On retrouve Edouard Dabert qui a pris de l'expérience. Le fou volant est devenu un homme mûr au visage buriné qui s'inquiète pour son fils Julien. Celui-ci a fondé sa propre compagnie en Amérique du Sud au moment où l'Aéropostale se heurte à la rude concurrence des Allemands. Mais la solidarité des pionniers est plus forte que les intérêts mercantiles et Dabert retrouve avec joie à Munich, Hans Meister, son vieux copain. Ils sont fascinés par les recherches qui se déroulent dans les ateliers du constructeur Von Bogen sur l'avion sans hélice, ancêtre de l'avion à réaction...

Avionneur du dimanche, Gaston Poirier, est un brave épicier de la banlieue parisienne. Piqué au vif par les quolibets de son fils, il vide son livret de caisse d'épargne pour monter pièce par pièce dans son hangar l'objet de sa convoitise. Un jour, son rêve volant se réalise grâce à la complicité de son fils, avant de s'achever de façon rocambolesque.

En 1934, la DAB, compagnie aérienne française dirigée par Julien Dabert est en concurrence directe avec la LAB (Lloyd Aereo Boliviano), une filiale de la Lufthansa. De Guayaramerin à la frontière bolivienne, jusqu'à Belem aux portes de l'Atlantique, c'est à celui qui transportera au plus vite et au meilleur marché courrier, passagers, café ou caoutchouc..

En 1936, la DAB fait faillite au Brésil. Joséphine va rendre visite à son fils, en pension chez les jésuites. On lui apprend que celui ci s'est enfui, pour aller à la chasse à la baleine. Elle s'engage aux Eaux et Forêts de la région Nord-Ouest du Canada. Elle vole sur des Norseman et des Shrek, secourant les trappeurs en difficulté et aidant à vacciner les populations indiennes menacées par la diphtérie. Elle rencontre Doug, un autre pilote. A la radio, on annonce l'arrivée de pilotes soviétiques. Joséphine part à leur recherche et les trouve morts, l'avion s'étant écrasé. Elle décide de partir pour l'Espagne.

Au cours d'un rallye amateur organisé par l'Aéroclub de France entre Montecarlo et Belluno, l'un des avions concurrents se pose en Italie sans pilote à bord. Perdu dans le brouillard il a sauté en parachute. Un berger l'a repéré, coincé sur un glacier inaccessible. Seul un hélicoptère pourrait le tirer de là. Or le "Sohlke-Wulf" n'en est qu'à ses premiers essais...

Hans Meister est relégué comme chef d'escadre dans un petit aéroport. En 1939, un DC3 en provenance de Stuttgart est contraint d'atterrir en Sardaigne à cause du mauvais temps, alors qu'une passagère a pris les commandes : il s'agit de Joséphine Leroux qui veut se rendre au Canada. Le DC3 atterrit finalement sur le petit aéroport de Meister. Alors que Meister essaie d'actionner l'hélice de l'hydravion, il est tué par les avions nazis.