Entre eux, ils se surnomment «la caillera», la racaille en verlan. A 8 ou 12 ans, ils forment déjà une bande de petits truands, régulièrement pris la main dans le sac à voler des auto-radios. Navarro, qui enrage silencieusement devant tant de jeunesse gâchée, se contente de renvoyer ces petits drôles à la rue. Gaby, un vieil ami du commissaire, éducateur de la DDASS, parvient à convaincre Kaffy, l'un des gamins, de regagner le droit chemin. Peu après, Gaby est assassiné, ainsi que son protégé. Navarro soupçonne Freddy, le caïd de la bande, un jeune homme de 20 ans, d'avoir voulu montrer ce qu'il est capable de faire. Reste à rassembler des preuves...

Un marchand de tableaux est retrouvé mort, le visage brûlé, dans l'atelier de sculpture sur métaux de sa femme, Laura. Au moment du crime, Laura et les deux enfants du couple, Céline, 12 ans, et Raphaël, 2 ans, étaient présents. Très choqués, ils ne sont pas d'une grande aide pour Navarro. Navarro hésite entre la piste d'un règlement de comptes entre associés ou l'issue d'un conflit familial. Mais bientôt, Corinne, la fille aînée du couple, apparaît et déclare que le petit Raphaël est son fils.

Navarro peut être fier de lui. Ce n'est pas tous les jours qu'on prend en flagrant délit un truand du calibre de Jacky Kortez. Au commissariat, toute l'équipe s'en félicite. Mais cette joie collective est de bien courte durée. En effet, le lendemain de cet exploit, Auquelin est enlevé par un complice du malfrat. Le ravisseur ne tarde pas à faire savoir à Navarro qu'il exécutera son prisonnier s'il n'obtient pas la libération de Kortez dans les 24 heures. Navarro tente de gagner du temps. Il s'emploie à localiser la cachette des malfaiteurs. De leur côté, les «mulets», soumis à une terrible pression, se lancent sur plusieurs pistes pour découvrir des indices et sauver leur collègue et ami au plus vite...

Un tueur fou rôde dans les rues de Paris. Il s'en prend exclusivement à de jeunes touristes américains. Il les étrangle et signe chaque meurtre d'une morsure profonde qui arrache un morceau de chair. Aussi la presse a-t-elle tôt fait de le surnommer le «loup-garou». Le meurtrier compte déjà 19 victimes à son actif et les hommes du commissaire Navarro n'ont pas relevé le moindre indice. Sylvie Varnier, une spécialiste européenne des tueurs en série, est affectée auprès de Navarro pour guider ses recherches. La jeune femme réussit à tracer un portrait de l'assassin. Elle le décrit comme «un beau gosse instable, qui séduit ses victimes avant de les exécuter». Le diagnostic est juste, mais ne suffit pas. Navarro veut des résultats concrets...

Laura Marcos, une nouvelle stagiaire, vient renforcer l'équipe de Navarro. Elle va faire l'apprentissage de son métier à Barbès, quartier aussi bouillonnant que cocasse. Alors qu'une vague de froid s'abat sur Paris, Navarro reçoit la visite d'un clerc de notaire. C'est ainsi qu'il apprend qu'il hérite d'un studio situé précisément à Barbès. Il se trouve que ledit studio est occupé par Sally, une jeune femme qui fait profession de ses charmes. Le commissaire comprend bien vite qu'il est désormais passible d'une inculpation pour proxénétisme. Un peu plus tard, Sally est retrouvée assassinée chez elle. Navarro est la dernière personne à l'avoir vue...

Marco aux doigts de fée», un repris de justice rangé des cambriolages et devenu un paisible cafetier, est passé à tabac, une nuit, par trois truands masqués. Inquiet, il demande à Navarro, une vieille connaissance, d'assurer sa protection. Barrada et Bain-Marie se placent en faction devant son petit bistrot. Mais la fatigue est la plus forte. Bain-Marie s'assoupit. Les agresseurs reviennent. Dans l'échauffourée, le fils de Marco, Thomas, 5 ans, trouve la mort. Mis à pied, Bain-Marie tente de retrouver les assassins. Navarro redoute que son fidèle «mulet» ne tente de se faire justice à lui-même. Un premier cadavre semble lui donner raison...

Voilà un an que Navarro traque Guélize, un gros bonnet de la drogue, et il est sur le point de voir aboutir ses efforts. Une fausse manoeuvre de Blomet et Auquelin compromet la réussite de l'opération. En même temps, le cadavre d'une fillette, surnommée de son vivant «la souris», est retrouvé en banlieue. Le commissaire se voit contraint de délaisser pour un temps Guélize afin de tirer cette affaire au clair. Le crime, en effet, est revendiqué par deux, puis trois personnes. C'est trop, pense Navarro, dont les soupçons s'aiguisent. Les témoins, locataires d'une vieille maison perdue au milieu d'une cité et promise à la démolition, semblent s'être ligués contre lui. Dans le but, peut-être, de protéger quelqu'un...