En 1936, Béatrice Bernard, accusée d'avoir empoisonné son mari à l'arsenic avec l'aide de son frère Gédéon, est acquittée au terme d'un troisième procès ordonné par la Cour suprême du
.. show full overview
En 1936, Béatrice Bernard, accusée d'avoir empoisonné son mari à l'arsenic avec l'aide de son frère Gédéon, est acquittée au terme d'un troisième procès ordonné par la Cour suprême du Canada. Deux fois auparavant, la veuve a été reconnue coupable. La première condamnation est cassée le matin même où la sentence de mort devait être exécutée; les aveux de l'accusée auraient été obtenus sous la contrainte. Au deuxième procès, la Couronne a déposé de nouvelles preuves, elle est encore une fois jugée coupable et condamnée à mort. Au troisième procès, la défense réussit à la disculper grâce au témoignage inédit d'un expert. Cette affaire a défrayé la chronique pendant quatre ans.