Musée d'art à (re)voir

Des premiers Bouddhas retrouvés en Afghanistan aux mystérieux trésors d’Angkor, des plus belles estampes japonaises, aux arts raffinés de la céramique chinoise, le Musée national des arts asiatiques – Guimet offre autant de possibilités de parcours méditatifs, esthétiques, ou exploratoires au cœur de l’histoire de l’Asie. Fidèle au souhait de son fondateur Emile Guimet, le musée rassemble aujourd’hui la plus grande collection d’arts asiatiques en Europe.

Depuis le début de son histoire, le Petit Palais a été imaginé pour mettre en valeur les chefs d’œuvre de l’art. C’est un véritable écrin qui magnifie la création sous toutes ses formes. Son extraordinaire collection lui permet de proposer au visiteur un voyage à travers les époques, confrontant les grands artistes et le génie créatif de tous temps, et faisant ainsi tomber la barrière des âges.

La Cité de l’Architecture et du Patrimoine est un lieu dédié à l’art de bâtir, à ses enjeux, à ses époques, ses styles, et ses grands maîtres. Comment sont conçu les édifices majeurs de notre temps et du passé ? Pourquoi et pour qui ont-ils été construits ? Le musée rassemble une collection qui permet de naviguer à travers des siècles d’architectures, d’admirer des chefs-d’œuvre habituellement hors de portée des regards, et de comprendre les grandes évolutions au fil des époques, du 12è siècle à nos jours.

Pendant toute la première moitié du 20è siècle, le Musée Marmottan sera un haut lieu de l’art du Premier Empire. On s’y rend pour admirer la magnifique collection de Paul Marmottan, et pour revivre la nostalgie de la grande époque napoléonienne, son faste impérial, ses gloires passées. Mais petit à petit, le Musée Marmottan devient un écrin pour un autre style d’art, moins classique, plus avant-gardiste : l’impressionnisme. En 1993, le musée change de nom : il devient le Musée Marmottan-Monet.

Avant d’entrer dans l’ancien hôtel particulier du 19ème siècle qui abrite le musée Jean-Jacques Henner, il convient de préciser qu’il a jadis appartenu à un autre peintre, contemporain de Henner : Guillaume Dubufe. L’intérêt du musée est ainsi double. D’une part, le visiteur effectue un voyage dans le temps à travers les spécificités d’un hôtel particulier construit et décoré sous la 3 ème République. De l’autre, il dévoile l’œuvre de Jean Jacques Henner, considéré au tournant du 20ème siècle comme l’un des plus importants de son temps.

Il est peu d’artistes qui, de leur vivant, préparent la postérité de leur œuvre avec minutie, secret et détermination. Le peintre symboliste Gustave Moreau, né en 1826, est de ceux-ci. Dans ce musée qu’il a créé de sa main, ses peintures s’offrent à nous, plus d’un siècle après sa mort, et nous racontent l’histoire d’un homme tourmenté et énigmatique, empreint d’un mysticisme qui fera de lui l’un des peintres les plus importants du courant symboliste.

Le musée de la Chasse et de la Nature à Paris ouvre les portes de l’imaginaire de nos forêts, de nos jungles, de notre savane, et propose une expérience toute particulière, à la découverte des animaux, et de la relation, parfois tragique, parfois sublime, que nous entretenons avec eux. C’est Une ode à la nature, élevée au rang d’art, et à sa beauté sauvage, simple, féroce.

Qu'est-ce que le monde arabe ? Il n'est pas facile de définir cette expression car elle rassemble des territoires aussi immenses que divers, des cultures qui partagent des traits communs mais qui ont chacune leurs spécificités. Le musée de l'Institut du monde arabe s'efforce d'offrir une vision de ce monde aussi riche que diversifié, à travers de nombreuses pièces archéologiques, trésors d'histoire et de culture. Mais aussi, grâce à des œuvres contemporaines, qui permettent de raconter ce qu'est le monde arabe aujourd'hui, dans un monde bouleversé par la mondialisation culturelle et la remise en cause des identités inhérentes à notre société moderne.

La ville de Boulogne Billancourt connait un développement fulgurant dans l’entre-deux guerres. Industriels, cinéastes, architectes, peintres et sculpteurs y trouvent leur créativité. C’est cet élan qu’a voulu retranscrire le Musée des Années 30, en créant une collection d’œuvres d’art de cette époque, constituée d’abord par des achats en galeries, aux puces ou dans des maisons de vente, puis principalement par des donations. Plus de 1500 sculptures, 800 peintures, 300 pièces de mobilier… Un ensemble hétérogène, témoignage d’une époque et d’un lieu au sein desquels l’effervescence artistique se déploie, et ouvre la voie à nombre des aventures créatrices du 20è siècle.

Au cœur du quartier du Montparnasse, le Musée Bourdelle reste l’un des derniers témoignages de ces cités d’artistes qui fleurirent à Paris au seuil du 20è siècle. Le Musée Antoine Bourdelle offre à voir l’œuvre en train de se créer, au plus près de la matière, dans l’esprit d’atelier du musée. Plâtres, terres, grès et bronzes, mais aussi esquisses, variations et déclinaisons, permettent de révéler le processus d’élaboration et la méthode de travail d’un artiste aussi fécond qu’inventif.

Dans ce making-of de Musée d’Art à (re)voir, entrez dans les coulisses des épisodes de la série qui permet de découvrir des musées moins connus que le Louvre ou le Musée d’Orsay, mais qui pourtant mériteraient une plus grande reconnaissance.