Globozone

Dans l'open-space tentaculaire de la Zone, la nouvelle machine à café dernier cri refuse de servir Abdu et Al. Violence, prière ou séduction : nos héros entreprennent de faire céder l'engin par tous les moyens.

Fuyant la nourriture insipide de la cafétéria, Abdu et Al repèrent une cantine asiatique proposant des créations culinaires de haut vol. Mais un couple de crabes récalcitrants les contraint à prendre eux-mêmes le contrôle des fourneaux, jusqu'à l'incident fatal.

Tous les employés font la queue pour se faire poser un nouvel implant remplaçant les anciennes cartes à puce. Al, le salarié psychopathe, réalise qu'il est plus rapide de trancher quelques-unes de ces mains bioniques plutôt que d’attendre dans la file...

Grâce à un site de rencontres en ligne, Abdu le vigile obtient un rendez-vous galant avec une charmante demoiselle, dont la voix délicate le transporte. Mais jaloux de leur idylle musicale, son ami vient jouer les trouble-fête.

Aux prises avec le capteur défectueux d’un robinet moderne, nos héros déclenchent une gigantesque inondation qui submerge rapidement la zone commerciale. Rescapés de la noyade, ils dérivent au fil de l'eau dans une odyssée irréelle.

Lassé par la piètre qualité du matériel musical moderne, Abdu ressort son vieux synthétiseur analogique inusable. Profitant de son absence, Al branche par mégarde l’instrument sur le réseau de la Zone, provoquant une série de catastrophes homériques.

Le clonage se généralise dans la Zone : chacun est contraint de passer au scanner ADN, produisant des hybrides plus ou moins réussis. Tandis qu'Al se voit recalé pour cause de mauvais génôme, Abdu monte un groupe entièrement composé de ses propres clones.

Grand concours de talent télévisé dans la Zone : désireux de créer l’événement, Abdu intègre à son répertoire le nouveau coucou suisse de Al, objet défectueux produisant un son complètement inattendu. Mais cet engin bâtard déclenche une polémique sans précédent.

En quête de sa marque de corn-flakes préférée, Al découvre que le supermarché a fermé ses portes, remplacé par un nouveau système de livraison express utilisant les drones. Il succombe avec Abdu à une frénésie d'achats en ligne hétéroclites.

Déçu par le piètre nombre de vues de sa chaîne de musique expérimentale, Abdu constate avec curiosité que les DJ sets Blober Room font un tabac. Se rendant sur les lieux de la fête, sa route croise celle de Al, lui aussi en quête de sociabilité dans un autre secteur de niche : celui des fétichistes hardcore du coucou suisse.