A la fin du siècle dernier, le jeune Edouard Dabert scandalise sa famille en gaspillant joyeusement sa part de l'héritage laissé par son père, un grand soyeux de Lyon. Son beau-frère Brénot, qui a repris l'usine en main, alerte le conseil de famille. Ruiné, Edouard doit choisir : travailler... ou se marier richement ! Mais l'insouciant jeune homme trouve plus amusant d'accompagner en Allemagne son ami Jules Joly, opérateur de cinématographe. A Rhinow, il assiste médusé aux vols d'un pionnier de l'air, Otto Lillenthal. C'est pour lui une révélation.

Grâce à son ami Joly, Edouard fait la connaissance des frères Voisin. Bricoleurs de génie, ils ne rêvent eux aussi que de conquérir le ciel. Ensemble, les jeunes gens rendent visite au vieux Clément Ader pour lui acheter le moteur de "l’Éole".

C'est le temps des grandes querelles entre les avionneurs et les ballonniers. La photo du "Flyer" des Wright, en vol, a fait l'effet d'une bombe. Edouard a suivi, chez Maxim's, le célèbre Brésilien Santos-Dumont pour tenter de le convertir au plus lourd que l'air. Là, il retrouve une amie de jeunesse : Louise. C'est l'amour fou.

Bafouée par son mari, Jeanne décide de retourner à Lyon avec son fils Edouard, livré à lui-même. Santos lui demande alors de l'aider à construire un appareil qui lui permettra de disputer la coupe Archedeacon.

A l'enterrement de sa mère, Edouard retrouve Jeanne et son fils Julien qui, en grandissant, se passionne lui aussi pour les choses de l'air. Mais Jeanne s'inquiète de savoir son mari solitaire et désemparé.

Edouard arrive à Dayton pour acheter l'avion des frères Wright. Il se trouve en concurrence avec le lieutenant Tom Selfridge, venu lui aussi des Etats-Unis.

Un riche mécène décide de financer le futur avion dont Blériot a besoin pour traverser la Manche. L'aviateur part pour Calais mais arrivé, il apprend que Latham l'a précédé. Ce dernier échoue et Blériot décide de tenter l'impossible.