Stupéfiant !

On les appelle « courtisanes », « demi-mondaines », « filles de joie », « cocottes », « grandes horizontales »… À la fin du XIXe siècle, Paris compte d'innombrables prostituées. Des femmes qui fascinent les artistes de l’époque. De Manet à Picasso, en passant par Degas ou Toulouse-Lautrec, ces muses d’un genre nouveau leur inspirent les plus grands chefs-d’œuvre. Tous les écrivains, de Zola à Maupassant, content la splendeur et les misères des courtisanes. À l’occasion des expositions « Toulouse-Lautrec, résolument moderne » au Grand Palais et « Degas à l’Opéra » au musée d’Orsay, ce documentaire de 90 minutes raconte la place centrale qu’ont joué ces femmes dans le développement de la peinture et de la littérature modernes.

C'est un petit quartier parisien, presque un village autour de son clocher, mais dont le nom résonne dans le monde entier : « Saint-Germain-des-Prés », quatre mots qui agissent aujourd'hui comme un aimant autant qu’un repoussoir. Il y a bien sûr la mythologie germanopratine : Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Juliette Gréco, Boris Vian, les clubs de jazz, les cafés littéraires, la fête, la liberté… Mais pour ses détracteurs, c’est surtout une légende dont profitent aujourd’hui les marchands de luxe et quelques intellectuels médiatiques. « Germanopratin » serait surtout devenu synonyme d’« élite déconnectée ». Au cours du film, Léa Salamé rencontrera Alain Souchon, Etienne Daho, Liliane Rovère, Pierre Arditi ou encore Frédéric Beigbeder pour comprendre comment cette histoire, réelle ou affabulée, imprègne toujours les imaginaires, et s’il existe un Saint-Germain… d’après Un film d’Elise Le Bivic et Guillaume Auda.

La figure de Jésus ne cesse de fasciner les artistes. Qu'ils soient cinéastes, chanteurs ou romanciers, ils sont nombreux à avoir créé dans leurs oeuvres des interprétations de Jésus. Léonard de Vinci, Martin Scorsese, Jean-Sébastien Bach et Johnny Halliday en ont tous fait une superstar ! Son image, son mystère, son symbole, sa face christique et sa face caché font de lui un artiste à part entière. L'art, y compris contemporain, a même largement pris ses libertés sur la figure de Jésus à travers des créations parfois provocatrices et controversées.

De Shakespeare à Molière en passant par Charlie Chaplin, Gainsbourg, Colette et les Drag Queens, les travestis ont frayé leur chemin dans la clandestinité avant d’embrasser la lumière. A l’abri sous les ors de Versailles, de la Comédie-Française ou de la vénérable Académie, ces mâles au féminin ou ces femmes en pantalon, ont peu à peu dépassé leur statut de paria pour devenir une source d’inspiration. La figure du travesti, extravagante et ambigue, a d’abord fait rire avant de faire réfléchir et convoque à sa manière un autre genre. Dans ce documentaire, Léa Salamé part à la rencontre notamment de Didier Bourdon, Erik Orsenna et Bambi, les «créateurs» de Madame Arthur.

Le scandale de l'affaire Matzneff pose la question des relations que les artistes et les écrivains entretiennent avec le désir de la jeunesse et la représentation du corps adolescent. De Balthus à la Lolita de Nabokov, de l'Antiquité grecque à André Gide, de Gainsbourg à Gabriel Matzneff, l'art peut-il tout se permettre ? L'imagerie du corps adolescent doit-elle être réglementée ? Les artistes des années 70 et 80 ont-ils participé aux dérapages que la libération de la parole révèle depuis quelques années ? Ce documentaire retrace l'histoire de l'art et des adolescents et la façon dont les bouleversements de la société influencent le regard porté sur ces représentations.

Musées et cinémas fermés, tournages et répétitions interrompus, festivals et concerts annulés : la culture en France est à l'arrêt depuis le 17 mars 2020. Du jamais vu dans l'histoire de l'Humanité. Pourtant, pendant le confinement, elle est apparue essentielle à tous. Impacté lourdement par la crise du Covid-19, le secteur artistique cherche aujourd'hui à se réinventer et à "enfourcher le tigre", selon l'expression du chef de l'Etat. Les créateurs veulent croire que l'Art est une partie de la solution. Les professionnels de l'industrie culturelle et les artistes ont confié à Léa Salamé leurs craintes, leurs angoisses mais aussi et surtout leurs idées et des perspectives pour l'avenir.

Soixante ans après la sortie du film "Les 400 Coups", un nouveau public a découvert le cinéma mythique de François Truffaut pendant le confinement. Le réalisateur y évoque, comme dans ses autres films, des thèmes qui lui sont chers comme son récit de l'enfance, sa passion des femmes et sa vision de l'homme. Ce documentaire révèle, à travers les témoignages de ceux qui l'ont fréquenté, ceux qui l'ont analysé et ceux qui l'ont passionnément aimé, un regard neuf sur l'oeuvre d'un réalisateur plus que jamais intemporel.

Il existe des lieux paradisiaques où l'art et la nature ne font plus qu'un. Ces paradis perdus ont nourri l'imagination des artistes qui y ont trouvé refuge. Ainsi, les îles vierges des Marquises ont servi de décor aux plus belles oeuvres de Paul Gauguin. À Marrakech, les couleurs des étoffes et les épices ont inspiré Yves Saint Laurent. De la forêt tropicale brésilienne aux îles grecques en passant par le désert du Chihuahua au Texas, ce documentaire part à la découverte de ces édens artistiques qui ont permis aux créateurs de donner libre cours à leur démesure afin de transformer leurs créations.