democratic island of Taiwan has far fewer COVID-19 cases, with only a handful of deaths. How have they managed it? And does the CPP's handling of the outbreak change Beijing's claim over the island?

Since February the coronavirus has spread to all corners of Europe and most nations have imposed lockdowns on their populations. A focus on Sweden which has not imposed restrictions.

In February, COVID-19 broke out in Iran and very quickly became unmangeable. A month and a half later, casualities in the Middle East remain relatively low, but Saudi Arabia is suffering from the drop in oil prices and the loss of revenue from the hajj.

Border closings were among the first measures taken to prevent the spread of coronavirus. The consequences were immediate for airports and airlines. Today, most of the world's planes are grounded. Airlines have seen their passangers drop by 95 percent.

Le Mali : des élections malgré le virus ? Aïssatou Diallo, journaliste pour Jeune Afrique fait le point sur ce contexte malien. Plusieurs mois après le début de la crise liée au coronavirus, l’Afrique subsaharienne n’est encore que très légèrement touchée par l’épidémie. Avec environ 250 cas recensés, le Mali est jusqu’à présent relativement épargné par le Covid-19 mais les autorités redoutent une propagation de la maladie.

L’industrie du sport mise K.O par le virus ? Le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé, mardi 28 avril, que « la saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre ». Le monde du sport est mis K-O. par le Covid-19 et les fans du Tour de France, de Roland Garros et des J.O devront attendre.

États-Unis, la campagne présidentielle à l’heure du Covid-19. Rachel Donadio, journaliste américaine pour le mensuel The Atlantic, s’entretient avec Emilie Aubry sur ce scrutin aux enjeux déterminants. Après l’Asie puis l’Europe, les États-Unis sont à leur tour le centre de gravité de l’épidémie de Covid-19 qui touche actuellement la planète. Depuis la fin du mois du mars, le nombre de cas recensés sur le territoire américain a connu une croissance exponentielle, et le pays compte aujourd’hui (7 mai 2020) plus de 72 000 décès liés au coronavirus. C’est dans ce contexte que le pays se prépare pour les prochaines élections présidentielles du 3 novembre 2020. Une situation inédite pour la vieille démocratie américaine. Le président sortant Donald Trump devrait y être opposé au candidat démocrate Joe Biden. Mais comment mener une campagne politique en période d’épidémie et alors que les gestes barrières devront être respectés ? Est-ce que Donald Trump va être pénalisé par sa gestion chaotique de la crise du coronavirus ?

L’irruption du coronavirus dans le contexte de crise économique en Irak peut-il constituer une aubaine pour Daech ? Pierre-Jean Luizard, historien spécialiste de l’Irak, répond aux questions d’Émilie Aubry. Comme la plupart des pays du monde, l’Irak est touché par l’épidémie de Covid-19. Une propagation qui a pu être favorisée par sa proximité avec l’Iran où le virus s’est rapidement déclaré. Le bilan des victimes du Covid-19 reste difficile à établir dans un pays déjà très chaotique. La disparition de son califat n’empêche pas l’État islamique d’imposer dans le pays un climat sécuritaire délétère, sur fond de crise économique sociale et politique. Le nouveau Premier ministre Moustafa Al Kazimi a-t-il une chance de réussir là où ses prédécesseurs ont échoué ? Les différentes communautés qui composent l’Irak peuvent-elles cohabiter dans le système actuel ? « COVID-19, une leçon de géopolitique » : un nouveau format mêlant cartes, extraits du « Dessous des cartes », entretiens par Skype. Le principe : zoom sur un pays, son approche spécifique de la pandémie, et ce qu’il faut savoir des fondamentaux de son Histoire, sa géographie. Le tout réalisé avec les moyens du bord, car toute l’équipe du DDC est en télétravail : bref, une « géopolitique du confinement ». La pandémie du coronavirus nous fait prendre conscience, comme jamais, de notre appartenance au « village global » et de nos interdépendances : désormais, Londres regarde Paris, qui regarde Milan, qui regarde Pékin, pour savoir à quoi va ressembler le jour d’après. En parallèle, les pays ne vivent pas tous la pandémie de la même manière, parce que les mesures politiques prises ne sont pas exactement les mêmes d’un État à l’autre, parce que la géographie du pays a des incidences sur les modalités de contamination, ou encore parce que les modes de vie, les pratiques culturelles diffèrent. Profitons-en pour améliorer notre connaissance du monde, réviser aussi nos fondamentaux : et si le COVID-19 nous invita

Alors que la situation sanitaire revient progressivement à la normale en Asie, l’Assemblée nationale populaire annuelle du Parti communiste chinois se tient en ce moment à Pékin. Pour les autorités politiques du pays, il s’agit notamment de mettre en scène la victoire de l’État chinois face à la crise du coronavirus et la menace d’un effondrement économique. Mais au-delà de cette entreprise de communication, cette assemblée est l’occasion de repasser à l’attaque sur l’épineuse question de Hong Kong. Pékin a adopté une loi sur la sécurité visant à contrôler de plus près la région administrative spéciale, ce qui n’est pas sans inquiéter les Hongkongais.Pourquoi agir en pleine sortie de crise sanitaire ? Le régime chinois a-t-il été fragilisé par le Covid-19 ? Faut-il s’attendre à de nouvelles manifestations à Hong Kong ?La sinologue Alice Ekman, chercheuse à l’Institut des Études de sécurité de l’Union européenne, répond aux questions d’Émilie Aubry.

Alors que les États-Unis sont agités par de graves émeutes depuis la mort de George Floyd, le Dessous des Cartes s’intéresse à un autre pays qui souffre de violentes inégalités, le Mexique. Les profondes disparités sociales de ce grand pays d’Amérique latine ont été accentuées par la crise du Covid-19. Après avoir été relativement épargné par l’épidémie, le Mexique est désormais parmi les États les plus touchés au monde par la maladie, dépassant le triste seuil des 10 000 morts liées au coronavirus. Quelles défaillances de l’État mexicain le virus a-t-il mis en lumière ? Les cartels de la drogue ont-ils joué un rôle pendant la crise ? Est-ce que le système de santé était adapté à l’urgence de la situation ? Émilie Aubry s’entretient avec Juliette Bonnafé qui travaille au sein d’une agence des Nations unies, à Mexico.

Alors que le Venezuela s’enfonce dans une crise globale depuis 2015, l’épidémie du Covid-19 est venue aggraver une situation déjà dramatique. Dans ce pays devenu pauvre à mesure que ses revenus pétroliers ont diminué, le contexte sanitaire fait craindre le pire. En parallèle, le fossé politique continue de se creuser entre le président Nicolas Maduro et le chef de file de l’opposition, Juan Guaido tandis que ce dernier a annoncé qu’il refusait de participer aux prochaines élections législatives. Quelle est la stratégie politique de Guaido ? Pourquoi le Venezuela a-t-il vu son économie s’effondrer ces vingt dernières années ? Comment Maduro arrive-t-il à se maintenir au pouvoir malgré la situation chaotique du pays ? Émilie Aubry s’entretient avec Paula Vasquez Lezama. Vénézuélienne et chercheuse au CNRS, elle vient de publier “Pays hors service : Venezuela : de l’utopie au chaos”, éditions Buchet-Chastel. Interview et réalisation : Émilie Aubry Assistée de : Pierre Simon Montage et étalonnage : Arnaud Lamborion Production : Angèle Le Névé, Juliette Droillard ARTE France - Juin 2020

Premier foyer de l’épidémie de coronavirus qui touche le monde entier depuis le début de l’année 2020, la Chine de Xi Jinping affirme avoir maîtrisé la maladie sur son territoire. Pourtant, depuis plusieurs jours, les autorités de Pékin sont préoccupées par l’émergence d’une deuxième vague de contamination dans le pays. Une situation d’autant plus embarrassante pour les leaders chinois qu’ils ont mis en avant leur bonne gestion de la crise sanitaire ces derniers mois. Comment la Chine a-t-elle su tirer parti de la crise de la Covid-19 ? Faut-il vraiment s’inquiéter de la résurgence du virus dans la région de Pékin ? Le crédit politique de Xi Jinping est-il menacé par cette deuxième vague ? Émilie Aubry s’entretient avec la sinologue Valérie Niquet, responsable du pôle “Asie” à la Fondation pour la recherche stratégique. Elle est notamment l’auteure de “La Puissance chinoise en 100 questions : un géant fragile ?” aux éditions Tallandier.

Élections en Pologne : un duel entre nationalistes et europhiles ? Le 28 juin 2020, les Polonais ont été appelés à voter pour le premier tour des élections présidentielles. Un scrutin qui oppose l’actuel président conservateur actuel, Andrzej Duda, face à Rafal Trzaskowski, le maire progressiste de Varsovie. À travers eux, ce sont deux Pologne et deux visions du monde qui s’affrontent. En attendant le 12 juillet prochain, date du deuxième tour, essayons de comprendre quels sont les enjeux de ces élections. Quelle est la politique de Duda depuis qu’il est au pouvoir ? Comment juger son bilan économique ? Quelle a été l’approche géopolitique de la Pologne pendant son mandat ? Trzaskowski a-t-il une chance de l’emporter ? Pour répondre à toutes ces questions, Émilie Aubry s'entretient avec le journaliste et écrivain polonais, Piotr Kaminski.

Since the end of the Second World War we cannot seem to live without plastic: Invading every industry worldwide and creating an island of plastic waste in the oceans one third the size of the USA. Can we free ourselves from our addiction to plastic?

Humans have been exploiting the world’s forests for centuries. Today the most important industries causing deforestation are timber, palm oil extraction, soya farming and raising cattle. But we are also realising the importance of forests to the planet and to mankind.

Cette semaine, zoom sur l’actualité de l’Algérie : élections, Hirak, Covid. Émilie Aubry rencontre Farid Alilat, journaliste au magazine “Jeune Afrique” et spécialiste de la politique algérienne. Samedi 12 juin 2021, des élections législatives anticipées se tiendront en Algérie, les premières depuis la démission du président Abdelaziz Bouteflika en avril 2019. Elles devraient marquer une nouvelle étape dans la transition amorcée par le mouvement du Hirak il y a plus de deux ans.

Cette semaine, zoom sur les défis de Boris Johnson : Biden, Brexit et déconfinement. Pour en parler, Émilie Aubry rencontre le journaliste Marc Roche, spécialiste de la vie politique britannique. Alors que le Royaume-Uni devait entrer dans la dernière phase de son déconfinement à partir du 21 juin 2021, le Premier ministre Boris Johnson a dû revoir ses plans en raison du variant Delta.

Cette semaine, retour sur le résultat des élections présidentielles en Iran. Émilie Aubry rencontre Clément Therme, chercheur spécialiste de la politique iranienne qui analyse l’éventuel durcissement du régime iranien. Sans surprise, c’est le très conservateur Ebrahim Raïssi qui a été élu dès le premier tour. Vendredi 18 juin 2021, les Iraniens ont été appelés à voter pour désigner leur nouveau président.

Cette semaine, bilan sur la Turquie à l’occasion du sommet de l’OTAN du 14 juin 2021. Pour en parler, Émilie Aubry rencontre Dorothée Schmid, chercheure associée à l’IFRI et spécialiste des questions méditerranéennes et de la politique turque. Lors de ce sommet de l’OTAN à Bruxelles, Recep Tayyip Erdogan est apparu tout sourire auprès de ses homologues occidentaux.

Mardi 7 septembre 2021, les talibans ont formé un gouvernement provisoire dont plusieurs membres figurent sur des listes de sanctions de l’ONU. Qui seront leurs partenaires sur la scène internationale ? Pour en parler, Émilie Aubry rencontre Gilles Dorronsoro, enseignant-chercheur spécialiste de l’Afghanistan et de la Turquie.

Point sur l’actualité du Maghreb : les élections législatives au Maroc, les tensions diplomatiques accrues entre le Maroc et l'Algérie, et la Tunisie où l'on parle de tournant autoritaire. Émilie Aubry rencontre Khadija Mohsen-Finan, chercheure et professeure de sciences politiques à l’université Paris 1, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes.

Dimanche 26 septembre 2021, les Allemands sont appelés à voter pour renouveler les députés du Bundestag. Des élections qui revêtent une importance toute particulière puisqu’après quatre mandats et seize ans passés comme cheffe du gouvernement, Angela Merkel ne se représente pas. Indirectement, ils élisent le futur chancelier de la République fédérale d’Allemagne puisque celui-ci doit être élu par le Bundestag à l’issue du scrutin du 26 septembre.

Le 21 septembre 2021, lors de l’Assemblée générale des Nations unies marquée par le contexte de rivalité croissante entre les États-Unis et la Chine, le président Xi Jinping a expliqué que “ce dont la nation chinoise est porteuse et ce qu’elle recherche, c’est un idéal de paix, de concorde et d’harmonie” et que “la Chine est et restera un artisan de la paix mondiale”. Pour décrypter les politiques étrangère et intérieure de la Chine, Émilie Aubry s’entretient avec Antoine Bondaz. Chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), spécialiste des mondes chinois et coréens.

Zoom sur l'Indo-Pacifique, grande zone géographique où se trament de nouveaux enjeux de puissance. Émilie Aubry s’entretient avec Valérie Niquet (directrice de recherches sur la zone Asie-Pacique à la FRS) qui nous éclaire sur cette situation et cette région devenue le centre de gravité des relations internationales.

Le 10 octobre 2021, suite à l’appel de Donald Tusk, ancien président du Conseil européen, des dizaines de milliers de Polonais sont descendus dans les rues de Varsovie pour exprimer leur attachement à l’Union européenne. Un mouvement populaire qui intervient alors qu’un bras de fer oppose en ce moment la Pologne à l’U.E. Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert-Schuman, spécialiste des questions européennes nous éclaire sur cette crise.

Lundi 18 octobre, Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, a adressé un discours télévisé en forme d’avertissement en direction du parti chrétien des Forces Libanaises. Le chef du principal parti chiite libanais y a notamment invité ses adversaires politiques à "renoncer complètement à l’idée de la guerre civile”. Pour en parler, Emilie Aubry rencontre aujourd'hui Zeina Antonios. Journaliste pour le site d’information L’Orient-Le Jour, elle est spécialiste de la vie politique libanaise. »

Hausse record des prix du carburant, menace d’un Noël sans jouets, pénurie de matériel électronique en tout genre : depuis plusieurs semaines, il semble que quelque chose cloche avec le commerce international.

Trois minutes pour comprendre les enjeux de la guerre en Ukraine, qui rebat les cartes des relations internationales.

Le dessous des cartes met son expertise géopolitique au service d’un focus quotidien dédié à l’actualité ukrainienne : du lundi au vendredi à 20.45, un décryptage de trois minutes pour comprendre les enjeux de ce séisme majeur de l’histoire du XXIe siècle, qui rebat les cartes des relations internationales. L'entente Moscou-Pékin a été confirmée par le refus chinois de condamner l’invasion de l'Ukraine. Que disent les cartes ?

La guerre en Ukraine contraint l'Allemagne à revoir la relation "particulière" qui l'unit à la Russie.

Odessa, le plus grand port d’Ukraine, vital pour l'économie ukrainienne, est menacé par l'invasion russe.

Le gouvernement russe bloque Facebook, Twitter, YouTube, et menace de 15 ans de prison ceux qui diffusent des "informations mensongères".

S'il est un allié de Moscou qui a toujours répondu présent, c'est bien le régime syrien d’Hafez el-Assad.

La Russie considère que les livraisons d'armes vers l'Ukraine constituent "des cibles légitimes à attaquer".

Si les Russes prennent le port d’Odessa, on peut redouter qu'ils interviennent dans la foulée sur le petit territoire de la Moldavie.

Comment le peuple russe va-t-il réagir à cette guerre inique, au durcissement du régime, aux sanctions économiques ?

Stockholm vit depuis longtemps avec la peur du voisin russe, mais celle-ci a été décuplée par l’invasion de l’Ukraine.

Le 18 mars, Joe Biden et Xi Jinping ont eu un entretien attendu au sujet de l’Ukraine.

Des Tchéchènes combattent aux côtés des Ukrainiens. Ceux-là ont déjà expérimenté la "méthode Poutine"...

Ce mercredi 23 mars, tandis que Volodymyr Zelensky s'adresse aux parlementaires français, Joe Biden arrive à Bruxelles pour un marathon diplomatique.

Chaque jour, du fait de leur dépendance énergétique, les Européens versent à la Russie 750 millions d’euros qui financent indirectement la guerre en Ukraine.

La Russie a-t-elle les moyens de priver les Occidentaux d’Internet ? Éléments de réponse.

Face à la guerre en Ukraine et aux sanctions contre la Russie, Pologne et Hongrie ne jouent pas la même partition.

Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ne sont pas du côté de l’Occident pour l’aider à étrangler le régime de Poutine.

La guerre en Ukraine ressemble à bien des égards à ce qui s’est passé en Géorgie en 2008. Sortons nos cartes.

Parmi les sujets à l'ordre du jour du sommet UE-Chine : la proximité Pékin-Moscou sur le dossier ukrainien.

Sixième semaine de guerre en Ukraine : le recul de l’armée russe, l’horreur des exactions dans les banlieues de Kiev.

Marioupol, dont les infrastructures ont été détruites à 90 %, est un port stratégique sur la mer Noire, car non loin de la Crimée (annexée par la Russie) et situé dans le Donbass, déjà sous influence du Kremlin. Le Donbass, où les hommes de Poutine se replient désormais, espérant y obtenir enfin une victoire. Un enjeu-clé pour Moscou depuis huit ans déjà. Sortons nos cartes.

Pourquoi l’armée russe semble-t-elle désormais contrainte de se replier sur le sud et l’est de l’Ukraine ? Que savait-on, avant que ne démarre cette guerre en Ukraine, de la puissance militaire russe ? A-t-elle été surestimée ? Que constate-t-on si on la compare aux puissances militaires américaine et chinoise ? Sortons nos cartes.

Le 10 avril a lieu en France le premier tour de l’élection présidentielle. Avec une campagne marquée par le contexte international, entre la pandémie de Covid et la guerre en Ukraine, où les candidats se sont confrontés sur des dossiers géopolitiques : Otan, Union européenne, relations avec Poutine. En filigrane de cette campagne : quelle France dans le monde de 2022 ?

L’Ukraine et la Russie représentent en temps de paix environ 30 % des exportations mondiales de blé. Résultat : les prix explosent. Une situation d’autant plus tendue que Vladimir Poutine a déclaré vouloir "surveiller" les livraisons alimentaires vers les pays dits "hostiles" au Kremlin. Alors, qui dépend le plus du blé russe ? Pour le comprendre, sortons nos cartes.

Face à des suspicions de "crimes de guerre" en Ukraine, l’Assemblée générale des Nations Unis a voté la suspension de la Russie du Conseil des droits de l’homme. 93 pays ont voté pour, 24 ont voté contre. 58 pays se sont abstenus, signe d’un effritement du consensus international. Au-delà, certains voient dans l'ONU un système à bout de souffle. Sortons nos cartes.

Pour beaucoup d’Européens, face aux suspicions de crimes de guerre en Ukraine, la possibilité d’un embargo sur le gaz russe est envisagée sérieusement. Tandis que Gazprom a décidé de suspendre ses livraisons à la Pologne et à la Bulgarie. L'UE doit envisager de nouveaux pays fournisseurs et de nouvelles infrastructures sur le modèle des États baltes. Comment l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont-elles réussi à se passer complètement du gaz russe ? Sortons nos cartes.

Vladimir Poutine a retrouvé mardi 12 avril le président biélorusse Alexandre Loukachenko. Au moment où Washington annonce livrer à l’Ukraine des équipements militaires "lourds", le Kremlin a besoin d’afficher des "soutiens". La Biélorussie, qui sert de base arrière pour acheminer matériel et soldats russes vers l’Ukraine, est aussi l’une des pires dictatures de la planète.

Après avoir renoncé à Kiev et au nord de l'Ukraine, les forces russes ont lancé leur offensive sur l’est. À Moscou, certains observateurs soulignent que la popularité du maître du Kremlin se maintient, Poutine capitalisant sur son personnage de défenseur de la grandeur russe contre l’Occident. Un personnage qu’il cultive depuis la fin du XXe siècle. Sortons nos cartes.

Après les années covid qui ont amené le royaume saoudien à limiter le nombre de pèlerins, un million de fidèles sont autorisés à accomplir le hajj cet été. L’Arabie saoudite de Mohamed Ben Salmane renoue ainsi avec un élément fondamental de sa puissance, dans un moment stratégique. L’Occident lui reproche de ne pas beaucoup aider les Européens à se passer du pétrole russe...

Il a remporté en avril sa quatrième victoire électorale consécutive. Le premier ministre de la Hongrie, Viktor Orban, tient désormais un discours d’accueil vis-à-vis des réfugiés ukrainiens, lui qui mène pourtant habituellement une politique migratoire ultra restrictive. Depuis douze ans, le patron du Fidesz impose à l’UE son "modèle", qui contredit certains principes fondamentaux européens. Sortons nos cartes.

Il a remporté en avril sa quatrième victoire électorale consécutive. Le premier ministre de la Hongrie, Viktor Orban, tient désormais un discours d’accueil vis-à-vis des réfugiés ukrainiens, lui qui mène pourtant habituellement une politique migratoire ultra restrictive. Depuis douze ans, le patron du Fidesz impose à l’UE son "modèle", qui contredit certains principes fondamentaux européens. Sortons nos cartes.

L'Ukraine suivra-t-elle le modèle finlandais ? C'est en tous cas une des exigences de Moscou : que l'Ukraine devienne neutre et renonce à intégrer l'OTAN. Ceci étant, conséquence de la guerre russo-ukrainienne, la Finlande elle-même est en train d'évoluer sur la question de sa neutralité. Le 12 mai, l'exécutif d'Helsinki a déclaré être favorable à une adhésion "sans délai" à l'OTAN.

L'Ukraine suivra-t-elle le modèle finlandais ? C'est en tous cas une des exigences de Moscou : que l'Ukraine devienne neutre et renonce à intégrer l'OTAN. Ceci étant, conséquence de la guerre russo-ukrainienne, la Finlande elle-même est en train d'évoluer sur la question de sa neutralité. Le 12 mai, l'exécutif d'Helsinki a déclaré être favorable à une adhésion "sans délai" à l'OTAN.

Viktor Orban s'est personnellement engagé dans les scrutins qui avaient lieu le 24 avril, soutenant Marine Le Pen en France et Janez Jansa en Slovénie. Leurs défaites contrarient les ambitions européennes du dirigeant hongrois, ardent défenseur d’une union des extrêmes droites. Car en Slovénie, c'est un nouveau venu en politique, Robert Golob, qui l'a emporté.

Viktor Orban s'est personnellement engagé dans les scrutins qui avaient lieu le 24 avril, soutenant Marine Le Pen en France et Janez Jansa en Slovénie. Leurs défaites contrarient les ambitions européennes du dirigeant hongrois, ardent défenseur d’une union des extrêmes droites. Car en Slovénie, c'est un nouveau venu en politique, Robert Golob, qui l'a emporté.

Mardi 26 avril, Gazprom a annoncé l’arrêt de ses livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie. Les deux pays avaient fait savoir qu’ils refusaient de payer en roubles. Tandis qu’un déluge de feu s’abat sur le Donbass, que les Occidentaux intensifient leur aide militaire, la guerre se joue désormais aussi autour du gaz, avec un possible embargo européen. Sortons nos cartes.

Mardi 26 avril, Gazprom a annoncé l’arrêt de ses livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie. Les deux pays avaient fait savoir qu’ils refusaient de payer en roubles. Tandis qu’un déluge de feu s’abat sur le Donbass, que les Occidentaux intensifient leur aide militaire, la guerre se joue désormais aussi autour du gaz, avec un possible embargo européen. Sortons nos cartes.

La Chine se bat contre Omicron et poursuit sa "guerre des récits" : faire oublier que le virus est né chez elle, montrer l’efficacité du régime communiste, de son vaccin Sinovac et de sa stratégie "zéro Covid". Mais rien ne se passe comme prévu en ce printemps 2022 et la population, brutalement reconfinée, se rebelle. Xi Jinping, mis en péril par un variant ?

La Chine se bat contre Omicron et poursuit sa "guerre des récits" : faire oublier que le virus est né chez elle, montrer l’efficacité du régime communiste, de son vaccin Sinovac et de sa stratégie "zéro Covid". Mais rien ne se passe comme prévu en ce printemps 2022 et la population, brutalement reconfinée, se rebelle. Xi Jinping, mis en péril par un variant ?

Le 9 mai, quel bilan militaire affichera Poutine lors de la fête de la victoire de l’armée russe contre le nazisme ? Alors que ses troupes avancent dans le Donbass, "Le dessous des cartes" dresse son propre état des lieux, passant en revue les villes ukrainiennes prises dans l’étau de la guerre. Comment s’en sortent aujourd’hui Kiev, Odessa et Marioupol ?

Le 9 mai, quel bilan militaire affichera Poutine lors de la fête de la victoire de l’armée russe contre le nazisme ? Alors que ses troupes avancent dans le Donbass, "Le dessous des cartes" dresse son propre état des lieux, passant en revue les villes ukrainiennes prises dans l’étau de la guerre. Comment s’en sortent aujourd’hui Kiev, Odessa et Marioupol ?

Dans le cadre des sanctions prises après l’invasion de l’Ukraine, les clubs russes, déjà privés de Coupe du monde, seront interdits de compétitions européennes de football en 2022 et 2023. Une série de mesures loin d'être anodines pour le maître du Kremlin, qui a fait du sport un élément clef de sa stratégie politique.

Dans le cadre des sanctions prises après l’invasion de l’Ukraine, les clubs russes, déjà privés de Coupe du monde, seront interdits de compétitions européennes de football en 2022 et 2023. Une série de mesures loin d'être anodines pour le maître du Kremlin, qui a fait du sport un élément clef de sa stratégie politique.

Composée depuis Trump d’une majorité de juges ultra-conservateurs, la Cour suprême des États-Unis pourrait annuler un décret datant de 1973 et sanctuarisant le droit à l’avortement. Un retour en arrière préoccupant sur un droit fondamental jamais définitivement acquis, et pas seulement aux États-Unis, comme le montre l’édition du jour du "Dessous des cartes".

Composée depuis Trump d’une majorité de juges ultra-conservateurs, la Cour suprême des États-Unis pourrait annuler un décret datant de 1973 et sanctuarisant le droit à l’avortement. Un retour en arrière préoccupant sur un droit fondamental jamais définitivement acquis, et pas seulement aux États-Unis, comme le montre l’édition du jour du "Dessous des cartes".

Le Renseignement américain a révélé mardi 10 mai avoir des informations laissant redouter une extension de la guerre à la Moldavie. Mais compte tenu de l’absence de victoires majeures de l’armée russe, on est en droit de se poser la question de la faisabilité de ces ambitions poutiniennes. Sortons nos cartes ! Le dessous des cartes met son expertise géopolitique au service d’une pastille quotidienne dédiée à l’actualité ukrainienne : du lundi au jeudi à 20.45, un décryptage de trois minutes pour comprendre les enjeux de ce séisme majeur de l’histoire du XXIe siècle, qui rebat les cartes des relations internationales.

En visite le 4 mai en France, Narendra Modi était chaleureusement accueilli par Emmanuel Macron. Pourtant, le Premier ministre indien n’a pas condamné l’invasion russe, se contentant d’exprimer sa "préoccupation". Approvisionnement en armes et en énergie, capacité de l’Inde à jouer sur plusieurs tableaux : "Le dessous des cartes" explique les raisons de cette neutralité.

À Moscou, les cérémonies du 9 mai célèbrent la victoire sur le nazisme et permettent d'afficher la puissance militaire russe. Au même moment, à Berlin, a lieu la première rencontre entre Olaf Scholz et Emmanuel Macron. Objectif : valoriser le modèle européen. Celui-ci sort-il affaibli ou renforcé de la crise ukrainienne et de celles qui l’ont précédée ? Sortons nos cartes !

Écoles et hôpitaux bombardés, civils tués d’une balle dans la nuque, viols, tortures… : ces crimes de guerres présumés en Ukraine sont semblables aux témoignages venus des terrains syrien et malien, où agiraient les milices russes Wagner. Sauf qu’en Ukraine, la Cour pénale internationale est déjà au travail. Pour comprendre comment elle fonctionne, sortons nos cartes.

Dans le monde entier, les prix s’envolent. Les causes de cette inflation sont multiples : d’abord, le Covid, qui pèse encore sur l’économie et perturbe le commerce mondial ; ensuite, le dérèglement du climat (et donc des récoltes), qui reste la lame de fond de notre époque. Sans oublier, enfin, la guerre en Ukraine et ses ravages, en plein coeur de l’Europe. Sortons nos cartes.

C’est un revirement historique : la Suède et la Finlande demandent à rejoindre l’OTAN, mettant fin à leur ancestrale "neutralité". La guerre en Ukraine réveille en effet la peur du voisin russe : l’île suédoise de Gotland n’est distante que de 350 km de l’enclave de Kaliningrad et la Finlande partage 1340 km de frontières avec la Russie… Sortons nos cartes ! Le dessous des cartes met son expertise géopolitique au service d’une pastille quotidienne dédiée à l’actualité ukrainienne : du lundi au jeudi, un décryptage de trois minutes pour comprendre les enjeux de ce séisme majeur de l’histoire du XXIe siècle, qui rebat les cartes des relations internationales.

Au Mali, la junte vient d'annoncer avoir déjoué un coup d’État mené "par des officiers de l’armée malienne, soutenus par l’Occident". Depuis, de nombreuses arrestations sont signalées et des contrôles renforcés. Des faits qui disent à la fois l’instabilité politique du Mali et la dégradation des relations avec l’Occident. Reprenons le fil de l’histoire et sortons nos cartes.

Petite révolution au Liban après les élections législatives : treize des nouveaux députés élus sont issus du mouvement social d’octobre 2019. Autre grande surprise : le Hezbollah pro iranien et ses alliés ont perdu la majorité. Et s’il se passait enfin quelque chose au Liban, ravagé par la crise économique, caisse de résonnance de toutes les crises du Moyen Orient ? Sortons nos cartes.

Ce jeudi 19 mai, il a fait 28° C à Berlin, soit 10 degrés de plus que les normales saisonnières. Des épisodes caniculaires ont également été enregistrés en Égypte, au Mexique, en Inde et au Pakistan. Bien-sûr, canicules et vagues de chaleur doivent être distinguées. Il n’empêche : les épisodes climatiques extrêmes se multiplient, avec une série d’effets dominos. Sortons nos cartes. Le dessous des cartes met son expertise géopolitique au service d’une pastille quotidienne dédiée à l’actualité ukrainienne : du lundi au jeudi à 20.45, un décryptage de trois minutes pour comprendre les enjeux de ce séisme majeur de l’histoire du XXIe siècle, qui rebat les cartes des relations internationales.

En Afghanistan, les talibans interdisent désormais aux femmes journalistes d'apparaître à l’antenne le visage découvert. Une décision qui fait suite à l’annonce du 7 mai : le port du voile intégral est de nouveau imposé aux Afghanes dans l'espace public. Voilà qui ressemble à s’y méprendre à l’Afghanistan taliban de la période 1996-2001. Sortons nos cartes. 

À l'image de McDonald's, des centaines d’entreprises internationales ont décidé de quitter la Russie. Pas de quoi ébranler le discours officiel de Vladimir Poutine, qui poursuit l’offensive sur le Donbass sans rien changer à son récit d’une Russie "assiégée par l’Occident". Alors, on a voulu visiter sa ville, sa capitale : Moscou, la vitrine du régime. Sortons nos cartes.

Avec la crise sanitaire, les avions étaient cloués au sol et nos déplacements étaient limités. Aujourd'hui, la reprise du tourisme que l'on constate reste inégale : le covid n’a pas dit son dernier mot et la guerre en Ukraine n’est pas sans conséquences. Sortons nos cartes.

À partir du 1er juin, il sera possible de prendre les trains régionaux dans toute l’Allemagne avec un billet mensuel de 9 euros. Présenté comme une mesure de pouvoir d’achat, ce ticket vise aussi à réduire l’usage de la voiture et la dépendance aux hydrocarbures russes. L’occasion de vous parler du train, qui au XXIe siècle semble promis à un bel avenir. Sortons nos cartes !

En dépit de l’opposition de la Hongrie et de la Slovaquie, l’embargo sur le pétrole russe est acté. Les Européens, qui cherchent d’autres producteurs d’or noir, regardent désormais vers les États-Unis, le Venezuela, la Norvège et les pays du Moyen-Orient. L’occasion de vous emmener au bord du détroit d’Ormuz, premier passage de cargos pétroliers au monde.

La météo du monde version ARTE : un coup de projecteur sur un élément important de l’actualité internationale en train de se produire.

Depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, la mer Baltique est devenue un espace maritime sous tensions, caisse de résonnance de la guerre. Afin d’en comprendre les grands enjeux, Émilie Aubry embarque à Gdansk, 24 heures durant, à bord d’une frégate militaire de la Marine nationale française, pour une édition spéciale du "Dessous des cartes". Bordée par la Pologne, frontalière de l’Ukraine, par les États Baltes, qui avaient dénoncé l’impérialisme poutinien dès 2014, par Kaliningrad, cette enclave russe en Europe, mais également par la Suède et la Finlande, qui ne veulent plus rester neutres et souhaitent intégrer l’Otan, la mer Baltique est devenue de fait un "nœud géostratégique", comme l’a rappelé le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022. Au programme de ce numéro spécial du Dessous des cartes, à bord de la frégate déployée dans le cadre d’une mission sous commandement de l’Otan : des interviews avec l’équipage, qui vit au quotidien le retour de la guerre

Biden à Varsovie, Poutine à Moscou : deux dirigeants, deux discours. Poutine et son récit récurrent d’un Occident qui le force à prendre les armes ; Biden rappelant la violation par la Russie des frontières d’un État souverain, l’Ukraine. Biden n’a pas choisi Varsovie par hasard : la Pologne a elle aussi subi l’impérialisme russe, est un pilier de l’Otan et vit aux portes de la guerre.

Dans son discours annuel à la nation, Vladimir Poutine a aussi évoqué le combat contre un Occident dénoncé comme décadent, où "la pédophilie deviendrait la norme (…) et où les mariages homosexuels seraient bénis". L’occasion pour nous de zoomer sur ces pays qui, s’ils ne criminalisent pas l’homosexualité, compliquent à l’extrême la vie des homosexuels. Sortons nos cartes.

Depuis le Brexit, la frontière nord-irlandaise empoisonne les relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. L’accord scellé à Londres le 27 février devrait changer la donne en révisant le protocole qui permettait à l’Irlande du Nord de faire partie du marché unique tout en ayant quitté l'UE, un statut hybride à l'origine de vives tensions. Pour en comprendre les racines, sortons nos cartes.

TikTok sert-il les intérêts du régime de Xi Jinping ? La Maison blanche a interdit à ses fonctionnaires de télécharger l’appli chinoise, suivie par le Canada et les institutions européennes. En Inde, elle est totalement interdite depuis 2020 ; à Taïwan, on envisage de faire de même. TikTok tente de calmer le jeu, mais la tech chinoise est bel et bien sous le contrôle du pouvoir…

Panique à Zurich avec l’effondrement en bourse de la banque Crédit Suisse, lâchée par son principal actionnaire alors qu'elle rencontre une série de difficultés. Autre actualité : la Suisse a préféré détruire du matériel militaire acheté au Royaume-Uni dans les années 1960 plutôt que de l’envoyer aux Ukrainiens. Et ce au nom de sa neutralité.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, des millions de Russes continuent de soutenir Vladimir Poutine, leur chef d’État. Mais que pensent-ils vraiment de cette guerre ? Comment la perçoivent-ils ? Émilie Aubry s’entretient avec Ksenia Bolchakova, journaliste d’investigation russe. Auteure d’un film et d’un livre co-signés avec Veronika Dorman, "Un peuple qui marche au pas : les Russes sous Poutine", elle raconte la préparation d’une telle enquête dans un pays où la liberté de presse se meurt, ainsi que les mécanismes d’endoctrinement savamment mis en place dès le plus jeune âge par l’éducation et les médias de propagande. Quels sont les risques encourus par les journalistes en Russie ? Comment Poutine justifie-t-il la guerre en Ukraine auprès du peuple russe ? Comment s’exerce l’endoctrinement et le conditionnement des Russes à l’échelle d’un pays aussi immense ? Comment une véritable culture de la violence s’instille-t-elle dans la société russe et ce, dès le plus jeune âge ?

Drapeau, monnaie, armée : Taïwan a presque tout d'un État indépendant. Mais cette île, attachée à sa souveraineté, ne dispose pas de siège aux Nations unies et sa reconnaissance internationale est quasi inexistante. Pékin, qui la revendique comme l'une de ses régions, s'emploie à rogner ses relations diplomatiques par tous les moyens. Quelques mois avant les élections présidentielles taïwanaises de janvier 2024, le magazine géopolitique d'ARTE consacre un numéro spécial à ce territoire revenu au centre de l'actualité depuis l'invasion russe de l'Ukraine. Cette violation des frontières incitera-t-elle Pékin à franchir la ligne rouge et à récupérer cette île rebelle, qui la toise de l'autre côté du détroit de Formose ? Sur cette bande maritime de 160 kilomètres de large, les exercices militaires chinois d'avril 2023 ont rappelé que la région pouvait basculer à tout moment dans la guerre.

Alors que le monde est désormais secoué par deux grands conflits : l’invasion russe de l’Ukraine ainsi que la guerre entre le Hamas et Israël, certains redoutent une escalade à plus grande échelle. Ces conflits risquent-ils de se généraliser ? Pierre Grosser, historien et auteur de l’ouvrage collectif “Histoire des relations internationales de 1900 à nos jours” nous éclaire sur la situation. Depuis la riposte d’Israël à Gaza suite à l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 sur son sol, le spectre d’une intervention du Hezbollah libanais et de l’Iran en soutien au Hamas a été agité. Va-t-on assister au retour de guerres à haute intensité ? Quelles sont les différences entre les deux grands conflits du moment, Russie-Ukraine et Hamas-Israël ? Quel rôle diplomatique pour les nouvelles puissances du Moyen-Orient ? Et pour la Chine ? Comment les réseaux sociaux et la diffusion des images en instantané changent-ils la façon de vivre la guerre ? Émilie Aubry s'entretient avec Pierre Grosse

Cartes et reportages à l’appui, un numéro spécial du magazine géopolitique d’ARTE consacré au détroit de Gibraltar, point de contact névralgique entre les deux rives de la Méditerranée.

Pour sa visite en France, le pape a préféré la petite cathédrale d'Ajaccio au gigantisme somptueux de Notre-Dame de Paris, François choisissant d’ignorer les dizaines de chefs d’État, rois et reines venus célébrer la réouverture de l'édifice après cinq ans de travaux. Le pape étant lui aussi un chef d’État – un État minuscule, certes, mais très influent. Sortons nos cartes.

Donald Trump a décrété l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique pour “repousser l’invasion désastreuse [du] pays”. Résultat : des millions de Mexicains sans papiers devraient être expulsés, tandis que les candidats à l’immigration venus de toute l’Amérique latine sont bloqués. L’interdépendance des économies états-unienne et mexicaine profite pourtant aux deux pays. Sortons nos cartes.

Donald Trump avait annoncé une augmentation de 25 % des droits de douane pour le Mexique et le Canada, et de 10 % pour la Chine - "la guerre commerciale la plus bête du monde", selon le Wall Street Journal. Le président américain a finalement fait machine arrière et suspendu les hausses visant ses voisins. Que s’est-il passé ? Probablement une sorte de retour au réel...

Le projet de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et d'en faire la "Riviera du Moyen-Orient" après avoir déplacé les Palestiniens a suscité les plus vives réactions – en particulier en Jordanie, en Égypte et en Arabie Saoudite. Il convient de démontrer, par le rappel du droit et de l’histoire, pourquoi le président de la première puissance du monde ne devrait pas dire cela.

Friedrich Merz, le très probable prochain chancelier allemand, assume un discours volontariste dans le domaine militaire et appelle à accélérer l’Europe de la Défense. Il souhaite aussi retisser le lien avec la France et compte jouer la carte polonaise, son autre grand voisin. Quels seraient les atouts de ce trio européen, Berlin-Varsovie-Paris ? Sortons nos cartes.

C'est une rupture fondamentale : en visite à Washington, Volodymyr Zelensky, président d'un pays agressé par une dictature, a été accusé d’être un faiseur de guerre. À cette séquence surréaliste, les Européens ont répondu par un sommet exceptionnel à Londres autour du président ukrainien. Retour sur un week-end où, selon les mots du premier ministre britannique, "tout a changé".

Donald Trump a annoncé la mise en place de droits de douane à 20 % pour l’intégralité des produits importés de Chine. Pékin a riposté avec une série de taxes allant jusqu’à 15 % sur des produits agricoles américains, notamment le blé, le porc et le soja. Mais au-delà de cette guerre commerciale, la Chine doit affronter des difficultés économiques structurelles. Sortons nos cartes.

Nouvelle ère en Syrie après la chute de la dictature Assad, conflit israélo-palestinien, affaiblissement de l'Iran et du Hezbollah libanais : le Moyen-Orient est entré dans une période de profonds bouleversements. Situés en bordure du détroit d’Ormuz, les Émirats arabes unis sont amenés à jouer un rôle majeur dans la recomposition de la région. Dans ce moment historique, les monarchies du Golfe affirment leurs ambitions : imposer la création d'un État palestinien sans le Hamas et faire de la région le "monde de demain" grâce à un nouveau modèle de puissance – un régime autocratique islamique, mais ouvert aux autres religions, aux autres nationalités et aux investissements venus du monde entier, notamment dans les secteurs de la tech, de l'IA et des énergies renouvelables, le tout grâce à l'argent du pétrole. Pour mieux comprendre ce qui se joue sur ce territoire, Émilie Aubry s'est rendue à Abu Dhabi.