Nos portefeuilles et nos comptes bancaires sont la cible d'une nouvelle génération d'escrocs. À l'aide des technologies les plus sophistiquées, souvent structurés en réseaux bien
.. show full overview
Nos portefeuilles et nos comptes bancaires sont la cible d'une nouvelle génération d'escrocs. À l'aide des technologies les plus sophistiquées, souvent structurés en réseaux bien organisés, ils ont mis en point des pièges qui peuvent coûter très cher à leurs victimes.
En 2015, au niveau européen, près d'un million de faux billets a été retiré de la circulation. Un chiffre en hausse de 25% en 2 ans. Pour lutter contre la contrefaçon de notre monnaie, pourtant réputée infalsifiable, toutes les polices de la zone euro se sont dotées d'unités spéciales. Nous avons notamment suivi les enquêteurs de l'office central de répression du faux monnayage (OCRFM). Après plusieurs mois d'investigation, ils ont arrêté un faussaire qui avait imaginé un système ingénieux, avec des jolies filles en guise d'appât pour écouler ses faux billets dans les magasins.
Pour s'approvisionner en fausses coupures, certains délinquants utilisent le « dark net », la face cachée d'Internet. Mais sur ce gigantesque marché noir caché dans les profondeurs du web, on peut également acheter, en quelques clics, des coordonnées bancaires piratées. En 2015, les comptes de plus d'un million de Français ont été débités frauduleusement : un braquage virtuel de 400 millions d'euros !
Planques, filatures, écoutes téléphoniques... avec les services de police et de gendarmerie spécialisés, nous avons remonté la piste de plusieurs réseaux criminels...