One Day, One Fate

Chanteur et comédien, Patrick Bruel a toujours été animé par l'ardent désir de réussite, le puissant besoin de plaire, l'envie de prouver qu'il est un artiste complet. Dès ses débuts, il a su construire une relation forte avec ses fans au point qu'il a fallu inventer un terme pour qualifier le phénomène qu'il était devenu dans les années 1990. On parlait alors de « Bruelmania ».   Ce tourbillon aurait pu tout emporter, lui faire perdre pied, mais il a su résister et rebondir. Depuis près de 40 ans, il occupe le devant de la scène artistique et collectionne les succès dans la chanson, au cinéma et au théâtre et pourtant il y a toujours chez lui cette crainte de ne pas être légitime.

Jean-Paul Belmondo a tourné près de 75 films avec les plus grands cinéastes, tenu dans ses bras les plus belles actrices et joué dans une trentaine de pièces de théâtre. Roi du box-office, icône de la Nouvelle Vague, cascadeur hors-norme, acteur caméléon capable de passer de Jean-Luc Godard à Gérard Oury, d'A bout de souffle à L'As des as.

Patrick Poivre d’Arvor a commencé à rêver très tôt à une vie d’aventure. Dès l’âge de 7 ans en réalité… Sans savoir à ce moment-là qu’elle emprunterait la voie du journalisme. La lecture a nourri son imaginaire et sa détermination à échapper au milieu dans lequel il grandissait. Cette idée d’un destin hors norme ne l’a plus jamais quitté… Il a tout mis en œuvre pour y parvenir, en travaillant évidemment mais aussi en cultivant la différence et en soignant les apparences. Comment Patrick Poivre d’Arvor est-il devenu l’un des journalistes les plus influents, à la tête du 20 heures pendant vingt-huit ans, sur Antenne 2 puis sur TF1 ? Quel a été le prix à payer de cette exposition médiatique si forte pour lui et pour ses proches ? Enfin, de quelle manière la présentation du journal télévisé a-t-elle pris fin le 10 juillet 2008 ? Ce sont quelques-uns des chapitres d’une vie où le romanesque et le tragique se mêlent. À l’issue du film, Patrick Poivre d’Arvor répond aux questions de Laurent Delahousse.

Maître-nageur solidaire des migrants, chirurgien, magistrat, vigile confronté à la détresse sociale, Vincent Lindon incarne au cinéma des êtres dont il se nourrit. Il leur donne vie en y mettant beaucoup de lui-même, de sa fougue, de ses colères, de son intuition et de sa sensibilité.

Les Choses de la vie, César et Rosalie, Vincent, François, Paul et les autres, Nelly et Mr. Arnaud : tous ces films, signés Claude Sautet, ont laissé des traces profondes dans les mémoires, à cause de leur atmosphère, de leur ton inimitable, de leurs personnages inoubliables malmenés par les aléas de la vie.

C'était une figure familière à tous les Français : regard expressif, bouille ronde, voix grave, nature généreuse et caractère entier. Bernard Blier (1916-1989) était une «gueule» de cinéma. Avec 180 films et une trentaine de pièces de théâtre, il s'est taillé une place solide dans le paysage artistique : le premier des seconds rôles, capable de tout jouer, les roublards, les cyniques ou les braves types. Derrière l'acteur se cachait une personnalité «façon puzzle», comme aurait pu dire son ami Audiard, plus angoissée qu'il n'y paraît, plus noir qu'on ne le penserait. À l'aide de témoignages inédits et d'archives rares, révélations sur la face cachée de Bernard Blier.