En Arctique, le réchauffement climatique se produit à un rythme deux à trois fois plus rapide que sur le reste de la planète, l’extension de la glace de mer a reculé de 7.2 % cette
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En Arctique, le réchauffement climatique se produit à un rythme deux à trois fois plus rapide que sur le reste de la planète, l’extension de la glace de mer a reculé de 7.2 % cette dernière décennie. Ces éléments sont liés à l’activité humaine et l’exploitation croissante de ces terres et pourraient mener à de nombreux problèmes.
En effet, la fonte des glaciers rend l’exploitation de la zone envisageable et les projets de routes maritimes se multiplient en Arctique. Des usines voient aussi le jour, ce qui induit d’importantes conséquences sur le climat et la biodiversité avec le risque de fuite de pétrole comme ce fut le cas en Russie en mai où 20 000 tonnes d’hydrocarbures ont été déversé dans les sols et rivières. De surcroît, ces usines émettent des tonnes de mercure dans l’atmosphère qui est retenu dans les plantes puis déversé dans les rivières.
L’exploitation de l’Arctique représente donc un risque pour la santé avec la présence de mercure dans la chaîne alimentaire mais aussi pour les animaux. En effet, certaines espèces se voient menacées de par la disparition de leur habitat naturel et d’autres arrivent dans la zone et bouleversent la chaîne alimentaire. Les effets de l’activité de l’homme en Arctique sont d'autant plus visibles à Longyearbyen, la ville la plus au Nord de la planète où la température a augmenté de dix degrés en trente ans et où l’eau ne gèle plus alors qu’il y avait jusqu'à un mètre de glace auparavant. Les avalanches, pluies diluviennes et glissements de terrains et feux de forêts sont également de plus en plus courants et les conséquences liées à la fonte du permafrost pourraient être dramatiques. Aucun décret n’a été pris dans ce village malgré la visite de plusieurs dirigeants tels que Hillary Clinton.
Les prévisions suggèrent que l’océan Arctique pourrait être dépourvu de toute glace l’été dès 2030. A ce jour, l’Arctique n’est protégé par aucun règlement international contrairement à l’Antarctique.