Chaque été, la Côte d'Azur accueille plusieurs millions de touristes, changeant ainsi de visage durant toute cette période. L'équipe du magazine propose de suivre, pendant trois mois, le quotidien des pompiers, des agents de la police municipale ainsi que du Samu. Interventions périlleuses sur d'impressionnants accidents, bataille contre un pyromane, confrontation à des personnes très alcoolisées... la saison s'avère particulièrement chargée pour ces professionnels, qui ont à cœur de permettre aux vacanciers de profiter de leur séjour en toute sécurité et d'éviter que celui-ci ne tourne au cauchemar.

Accueillant de nombreux touristes, la Côte d'Azur voit sa population sensiblement augmenter chaque année durant la période estivale. Une situation qui contribue à augmenter les problèmes de sécurité. Pendant plusieurs mois, le magazine a filmé le quotidien des hommes et des femmes qui travaillent dur pour y faire face. Ainsi la police municipale de Mandelieu-la-Napoule traque nuit et jour les délinquants qui pourraient gâcher le séjour des vacanciers. A Antibes, les pompiers viennent en aide aux touristes en détresse tandis que le Samu de Fréjus intervient sur des accidents de la route.

Chaque jour, dans le Pas-de-Calais, les services d'urgence reçoivent des centaines d'appels de détresse. Accidents domestiques ou de la circulation, incendies... sur le terrain, les pompiers sont généralement les premiers à intervenir. Les médecins du Samu prennent le relais quand le pronostic vital est engagé. Qui sont ces hommes et ces femmes qui sauvent la vie des autres ? Sur les routes d?Arras et de Saint-Omer notamment, leur quotidien a été suivi, de jour comme de nuit.

Compiègne, à 90 km de Paris. Une ville moyenne avec son centre-ville historique et en périphérie ses cités sensibles avec leur cortège de trafics, de violences et d'incivilités. Pour assurer la sécurité des 40000 habitants le maire ne regarde pas sur les moyens. Son crédo : la tolérance zéro. Ainsi, 28 policiers municipaux patrouillent, jour et nuit. Ils bénéficient d'une aide précieuse : 150 caméras observent les rues en permanence et traquent les délinquants. Des caméras qui filment en direct les agressions, les vols, les accidents... Elles permettent de voler plus vite au secours des victimes et aussi d'identifier et d'interpeller les auteurs de crimes et de délits.

Sur la carte, Méru est une banale bourgade de Picardie, à 40 minutes de Paris, entre des champs de betteraves et l'autoroute A16. Mais pour les gendarmes, c'est surtout l'une des villes les plus dangereuses du pays, classée dans les 15 premières Zones de Sécurité Prioritaires, au même titre que le Val Fourré et les Quartiers Nord à Marseille. Notamment à la Nacre, un ensemble de barres HLM où 50 % des habitants ont moins de 30 ans. Quarante nationalités s'y entassent, avec ou sans papiers.

L'autoroute du Sud-Ouest est l'une des plus fréquentée de France. Proche de la frontière espagnole, de l'océan atlantique et du bassin d'Arcachon, elle attire chaque année plusieurs millions d'automobilistes et de poids lourds. Pour assurer la sécurité des automobilistes, des gendarmes spécialisés patrouillent 24 h sur 24 : les pelotons autoroutiers. Pendant plus de six mois, des équipes de journalistes ont suivi ceux de Mios et de Mérignac, près de Bordeaux.

Depuis le 18 octobre, les Gilets jaunes, mouvement inédit né sur les réseaux sociaux pour protester contre une hausse des carburants, agitent la France. Le 17 novembre, cette «France des oubliés» a décidé de se faire entendre en organisant une journée de blocages de routes. Ainsi, une révolte en quatre actes (à ce jour), fait trembler l'État. La France n'avait pas connu de telles violences depuis des décennies... Les samedis 1er et 8 décembre, ces dernières ont atteint un niveau inouï. Mais qui se cache derrière le Gilet jaune ? Comment les forces de l'ordre tentent-elles de gérer cette situation explosive ? Enquête sur un soulèvement populaire qui fait vaciller le pouvoir.

Pendant deux mois, une équipe a suivi la brigade anticriminalité (BAC) de Rennes. Ces policiers de chocs, qui travaillent le plus souvent en civil avec des voitures banalisées, traquent sans relâche les flagrants délits. À Rennes, confrontés à des délinquants de plus en plus jeunes et de plus en plus violents, ils sont en première ligne. Dans les cités sensibles gangrenées par les trafics en tous genres, les «BACmen» ne sont jamais les bienvenus et ils se font même régulièrement caillasser.