Interrogé derrière une batterie, puisqu'il a essayé d'être batteur, dans les studios Ferber à Paris, Antoine de Caunes se confie sur toute sa première vie cathodique. En effet, à moins de 25 ans, il était propulsé comme le seul média télévisuel d'une nouvelle culture naissante, de Chorus aux Enfants du rock, jusqu'à Rapido.

Dès 1987, l'enfant du rock Antoine de Caunes s'autorise à repousser les frontières de la bien-pensance en devenant ce clown cathodique que la jeunesse française plébiscitera à travers l'émission Nulle part ailleurs sur Canal+. Ses personnages de Didier l'embrouille ou Pine d'huître, ou encore sa séquence délirante avec Django Edwards restent dans les mémoires télévisuelles.

Après avoir atteint le toit du monde de la télévision, Antoine de Caunes a envie d'ailleurs, de jouer sur d'autres plateaux. Le cinéma lui tend les bras. Il revient sur les conditions dans lesquelles il a été happé par cet autre univers, ses réussites et ses échecs. Entre 2001 et 2008, il réalisera quatre films.

Antoine de Caunes revient sur le choc de son départ du Grand Journal en 2015 qui aura des conséquences insoupçonnées dans sa vie. Il parle de ses problèmes de dépression, du deuil de ses parents, pionniers de l'ORTF, de son hyperactivité, aussi, qui le maintien à flot, de ses multiples projets, de ses espoirs et de ses rêves. Elisabeth Quin, Bruce Springsteen ou encore Philippe Djian, évoquent le personnage Antoine de Caunes et l'homme privé, forcément plus complexe que son image.