Anthropologue de formation, Françoise Spiekermeier s'intéresse à la représentation du corps et aux images de mode à travers la presse. Françoise voyage dans le village de Tubu Tuba, où vivent les Yudja. Cette tribu se sert des plantes pour créer des peintures corporelles d'une grande richesse.

On la surnomme la "ville bulle" d'Israël, une bulle de créativité et de modération politique dans un pays en guerre depuis plus de soixante ans. Tel-Aviv est la capitale culturelle et économique d'Israël. Alexandra Leroux s'est rendue dans cette ville à part, classée dans le top 10 des villes à visiter. Alexandra Leroux commence son exploration sur la plage où elle découvre un drôle de phénomène : la "folie matkot". Tel-Aviv est une véritable "beach city". Qu'on y vienne pour bronzer, draguer, faire du sport, danser ou retrouver des amis, tout est prétexte à fouler le sable. C'est aussi courir le risque d'être touché violemment par une petite balle en plastique frénétiquement frappée par les joueurs de matkot, le jeu de raquettes balnéaire national dont le "tak tak tak" incessant rend impossible la sieste en bord de mer... Dans le quartier de Neve Tzedek, Alexandra va participer à un événement arty : le Free Art Friday, une chasse à l'art grandeur nature. Parmi les bizarreries de Tel-Aviv, elle découvre les Na Nach, de jeunes orthodoxes hassidiques, des religieux bruyants et joyeux qui font du prosélytisme en dansant sur de la techno dans les rues de la ville. Si à Tel-Aviv près de 90 % de la population est juive, la grande majorité n'est pas religieuse. Et même si la ville apparaît comme le refuge des laïcs dans un pays où la religion ne cesse de gagner du terrain, elle vit elle aussi au rythme du shabbat. Ainsi, le vendredi soir, c'est le Kabbalat Shabbat, le rituel pour accueillir le shabbat, ce jour dit "du repos", de l'élévation spirituelle et de la cohésion de la famille. Il est observé par beaucoup de Juifs indépendamment de leur degré de pratique et attire la jeunesse juive et laïque de Tel-Aviv. Mais qui dit shabbat, dit vendredi soir et aussi sortie. Tel-Aviv est rempli de "partygoers". Alexandra découvre un type de soirée plutôt insolite : une WI party ou une fête silencieuse. Alexandra va participer ensuite

Anthropologue de formation, Françoise Spiekermeier s'intéresse à la représentation du corps et aux images de mode à travers la presse. Chez les Kuna, sur un îlot minuscule de la mer des Caraïbes, Françoise Spiekermeier partage pendant quelques jours la vie de Mirna et de sa famille. Elle est initiée à la fabrication du mola, l'habit traditionnel des femmes kuna, qui incarne l'identité de ce peuple. A Panama City, avec Daira, zoom sur la fête des Quinze-Ans, qui est l'équivalent des rituels de passage à l'âge adulte dans les sociétés traditionnelles. Dans les montagnes du Darien, Françoise Spiekermeier est accueillie par la tribu des Embera, dont elle découvre les secrets de beauté.

Après un hiver rude, Montréal accueille la venue des beaux jours avec soulagement. C'est le moment que choisit Alexandra Leroux pour s'y promener. Avec un pied en Amérique du Nord, un autre en Europe, Montréal est une ville bilingue dans une province francophone et un pays anglophone. Et les Québécois défendent cette identité culturelle coûte que coûte, quitte à friser parfois le ridicule.

L'histoire de l'Argentine s'est toujours écrite sur les murs, des dessins précolombiens de la paroi des Andes aux maisonnettes colorées du quartier portuaire de La Boca, à Buenos Aires. Des années de combat politique, tout au long du laborieux chemin vers la démocratie, ont été griffonnées sur des pans de mur à travers le territoire. La rue, immense toile aux inspirations à la fois baroques, latinos et européennes, témoigne des petites et des grandes histoires du pays.

Anthropologue de formation, Françoise Spiekermeier s'intéresse à la représentation du corps et aux images de mode à travers la presse. A Tokyo, dans le quartier de Harajuku, l'un des plus branchés de la capitale, Françoise Spiekermeier observe que filles et garçons, aux looks plus fous les uns que les autres, défilent comme sur un podium. C'est dans les locaux d'un magazine dédiés aux bimajos, les «femmes mûres qui ne vieillissent pas», que Françoise Spiekermeier rencontre Atsuko. A Kanazawa, une ville traditionnelle, on fabrique le kimono Kaga Yuzen. Spécialiste incontesté de sa réalisation, maître Ikkou Tera Nishi est considéré comme un monument national vivant. Des tableaux sur soie au rituel de l'habillage en passant par la promenade en kimono dans l'un des plus beaux jardins du pays, Françoise Spiekermeier se trouve immédiatement plongée au coeur d'un Japon ancestral.