Le CinématoGrapheur

Nous allons passer en revue les possibilités du langage cinématographique afin de comprendre un peu mieux comment un réalisateur peut les utiliser pour donner du sens à ce qu’il filme et non pas juste parce que ça a l’air cool à l’écran.

Nous allons voir comment Sam Mendes traduit par la mise en scène l’enfermement de ses personnages, comment il travaille le culte de l’image et la face cachée du rêve américain ainsi que le dialogue de la couleur rouge au sein du film.

Nous allons voir comment Ridley Scott travaille en souterrain d’un film de monstre hyperréaliste, un discours politique sur l’Angleterre et les Etats-Unis des années 70, mais aussi et surtout une réflexion sur la maternité et le refoulé sexuel de son héroïne Ripley.

Nous allons voir comment Steven Spielberg, sous couvert d’un film à l’action effrénée et reprenant les grands classiques des années 50, va poser à travers sa mise en scène, une réflexion sur l’ombre et la lumière, sur le double et ainsi sur le cinéma lui-même.

Ceci est un addendum/deuxième partie à l'épisode 3. Si dans la première partie nous nous avions décortiqué en profondeur la mise en scène de Spielberg, ici, nous étudierons plus les apports et l'univers de George Lucas au film.

Si Casino Royale n'a pas un très bon réalisateur aux commandes, son scénariste, lui, a réussi à faire le travail pour deux. Il a transformé ce renouveau de franchise en une suite de métaphores sur la naissance et l'éducation de son personnage principal afin de le faire renaître sous nos yeux en un personnage 2.0 prêt à affronter ce nouveau millénaire.

Rafik Djoumi me rejoint aujourd'hui pour présenter cette analyse d'Incassable que nous avons conceptualisée ensemble. Incassable, bien en avance sur son temps, avait déjà à l'époque décortiqué le genre du superhéros de façon quasi-kubrickienne, en y ajoutant une dimension mythologique et spirituelle qu'on n'avait jamais vu avant au cinéma dans un blockbuster.

Split est un film qui a divisé les gens. Certains voyaient le grand retour de Shyamalan au film plus intimiste mais radicalement différent de ses premiers, d'autres ne l'ont juste pas apprécié à sa juste valeur. Certes, il ne s'agit pas d'un grand film, mais il recèle néanmoins des trésors de mise en scène que je me fais un plaisir de vous faire découvrir dans cette vidéo que j'ai adorée faire, car je ne me doutais pas que ce film était aussi riche !

Conclusion d'une histoire débutée 19 ans plus tôt avec Incassable, Glass est l'aboutissement formel d'une vision artistique extrêmement personnelle de son auteur, M. Night Shyamalan. Globalement assez décrié (étrangement surtout par les cinéphiles), ce film, qui pêche en effet sur certains points, s'avère en fait d'un immense profondeur, infiniment plus complexe, tant au niveau thématique, visuel, stylistique et philosophique que ce que j'aurais imaginé avant de concevoir cet épisode.

Après 4 mois de réécriture, deux semaines de montage et deux jours de soucis de copyright par Universal qui m'empêche de mettre plus de 20 secondes d'extraits à la suite (même entrecoupés, donc j'ai dû enlever ou raccourcir près de la moitié des extraits, je vous demande de pardonner mon abondance de face caméra, normalement, on voyait plus le film que moi à la base !), voici ENFIN cette première moitié de mon analyse fleuve de Jurassic Park !!! En espérant qu'elle vous plaira si vous lui donner le temps (oui, je sais, c'est long, mais j'ai déjà pas mal coupé !!!) Episode bis dans 2 semaines qui va clore l'analyse et permettre de mieux comprendre Spielberg face à l'industrie hollywoodienne.

Il y a ENCORE des choses à dire sur Jurassic Park ?? Eh bien oui ! Que ce soit à propos de son symbolisme psychalytico-biblique, de la place de Spielberg dans l'histoire du cinéma américain et de la façon dont il s'est mis à dos toute la critique entre 1975 et 1994. Mais les réflexions profondes que soulèvent le film font également écho à ce que dit Scorcese quand il dit que Marvel ce n'est "pas du cinéma", et on va aussi s'interroger là dessus. Beaucoup de vastes sujets qui vont je l'espère vous passionner autant que moi !

Découvrez comment Tim Burton met à profit l'esthétique qui lui est propre pour questionner les dérives de l'Amérique après une décennie passée sous la présidence de Reagan et comment il utilise la mise en scène de son film pour en dresser un portrait peu reluisant.

Première partie d'un double programme spécial Halloween (oui, 10 jours en retard je sais...) sur Candyman et son remake de 2021, qui sortira la semaine prochaine !

Deuxième partie d'un double programme spécial Halloween (oui, 20 jours en retard je sais...) sur les films Candyman !

@Le ciné-club de M. Bobine me rejoint pour décortiquer Qui veut la peau de Roger Rabbit, un film bien plus complexe qu'il ne paraît au premier abord, un film somme, une passation entre deux époques, entre le cinéma des années 40-50, le cinéma classique, et le cinéma moderne et technologique. Un film où Zemeckis va prendre son spectateur par la main pour l'emmener vers une nouvelle ère du ciénma, en brisant littéralement les murs qui séparent les époques. Un film fondamentalement réflexif, où la technologie même utilisée dans le film, la superposition d'images dessinées à la main avec un film sur pellicule, est reflétée en miroir dans la conception même du film et sa mise en scène, et nous allons voir comment tout ça sert le propos de son réalisateur pour former le film le plus métatextuel de l'histoire du cinéma.

On va voir comment Wes Craven infuse cette conscience de soi à la fois à travers l'histoire qu'il raconte et la façon même de la filmer, la réalisation, car sans lui, le film aurait été certainement très différent...

Rafik Djoumi me rejoint pour décortiquer ce monument qu'est Die Hard, comprendre comment il a inventé les années 90 à Hollywood et comprendre toute la symbolique cachée dans les images de McTiernan et sa réalisation architecturalement sociale.

Avec @VERSUS, nous mettons en parallèle deux blockbusters parlant de jeu-vidéo : Ready Player One et Free Guy. Deux films aux scénarios et aux intentions similaires, mais ayant un rendu drastiquement différent. Un parallèle qui va nous amener à réfléchir au Hollywood moderne et à cette ère nostalgique et référentielle que nous vivons depuis une dizaine d'années.

Avec @Le ciné-club de M. Bobine , nous décortiquons aujourd'hui pour ses 20 ans le plus beau film du monde, Le Voyage de Chihiro, pour en comprendre la portée symbolique, historique et cinématographique, en analysant la patte de Miyazaki, un artiste qui a un regard sur son pays, sur le monde, mais aussi et surtout sur le cinéma et le monde de l'animation au tournant du millénaire.

Décortiquons ensemble le langage cinématographique de James Cameron et ses grandes obsessions pour comprendre de quoi il nous parle, au delà de ce qui est écrit dans le scénario, dans Terminator, son premier film et dans toute sa filmographie.

Mise en scène, contes de fées, ésotérisme perse, occulte, psychanalyse jungienne, féminité, intertextualité, on va parler de beaucoup de choses dans cet épisode où Rafik Djoumi m'accompagne pour décortiquer l'incroyable film de Guillermo Del Toro : Le Labyrinthe de Pan.

Et si Spider-Man était un film d'auteur ? Redécouvrez le blockbuster de Sam Raimi à travers le prisme de son incroyable mise en scène : symbolique des couleurs et du reflet, travail de la crise d'identité, questionnement de l'amérique triomphante, il y en a pour tous les goûts !

Et si Spider-Man 2 était un film d'auteur ? Redécouvrez le blockbuster de Sam Raimi à travers le prisme de son incroyable mise en scène : symbolique de l'image et du reflet, travail de la crise d'identité, questionnement de l'Amérique triomphante et formalisme Russe, il y en a pour tous les goûts !

Spider-Man 3 est le reflet de sa propre conception et met ainsi en lumière tous les soucis de sa narration à travers sa réalisation, Sam Raimi anticipant ainsi tout ce que deviendra Marvel dans les 15 ans qui suivront. Quelque chose qui se cristallise dans Dr. Strange and the multiverse of madness (2022).

Découvrez la richesse de mise en scène de David Fincher en particulier dans Se7en (1996), qui permet de mieux comprendre le reste de sa carrière, mais également le propos qu'il développe sur la société à travers ses choix visuels.

Laissez vous porter par mes divagations autour du Nope de Jordan Peele que nous allons décortiquer pour retracer 145 ans de cinéma et deux millénaires d'obsession pour le spectacle en un seul film.

Ratelrock, la tasse avec un popotin, m'aide à décortiquer la mise en scène apparemment simple - mais d'une très grande complexité - de John Carpenter pour The Thing. Vous risquez d'être surpris.es par tout ce que vous n'aviez pas vu !

Découvrez la richesse de mise en scène de Christopher Nolan (et ses limites) en particulier dans Le Prestige (2006), qui permet de mieux comprendre le reste de sa carrière, mais également le propos qu'il développe ici sur les artistes et l'éthique de l'utilisation de la technologie au cinéma.

Jérémie Périn, qui sort son film Mars Express aujourd'hui, s'est prêté au jeu de parler de ses moments de mise en scène préférés dans les films (ça va de Friedkin à DePalma en passant par Coppola) et de ce que ça symbolise pour lui pour qu'on puisse ensuite décortiquer tout ce qu'il a essayé d'injecter dans Mars express pour vous donner des clés pour mieux comprendre son super film qui fait partie sans souci de mon top 5 de l'année !!

Anticipation, références et faux semblants du film de Spielberg pour comprendre à quel point sa fin nous ment.

Donnie Darko n'est pas un film sur le voyage dans le temps ! Et découvrez pourquoi.

Petit guide de lecture de Love lies bleeding, la dernière production A24 qui est dans mon top 5 2024. Vous pouvez regarder la première partie de cette vidéo sans souci avant de voir le film et la deuxième, où je le décortique en profondeur, après l'avoir vu. Je tente ce nouveau format puisque j'ai eu la chance de pouvoir voir ce super film plusieurs fois avant sa sortie en France.