La semaine verte

Tour d’horizon de la saison estivale 2021 qui aura été sous le signe de la chaleur et des incendies. Cette canicule inédite pourrait avoir engendré la pire sécheresse de l’histoire canadienne. Alors que dans l’est du pays, c’est le gel printanier qui a causé des maux de tête aux vignerons et aux producteurs de bleuets. Outre la météo, des conflits de travail et les conditions de logement des travailleurs étrangers ont fait la manchette.

Environ 1300 chevaux sauvages vivent en Alberta, dans les piémonts des Rocheuses. Certains déplorent l'impact de ces nombreux animaux sur les élevages de bovins puisqu’ils se nourrissent des mêmes terres. D'autres soutiennent que c’est une espèce endémique de cette région et qu’ils doivent à tout prix être protégés. Aussi à l’émission : Quand les néo-ruraux se mettent à l'agriculture et s’investissent dans la collectivité. Et le mystère de la reproduction du pin gris dans le Kamouraska.

L'engouement pour les protéines végétales ne se dément pas. Et la demande grandissante donne du vent dans les voiles des producteurs de légumineuses. Dans les Prairies, cela se traduit par un nombre grandissant d’hectares en production de pois jaune, l’un des principaux ingrédients de ces produits à base de protéines végétales. Aussi à l’émission : Dénombrement des narvals grâce à l'intelligence artificielle. Aménager le territoire pour ramener de la biodiversité dans des régions où l'agriculture est intensive. Et une rencontre avec une fermière fleuriste, productrice de paniers de fleurs coupées.

Les pêcheurs du golfe du Saint-Laurent le disaient depuis longtemps, la surpopulation de phoques gris menace certains poissons de fond et empêche le retour de la morue. La chasse aux phoques ramènerait-elle un équilibre au sein de cet écosystème?Aussi à l’émission : Des producteurs horticoles en serres maximisent leurs installations pour produire aussi des légumes. Et la phytoremédiation, ou utiliser le pouvoir des plantes pour décontaminer les sols.

Épidémies d’insectes plus fréquentes et plus dévastatrices, feux de forêt plus intenses, tempêtes, sécheresses, inondations... Les effets des changements climatiques s'accélèrent et fragilisent nos forêts, de même que les industries et les communautés qui en dépendent. Des chercheurs sont à pied d'œuvre pour mieux comprendre comment les forêts réagiront au réchauffement du climat. Ils tentent de développer des modèles de gestion durable pour réduire la vulnérabilité de nos forêts.

Le Québec recèle un énorme potentiel de produits marins. Mais on estime qu’environ 80% de ce qui y est pêché est exporté. Paradoxalement, les Québécois consomment en majeure partie des produits de la mer importés. Pourquoi importe-t-on toujours autant de poissons de l'étranger? Des gens du milieu tentent d’inverser le courant, et de valoriser les poissons et fruits de mer d’ici. Aussi à l’émission : Mesurer avec précision les effets des changements climatiques sur la biodiversité pour mieux la protéger. Et les cultures fourragères en forte demande ont un avantage environnemental.

Un siècle d'exploitation de l'amiante a laissé un paysage contaminé dans la région de Thetford Mines. Ce lourd héritage minier représente 1500 hectares de monticules de résidus d’amiante . Comment restaurer ces montagnes infertiles? Différentes solutions sont envisagées comme la végétalisation ou la valorisation. Il serait possible de remettre les anciens sites miniers dans un état acceptable sur le plan environnemental, voire même dans certains cas, d'en faire des puits de carbone. Aussi à l’émission : Les oiseaux portent des noms diversifiés, parfois colorés, parfois compliqués! Mais comment nomme-t-on les oiseaux? Et un nombre croissant de jeunes agriculteurs préfèrent la culture maraîchère à la production animale, transformant le visage de l'agriculture.

C'est dans l'île d'Anticosti que l'on trouve la plus haute densité de cerfs de Virginie au Canada. En l'absence de prédateurs, ces animaux se multiplient au point où ils sont en train de brouter toute la forêt qui leur sert d'abri et de nourriture. Et même si le cheptel connaît des baisses spectaculaires, le cerf de l’île a la capacité de reconstruire son troupeau rapidement. Pour favoriser un écosystème forestier en santé, tout en maintenant un troupeau de cerf de Virginie abondant, le statu quo n’est pas envisageable. Aussi à l’émission, on cultive beaucoup de citrouilles au Canada, mais rarement pour leur graines, malgré l’énorme potentiel que cela représente! Et produire de façon minimaliste, ou l’autre façon de voir le succès.

Malgré la résilience des écosystèmes marins, les océans sont fragilisés plus que jamais et les bouleversements qu'ils subissent ont déjà un grand impact sur l'avenir de l'humanité. Les maux qui les affligent ne cessent de prendre de l'ampleur. Est-il trop tard pour agir?

Le Canada est le plus grand exportateur de graines de moutarde au monde, mais, d'une année à l'autre, les rendements ne s'améliorent pas beaucoup. Dans l'Ouest canadien, on tente donc de développer une moutarde à haut rendement : des variétés hybrides qui seront plus performantes et plus résistantes que les variétés traditionnelles. Des recherches qui pourraient fort bien permettre au Canada de consolider son avance dans les ventes de moutarde sur le marché mondial. Aussi à l'émission : Produire du lait fermier en Abitibi, un rêve possible! Des communautés autochtones proposent de changer la vocation des forêts en développant la filière mycologique. Et la pandémie a provoqué une hausse d'achalandage dans les sentiers pédestres et mis en danger les milieux naturels en périphérie.

Toute l’industrie laitière moderne repose sur le fait qu’on sépare les petits veaux de leur mère à la naissance pour pouvoir vendre le lait. Cette façon de faire a des conséquences sur la santé des veaux, mais aussi des vaches. Et elle est de plus en plus remise en question par des scientifiques et des producteurs laitiers. Aussi à l’émission, un robot intelligent pour récolter le brocoli. Et combien y a-t-il de lynx dans les forêts du Québec?

Les terres agricoles de la région du Témiscamingue, avec leur sol riche et argileux, se révèlent être de véritables mines d'or. Le climat qui se réchauffe, le bas prix des terres et l’engouement pour l’agriculture biologique pourraient aussi favoriser le développement de l’agriculture sur cet immense territoire. Aussi à l’émission, en Colombie-Britannique, une escouade de ruminants pour prévenir les feux de forêt. Établir le calendrier de pêche en se basant sur la biologie du homard. Et Longueuil passe à l'action pour endiguer la population de cerfs de Virginie.

Si on veut protéger les baleines qui séjournent dans le Saint-Laurent, il faut savoir où elles vont et quels lieux elles fréquentent. À l’aide de balises posées sur des rorquals communs, des scientifiques commencent à percer certains de leurs mystères. Aussi à l’émission : Qu'est-ce qui tue le cyprès de Nootka en Colombie-Britannique? Des passionnés d’insectes nous font voir les tourbières et leur biodiversité méconnue sous un nouveau jour. Et un chercheur qui tend l’oreille pour écouter… le sol!

La majorité des consommateurs ne soupçonnent pas dans quelles conditions sont élevés les animaux dont ils se nourrissent. Il faut dire que ce n’est pas facile de trouver un équilibre entre bien-être animal et viabilité économique. Nous nous penchons aujourd’hui sur l’élevage intensif de porcs, plus particulièrement sur celui des truies qui sont encore majoritairement gardées en cages toute leur vie au Canada. Aussi à l’émission : Valoriser les résidus issus de la fabrication du papier pour fertiliser la forêt. Et les changements climatiques font la vie dure aux lemmings

Autrefois chassée pour sa fourrure, la loutre de mer fait un retour remarqué sur les côtes de la Colombie-Britannique. Mais sa réintroduction ne se déroule pas sans conséquences. Aussi au programme: faire pousser des légumes en plein hiver, comprendre la communication entre les arbres et suivre des pistes sur la neige pour prédire le comportement de la faune.

Les Pays-Bas, tout comme le Canada, sont des champions de la production de porc. Mais la quantité de purin rejetée pose des problèmes environnementaux. Un producteur des Pays-Bas a fait une invention révolutionnaire en misant sur la grande intelligence des porcs : la toilette pour cochons. Cette installation inusitée pourrait apporter une solution nouvelle à la gestion du lisier. Aussi à l’émission : Améliorer la santé des sols grâce aux biostimulants. Une nouvelle menace inquiétante pour les amphibiens. Et le parcours épique du lait en hiver.

Un nouveau règlement visant à limiter la production des éleveurs de poules artisans soulève la colère. Nous récoltons la sève de l'érable à tous les printemps depuis des siècles, mais d'où provient-elle? La menace du frelon asiatique en Colombie-Britannique. Et des plantes qui arrivent à extraire les métaux du sol.

Alors que la crise environnementale frappe à notre porte, de plus en plus de gens réclament d’urgence la création de nouvelles aires protégées au Québec. Le temps presse pour garantir la survie de nos écosystèmes, parfois déjà fragilisés, et des espèces qui s’y retrouvent. Mais l’ajout d’aires protégées sur des territoires alloués à l’industrie forestière fait craindre des pertes de revenus et d’emplois. Est-ce que la protection de la biodiversité et l’économie sont vraiment incompatibles?

Le numérique fait partie de notre vie : information, économie, divertissement, communications. Mais il est aussi de plus en plus présent en agriculture. L’intelligence artificielle par exemple ouvre de nouvelles perspectives en élevage, en agriculture de précision et en robotique. Une de nos équipes est allée à la rencontre de ceux qui préparent l’agriculture de demain, une agriculture qui sera de plus en plus « numérique ». Quels sont les enjeux de cette agriculture du futur? Voici une grande réflexion sur l’agriculture numérique, celle qu’on considère déjà comme « la prochaine révolution agricole ».

Les traces de la guerre en Ukraine se font lourdement sentir, et ce, même dans les champs. Lors d’entrevues exclusives, des agriculteurs, confrontés à une pénurie de carburant, de semences et d’engrais, nous parlent de leur nouvelle réalité. L’agriculture en temps de guerre, cela veut dire pour eux : assurer leur survie, celle de leurs familles, de leurs employés, de leurs troupeaux et tout faire pour distribuer les produits de la ferme à ceux qui en ont le plus besoin.

Pour notre troisième grand dossier sur le bien-être animal, nous nous sommes attardés au sort des poules pondeuses. Malgré que leur conditions de vie s’améliorent au Canada, le pays est tout de même loin derrière l’Europe. Des éleveurs amorcent le virage vers des logements mieux adaptés, mais ce n’est pas toujours chose facile. Outre les poussins produits pour faire des poules pondeuses, une autre lignée génétique à croissance très rapide est élevée pour produire des poulets pour la chair. Mais, ces performances sont faites au détriment de la santé des volatiles. Également à l'émission, un couple de Canadiens en mission pour protéger la biodiversité de la planète.

Sommes-nous allés trop loin dans la lutte aux « mauvaises herbes » ? De la même façon que les bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques, les mauvaises herbes sont de plus en plus résistantes… aux herbicides. Après les États-Unis et l’Australie, le Canada est le pays qui compte le plus grand nombre de cas de mauvaises herbes résistantes. Pour se débarrasser de ces plantes qui nuisent aux cultures, les agriculteurs se tournent souvent vers d’autres herbicides plus chers et plus toxiques. Mais les plantes s’adaptent rapidement et le coût financier et environnemental de la résistance ne cesse de grimper…

Des pêcheurs de homards des îles-de-la-Madeleine souhaitent affiner les dates de la saison de pêche pour tenir compte de la biologie de l’espèce. La température de l’eau par rapport à la mobilité du homard, les dates de ponte des œufs et leur éclosion sont autant de facteurs qui pourraient influencer le calendrier. Ils pourront ainsi rentabiliser chaque sortie en mer, tout en assurant la pérennité de la ressource.

Le climat de la Saskatchewan est idéal pour la production de la moutarde. Mais jusqu'à tout récemment, peu de recherches agronomiques ont été effectuées sur cette plante et les rendements n'évoluent pas. Les chercheurs ont donc décidé de développer des variétés hybrides qui seront plus performantes et plus résistantes que les variétés traditionnelles. Cela pourrait permettre au Canada de prendre une avance quasi insurmontable au 1er rang des pays exportateurs de graines de moutarde.

En 2021, la population de phoques gris atteint le demi-million, un sommet inégalé. Pour certains pêcheurs, ce mammifère est devenu une flottille de pêche incontrôlée. Et de récentes études tendent à leur donner raison : le phoque gris empêche le retour de la morue, dont les pêcheurs prédisent l'extinction dans le sud du golfe. Faut-il chasser et contrôler le phoque gris afin de protéger la biodiversité du Saint-Laurent?

Les produits d'origine végétale riches en protéines sont de plus en plus populaires. La demande pour les substituts de viande a presque doublé au Canada depuis 2013. Le pois jaune est un des principaux ingrédients nécessaire à la préparation de ces produits. Conséquences : les superficies de production de cette petite légumineuse ont fait des bonds de géant dans les Prairies où des usines de transformation voient le jour. Aussi à l’émission : Dénombrement des narvals grâce à l'intelligence artificielle. Aménager le territoire pour ramener de la biodiversité dans des régions où l'agriculture est intensive. Et une rencontre avec une fermière fleuriste, productrice de paniers de fleurs coupées.

Un siècle d'exploitation de l'amiante a laissé un paysage contaminé dans la région de Thetford Mines. Ce lourd héritage minier représente 1500 hectares de monticules de résidus d’amiante. Comment restaurer ces montagnes infertiles? Différentes solutions sont envisagées comme la végétalisation ou la valorisation. Il serait possible de remettre les anciens sites miniers dans un état acceptable sur le plan environnemental, voire même dans certains cas, d'en faire des puits de carbone. Aussi à l’émission : Les oiseaux portent des noms diversifiés, parfois colorés, parfois compliqués! Mais comment nomme-t-on les oiseaux? Et un nombre croissant de jeunes agriculteurs préfèrent la culture maraîchère à la production animale, transformant le visage de l'agriculture.

Le Québec recèle un énorme potentiel de produits marins. Mais on estime qu’environ 80% de ce qui y est pêché est exporté. Paradoxalement, les Québécois consomment en majeure partie des produits de la mer importés. Pourquoi importe-t-on toujours autant de poissons de l'étranger? Des gens du milieu tentent d’inverser le courant, et de valoriser les poissons et fruits de mer d’ici.

Environ 1300 chevaux sauvages vivent en Alberta, dans les piémonts des Rocheuses. Certains déplorent l'impact de ces nombreux animaux sur les élevages de bovins puisqu’ils se nourrissent des mêmes terres. D'autres soutiennent que c’est une espèce endémique de cette région et qu’ils doivent à tout prix être protégés. Aussi à l’émission : Quand les néo-ruraux se mettent à l'agriculture et s’investissent dans la collectivité. - Le mystère de la reproduction du pin gris dans le Kamouraska.

Partout autour du globe, des combats sont menés pour sauvegarder la biodiversité de la planète. Chez nous, cet enjeu est aussi au cœur des débats. Alors que la crise environnementale frappe à notre porte, de plus en plus de gens réclament d’urgence la création de nouvelles aires protégées au Québec. Le temps presse pour garantir la survie de nos écosystèmes, parfois déjà fragilisés, et des espèces qui s’y retrouvent. Mais l’ajout d’aires protégées sur des territoires alloués à l’industrie forestière fait craindre des pertes de revenus et d’emplois. Est-ce que la protection de la biodiversité et l’économie sont vraiment incompatibles?

Les baleines séjournent dans le Saint-Laurent depuis la nuit des temps. Pourtant, on sait peu de choses sur les endroits précis que ces géants vulnérables fréquentent tout au long de l'année. Si on veut protéger les baleines, il faut savoir où elles vont et quels lieux elles fréquentent. À l’aide de balises posées sur des rorquals communs, des scientifiques commencent à percer certains de leurs mystères. Et ils ont été très surpris de constater l'étendue de leur terrain de jeu! Également à l’émission : Des passionnés d’insectes nous font voir les tourbières et leur biodiversité méconnue sous un nouveau jour. Le fromage fermier bénéficie dorénavant d’une appellation certifiée. Et des plantes qui arrivent à extraire les métaux du sol.

La majorité des consommateurs ne soupçonnent pas dans quelles conditions sont élevés les animaux dont ils se nourrissent. Il faut dire que ce n’est pas facile de trouver un équilibre entre bien-être animal et viabilité économique. Nous nous penchons aujourd’hui sur l’élevage intensif de porcs, plus particulièrement sur celui des truies qui sont encore majoritairement gardées en cages toute leur vie au Canada.

La liberté de mouvements est chose rare pour les vaches laitières au Canada, mais le vent commence à tourner. Est-ce vraiment différent ailleurs dans le monde? Aussi à l’émission : Le regard de Christian Messier sur la forêt d'aujourd'hui et de demain. La menace du frelon asiatique en Colombie-Britannique.

Pour notre troisième grand dossier sur le bien-être animal, nous nous sommes attardés au sort des poules pondeuses. Malgré que leur conditions de vie s’améliorent au Canada, le pays est tout de même loin derrière l’Europe. Des éleveurs amorcent le virage vers des logements mieux adaptés, mais ce n’est pas toujours chose facile. Outre les poussins produits pour faire des poules pondeuses, une autre lignée génétique à croissance très rapide est élevée pour produire des poulets pour la chair. Mais, ces performances sont faites au détriment de la santé des volatiles.

Toute l’industrie laitière moderne repose sur le fait qu’on sépare les petits veaux de leur mère à la naissance pour pouvoir vendre le lait. Cette façon de faire a des conséquences sur la santé des veaux, mais aussi des vaches. Et elle est de plus en plus remise en question par des scientifiques et des producteurs laitiers.

De la même façon que les bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques, les mauvaises herbes sont de plus en plus résistantes… aux herbicides. Après les États-Unis et l’Australie, le Canada est le pays qui compte le plus grand nombre de cas de mauvaises herbes résistantes. Pour se débarrasser de ces plantes qui nuisent aux cultures, les agriculteurs se tournent souvent vers d’autres herbicides plus chers et plus toxiques. Mais les plantes s’adaptent rapidement et le coût financier et environnemental de la résistance ne cesse de grimper…

Le numérique fait partie de notre vie : information, économie, divertissement, communications. Mais il est aussi de plus en plus présent en agriculture. L’intelligence artificielle par exemple ouvre de nouvelles perspectives en élevage, en agriculture de précision et en robotique. Une de nos équipes est allée à la rencontre de ceux qui préparent l’agriculture de demain, une agriculture qui sera de plus en plus « numérique ». Quels sont les enjeux de cette agriculture du futur?