Contes de Sport

Au début des années 60, un jeune boxeur originaire de la ville de Louisville, dans le Kentucky, terrorise toute l’Amérique. Vidéo. Son nom, Mohamed Ali. 1m91 pour 100 kilos de muscle, de puissance et d’esquive, un combo dévastateur qui remporte ses 30 premiers combats en professionnel, dont 22 par KO de son adversaire. Les débuts effrayants d’un monstre et d’une gueule aussi grande que son talent, d’un boxeur, né pour dominer son sport.

Au milieu des années 90, un jeune lycéen, fils d’un ancien basketteur pro lui aussi, débarque en NBA, quelques semaines seulement après avoir fêté ses 18 ans. Un phénomène qui rappelle étrangement le meilleur joueur de l’époque, par son comportement, son style, son éthique et ce besoin féroce de gagner. Il s’appelle Kobe Bryant, les fans l’appellent Kobe, le potentiel est là, la ligue s’attache rapidement à l’héritier proclamé du showtime des Lakers de la décennie précédente. Une énergie débordante, des qualités physiques ahurissantes, du talent plein les mains pour un ovni de la balle orange qui va très très vite se faire un nom, dans la ligue la plus spectaculaire de la planète.

Le 14 juillet est souvent synonyme de soleil, d’une fête nationale célébrée sur les Champs, et accompagné d’une belle étape de montagne. Le 14 juillet 2019 pourtant, les fans de Roger Federer n’avaient rien à célébrer et la chaleur écrasante d’un mois de juillet caniculaire n’aura pas suffi pour sécher leur larmes. Ce soir-là, après un combat d’anthologie contre Novak Djokovic, et quasiment 5h d’un tennis magnifique qui vient couronner l’une des plus belles rivalités de l’histoire de ce sport, le suisse est vaincu. 4h55, un nouveau record pour une finale de Wimbledon après les 4h48 de sa finale contre Rafa en 2008. Mais Roger a perdu. Son dernier coup droit nous a fait une Ramos 2012, là-haut dans les étoiles, la balle n’est jamais revenue et l’opportunité d’un dernier Grand Chelem avec elle. Interview Roger. Là-haut, les dieux du tennis ont compris que c’était bientôt la fin, en bas, Roger a les yeux dans le vide et voit le serbe se rapprocher de plus en plus de son record de titres e