Laure Pelletier (Marie-Thérèse Fortin), l'agente de libération conditionnelle (ALC) d'Alain Bergeron (Robin Aubert), refuse à ce dernier une baisse de sa cote de sécurité. Apprenant que c'est son meilleur ami qui l'a trahi, Alain veut se venger. Autre triste nouvelle pour le détenu : son épouse (Évelyne Rompré) menace de le quitter avec Maxime (Raphaël Dury), leur fils. Pendant ce temps, le nouvel agent de sécurité préventive (ASP) Jean-Paul Dallaire (Stéphane Demers) déjoue, avec un de ses collègues, un plan d'entrée de drogue.

À la suite d'un crime commis contre un membre du personnel du pénitencier, une enquête policière menée par les détectives Castigliani (David Boutin) et Gariépy (Marie Tifo) s'amorce : les informations obtenues avec l'aide de Dallaire permettent de faire un lien entre ce crime... et Alain Bergeron. Mais les Archanges, motards qui contrôlent le « pen », sont aussi sur la liste des suspects. Stan Boulet (Raymond Bouchard), leur chef, débute donc sa propre enquête...

Castigliani et Gariépy réussissent à identifier un suspect : un ex-détenu du « pen », Pic Lavoie (Danny Gilmore), est dorénavant recherché activement. Stan Boulet découvre que l'arme du crime a été fabriquée selon un plan conçu par Alain Bergeron. Il le menace pour en savoir plus. Et Alain apprend que Pic Lavoie est impliqué dans l'affaire, ce qui confirme qu'Alain a joué un rôle dans la mort violente d'une jeune enfant. Cette nouvelle le terrasse.

Alain, qui est toujours sur le coup de la révélation de son rôle dans la mort d'une enfant, tente de se rapprocher du détenu Paul Beaupré (Germain Houde), un mentor potentiel pour l'aider à passer son « temps dur ». Mais ce rapprochement est de courte durée, puisque Beaupré apprend qu'Alain doit participer à une opération de fabrication illégale d'alcool. Par ailleurs, au pénitencier, une nouvelle ALC, Martine Bordeleau (Julie McClemens) entre en fonction, et l'ASP Dallaire poursuit discrètement son enquête malgré la recommandation de l'ASP Paquin (Gilles Renaud) de « laisser faire la police ». En ville, la chasse à l'homme donne des résultats lorsque les détectives Gariépy et Castigliani apprennent qu'on a enfin repéré Pic Lavoie. Alain, isolé et en crise, apprend que son épouse veut rompre tous les ponts avec lui.

La première rencontre avec sa nouvelle ALC, Martine Bordeleau, fait perdre à Alain tout espoir d'une libération conditionnelle dans un délai rapproché. Il amorce alors une rechute vers la criminalité. Au « pen », les Blacks veulent imposer un système de taxation sur la drogue qui circule à l'intérieur, mais le caïd des Italiens, Bibi Costello (Tony Calabretta), pourrait intervenir. Le temps est à la négociation. En ville, Pic Lavoie n'est pas retrouvé, mais la police découvre qu'il avait un complice : l'autochtone Roy Craig (Glen Gould) qu'on surveille dorénavant de près.

En prison, la guerre des clans est sur le point d'éclater, mais Alain s'organise pour régler la situation avec la bénédiction du caïd des Italiens. Le départ au trou du détenu St-Amand (Nicolas Canuel), puis l'élimination de sa « gang », permet la négociation d'une paix sous les auspices de Costello. Du coté des enquêteurs de la police, Castigliani et Gariépy, la découverte du cadavre de Pic Lavoie met un terme à la chasse à l'homme, puis un appel au « pen » de l'ex-détenu Roy Craig les amène à soupçonner que le crime contre un employé du pénitencier a été commandé par un des leurs...

Alain est recruté par Costello, le caïd italien du pénitencier, pour participer à une entrée importante de drogue. Par ailleurs, grâce à son père (Marc Legault), il tente une amorce de réconciliation auprès de Brigitte. Elles refuse, mais s'inquiète de la réaction de leur fils. Les enquêteurs Castigliani et Gariépy subissent un recul quand Roy Craig leur file entre les doigts. Un recul de courte durée, car une fausse carte d'identité retrouvée dans une valise leur permet de conclure que toute l'affaire est reliée à un réseau de trafiquants de drogue. L'ASP Dallaire, qui enquête toujours de son côté, leur révèle l'existence d'un tel réseau au « pen », dirigé par le mafiosi Costello, dans lequel serait impliqué un gardien de prison...

Toujours rongé de remords pour sa participation indirecte dans la mort d'une enfant, Alain enclenche un processus auprès de son ALC, Martine Bordeleau, pour s'enrôler dans le programme de Justice Réparatrice, tout en continuant les préparatifs pour l'entrée de drogue pour le mafiosi Costello. Mais à son insu, l'étau se resserre... Par ailleurs, le partenaire secret de Costello (un membre du personnel du pénitencier) prépare sa fuite afin d'échapper à ce qui semble de plus en plus inévitable : son arrestation pour son implication dans le réseau de trafic de drogue de la prison et le démantèlement de ce réseau.

Alors que tout est en place pour l'entrée de hasch, Alain découvre l'implication d'un membre du personnel de la prison dans le trafic de drogue, et en déduit que ce dernier a cherché à l'impliquer dans le crime qui a tué l'enfant. Du côté des autorités, de nouvelles informations à propos de la transaction de drogue qui se prépare permettent de tout mettre en place pour mener à bien une intervention d'envergure, prévue pour le lendemain. Par ailleurs, Brigitte décide qu'elle et Max rendront visite à Alain au « pen »... le lendemain.

L'opération policière suit son cours et les enquêteurs résolvent l'énigme de l'attentat contre Laure Pelletier alors que la drogue arrive au pénitencier sous haute surveillance. Pendant ce temps, Alain se rend compte de la trahison de Denis Tremblay. Il perd ses dernières illusions romantiques à propos de la solidarité du milieu. C'est en revoyant Brigitte et Max et en mesurant tout le mal qu'il leur a fait, et qu'il continue à leur faire, qu'Alain se décide enfin à amorcer son véritable « Temps Dur ».