Nommé Premier ministre ce vendredi 3 juillet, Jean Castex a la lourde tâche de composer un nouveau gouvernement et de relever le pays embourbé dans une crise économique sans
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Nommé Premier ministre ce vendredi 3 juillet, Jean Castex a la lourde tâche de composer un nouveau gouvernement et de relever le pays embourbé dans une crise économique sans précédent.
Surnommé monsieur déconfinement pendant ces 2 derniers mois, il est presque inconnu du grand public. Âgé de 55 ans, situé à droite sur l’échiquier politique et qualifié de « gaulliste social », c’est un spécialiste de la santé, ancien collaborateur de Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy. Il est aussi loué, même par la gauche, pour ses capacités de dialogue. À l’Elysée, on le présente comme « l’homme de la synthèse entre la haute fonction publique et les élus locaux », et comme « un bon connaisseur de la réalité des territoires ». Il est maire de Prades, commune de 6 000 habitants dans les Pyrénées-Orientales, depuis 2008. « Il comprend le langage des technocrates, des ministres mais en tant qu'élu local enraciné, à l'accent du Gers, il comprend aussi celui des élus locaux et des citoyens de base. C'est un homme-charnière », vante Jean-Luc Moudenc, maire (LR) de Toulouse, dans Les Échos.
Choisi par Emmanuel Macron pour incarner le nouveau gouvernement, dans la lignée de l’Acte 3 de son quinquennat, il va devoir agir vite. « Je suis ici pour chercher des résultats (...), faire face à la crise économique qui s'annonce et (...) en sortir plus forts et plus solidaires », a-t-il déclaré sur TF1, quelques heures après la passation de pouvoirs avec Édouard Philippe. En quoi consiste l’Acte 3 ? Plan de relance économique, dialogue avec les territoires, réforme des retraites… La tâche sera ardue pour le Premier ministre. Dans tous les cas, il assure vouloir dialoguer : « Avant de donner des solutions, je souhaite que l'on en discute avec la nation, les partenaires sociaux dans les territoires. Nous les associerons le plus possible à la recherche de solutions pour un nouveau pacte social », a-t-il expliqué.
Trois ans se sont déjà écoulés depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron et diff