Au petit matin d’une journée hyperchargée, Valérie Danault, superwoman pratiquante, trouve un pou sur la tête de son fils. Dans les circonstances, elle ne peut laisser son fils à l’école ou à sa gardienne. Son ex-mari et son chum ne peuvent malheureusement repousser des funérailles où ils sont attendus et comme Valérie ne peut l’amener au travail, elle se voit contrainte de reprendre contact avec sa mère, avec qui elle est en froid depuis plusieurs mois. Cette journée-là, la bataille de Valérie pour garder le contrôle d’elle-même et de son agenda ne fait que précipiter sa chute en enfer.

Suite à son renvoi, ce que veut Valérie, c’est dormir. Après une semaine sans nouvelle d’elle, Éric, l’ex-mari de Valérie, et Kevin, son chum, s’inquiètent. Les rideaux sont toujours tirés aux fenêtres, la pelouse n’a pas été tondue et le courrier s’accumule dans la boîte aux lettres. Éric n’est pas chaud à l’idée de laisser leur fils Thomas à Valérie pour sa semaine de garde sans avoir l’assurance qu’elle est en mesure de s’occuper d’un enfant de cinq ans. Éric souhaite l’emmener voir un médecin, mais comme il se doute qu’elle va combattre l’idée, il s’assure le concours d’une femme à qui il est impossible de dire non : son ex-belle-mère, Madeleine. Bonne chance!

Après un séjour dans un centre de crise, Valérie s’estime reposée et apte à reprendre sa vie en mains. Elle a un plan: utiliser l’argent de sa prime de séparation pour se financer une année sabbatique et remettre son fils au centre de ses priorités. D’ailleurs, pour son retour, son seul projet est de préparer à souper à son fils. Avec l’aide de Madeleine, le projet semble réalisable. Mais la vie va se charger de lui rappeler qu’elle n’est pas la boss de grand'chose… et qu’elle aurait dû apprendre le danois!

Valérie a rendez-vous en déontologie policière concernant la plainte qu’elle a déposée contre l’agent Simon Phaneuf, en lien avec son arrestation. Phaneuf est prêt à faire toutes les excuses qu’on voudra à la « maudite folle » pourvu que ça se règle vite. Or, Valérie semble dans de bien meilleures dispositions qu’au jour de son arrestation. Pendant la rencontre en conciliation, elle semble flotter dans la lumière, dans un esprit de paix universelle et d’amour de son prochain. Elle parle même de laisser tomber sa plainte. Est-ce que ce sont les analgésiques qu’elle a pris pour calmer la douleur à son pied qui la mettent dans de si bonnes dispositions?

Depuis que ses semaines ne sont plus entièrement centrées sur le travail, Valérie a tout le loisir de constater que sa vie est un grand désert social et que faire le ménage des garde-robes n’est pas aussi divertissant qu’on pourrait le croire. Elle tente de renouer, mais sans succès, avec d’anciennes amies perdues dans la brume. Même sa mère, pourtant retraitée, semble avoir mieux à faire que de prendre un café avec elle pour la tirer de l’ennui. Que faire? De son côté, resté à la maison pour repeindre pendant que femme et enfants sont partis au chalet, Simon retrouve un souvenir du passage de Valérie dans sa voiture. Il veut lui restituer l’objet. Il ne réalisera que trop tard à quel point c’était une mauvaise idée.

Désormais chômeuse, Valérie a mis sa maison en vente et organise une visite libre. Madeleine vient garder Thomas, qui, lui, a été préparé au bouleversement d’un déménagement et impliqué dans le processus. La maison a été nettoyée et réaménagée, les fiches techniques ont été rédigées et Valérie modère ses attentes. Elle a tout prévu… sauf bien sûr l’imprévisible. Du côté de chez Simon, sa visite chez Valérie connaît des répercussions inattendues. Il en tirera la leçon que toute vérité n’est pas bonne à dire, surtout quand la vérité n’a pas de « mautadit » bon sens.

Sa maison vendue, ses affaires remisées, Valérie ne réussit pas à faire ses adieux à son chez-soi. Ou, pour le dire autrement, elle n’arrive pas à se résigner à retourner vivre chez sa mère, à son âge. Madeleine essaie de lui faire voir qu’il est grand temps de tourner la page. Or, en est-elle elle-même capable? En effet, Madeleine n’accepte pas du tout que Stéphane Labelle, l’insignifiant glorifié avec qui elle coanimait Labelle et la bête et qui l’a fait renvoyer, fasse son éloge en entrevue. Madeleine n’entend pas laisser cet outrage impuni et entraîne Valérie dans son sillage.

Kevin et Éric veulent emmener Thomas en vacances à Cape May avec eux, mais Madeleine n’accepte pas que l’ex de sa fille prive Thomas de sa mère pour l’été. Tannée que Kevin, Éric et Madeleine s’entredéchirent constamment, Valérie exige qu’ils organisent un souper où tout le monde devra agir de façon civilisée dans un esprit de famille. Malgré la bonne volonté de tous, le souper ne se déroule pas comme prévu et l’agent perturbateur n’est pas nécessairement celui qu’on pense…

Contre l’avis de sa mère, son instinct et le bon sens, Valérie va passer une entrevue pour un emploi. Quelques jours de cohabitation chez sa mère la convainquent que la vie sans salaire ne pourra pas durer. Valérie jure qu’elle est suffisamment reposée et qu’elle a appris de ses erreurs. L’entrevue tombe en même temps que l’anniversaire du meilleur ami de Thomas. Non sans inquiétude, Valérie confie à Madeleine la mission de chaperonner Thomas à la fête dont l’hôtesse est réputée pour sa bonne humeur et son incessant bavardage. Quand une mauvaise idée n’attend pas l’autre…

La cohabitation mère-fille n’est pas de tout repos. Un des points de tension entre elles est le père de Valérie. Madeleine pense qu’il est un imbuvable crétin et Valérie, qui est une fille à papa, pense qu’elle devrait se la fermer. Lors d’une énième engueulade, Valérie part en furie. Pendant sa cavale, Madeleine apprend des choses étonnantes sur la relation entre Valérie et son père. Valérie ne fuira pas sa mère beaucoup plus loin que là où son tacot va décider de rendre l’âme. Quand la vie nous donne des citrons, autant faire de la limonade? C’est ce que Valérie se dit quand elle voit à quel endroit sa voiture a choisi de s’arrêter.

Valérie fuit dans la catatonie une décision stupide qu’elle a prise et qu’elle n’ose pas annoncer. Exaspérée de voir sa fille affalée devant la télé jour et nuit, Madeleine l’embarre dehors une heure, juste le temps qu’elle se refasse des ronds de santé. Mais au bout d’une heure, Valérie a disparu. Honteuse, Madeleine n’ose pas avouer ce qu’elle a fait à Éric et Kevin, et donc, ne voit qu’une personne vers qui se tourner.

Pour faire suer sa mère, Valérie a accepté de parler de son épuisement professionnel à l’émission de Stéphane. Mais une fois rendue sur la chaise de maquillage, Valérie remet en question les bienfaits d’un déballage public. Pendant ce temps, Madeleine et Kevin découvrent le bail que Valérie a signé et dont elle n’a parlé à personne. Simon trouve un endroit où crécher le temps que Josiane lui fasse signe qu’elle est prête à discuter de leur situation à la suite de ses « infidélités ».

La psychorigide Valérie a enfin accepté de laisser place au chaos et au hasard dans sa vie. Elle ira vivre dans le modeste appartement qu’elle a loué sur un coup de tête. Afin de bien signifier leur désapprobation, ses proches décident de ne pas venir à sa pendaison de crémaillère. Kevin est fâché contre son chum, qui refuse d’aller chez Valérie en enterrant ses vraies raisons sous des trésors de mauvaise foi. Kevin le trouve d’autant plus buté qu’ils partent le lendemain matin avec Thomas pour l’été et que, pendant deux mois, Valérie ne verra son fils que par Skype. Au même moment, Madeleine trouve une manière plus ou moins efficace de remettre les compteurs à zéro avec son vieil ennemi, Stéphane Labelle. Josiane, la femme de Simon, décide qu’il est temps de rencontrer sa rivale.