Le 11 septembre 2001, la planète entière a assisté en direct à l'incroyable attentat qui a détruit les deux tours du World Trade Center. Après l'horreur, les questions subsistent, dont plusieurs ont trait aux immeubles eux-mêmes. Pourquoi les immeubles se sont-ils effondrés subitement, alors qu'ils semblaient d'abord avoir résisté à l'effroyable impact des avions ? Comment expliquer que des centaines d'étages, qui n'avaient pas été endommagés, se soient désintégrés en quelques secondes ? Quelles mesures de sécurité protégeaient -- ou auraient dû protéger-- les occupants des deux tours jumelles ? Pourquoi faudra-t-il tant de temps pour déblayer les débris ? Et enfin, devrions-nous à l'avenir limiter la taille des prochains gratte-ciel ? Le film de l'événement 8h 45 à New-York, un mardi matin... Depuis plusieurs heures déjà, le cœur de Manhattan a pris son rythme habituel, trépidant. La vie suit son cours normal, à l'ombre des gratte-ciel. Soudain, un vacarme de moteurs à réaction, beaucoup trop bas... Et puis, l'impensable : la tour nord du World Trade Center, frappée par un avion. Un Boeing 767 de 200 sièges, lancé à 800 kilomètres/heure. À bord, 92 personnes... et 25 tonnes de kérosène ! L'avion défonce le centre de la face nord, juste en dessous du 100e étage. Il est comme avalé par la tour tandis que l'explosion recrache derrière une avalanche de débris. Quand la fumée se dissipe, la façade nord est ouverte sur les deux-tiers de sa largeur. Un énorme trou, haut de plusieurs étages. Brusquement, la planète s'éveille au drame qui se joue devant les caméras… Les ingénieurs, eux, analysent les dommages infligés à cette tour de 110 étages. Ils savent que ce sont les quatre faces de la tour qui lui donnent sa rigidité. Elle est construite comme un immense tuyau carré, en acier, percé de fenêtres très étroites. Les façades ont été faites avec des modules de trois colonnes. Des modu

Dès janvier, le Royaume-Uni donnait le ton: la Chambre des Lords a approuvé une loi audacieuse permettant les recherches sur les embryons humains et même le clonage thérapeutique. Une loi dont l'onde de choc a vite frappé l'Europe et l'Amérique, obligeant les hommes politiques à prendre position, coincés entre l'espoir que suscitent les cellules souches et les tabous moraux qu'elles bousculent.

Le cerveau mystique L'expérience mystique que vivent certains pratiquants de toutes les religions consiste à entrer dans un état d'unicité avec l'univers. Le Dr Andrew Newberg de l'Université de Pennsylvanie a examiné l'activité cérébrale de bouddhistes et de religieuses catholiques durant cette expérience mystique. Il a découvert que des régions spécifiques du cerveau - les lobes pariétal, frontal et le système limbique - entrent alors dans une valse d'activité. Il y aurait donc une manifestation physique sous-jacente à cet état mystique. Par ailleurs, certains épileptiques du lobe temporal vivent dans un état d'hyper religiosité et peuvent même avoir des apparitions. Cette pathologie laisse croire que le lobe temporal serait le siège de la religion, ce que les neuropsychologues américains appellent le « God spot ». Le professeur Micheal Persinger, de l'Université Laurentienne, induit ces apparitions chez des sujets normaux en appliquant un léger champ électromagnétique sur le lobe temporal. Un sujet fascinant qui repousse les limites de la théologie et de la science… Dossier ›› Journaliste: Michel Rochon Réalisatrice: Chantal Théorêt La jambe informatisée Amputé en haut du genou, un occupant du World Trade Center a eu la vie sauve grâce à un nouveau genou artificiel informatisé de conception canadienne qui lui a permis de descendre 70 étages dans un escalier de secours, au milieu de la panique. Inventée par un chercheur d'Edmonton, cette prothèse «intelligente» s'adapte instantanément aux mouvements des handicapés en prévoyant leurs mouvements 50 fois par seconde. Elle leur permet de marcher en terrain inégal et, bien sûr, de descendre les escaliers normalement, sans avoir à poser les deux pieds sur la même marche. Ici à Montréal, un amputé du genou a même pu reprendre la pratique du patinage sur glace. Il nous explique en quoi la prothèse a changé sa vie. .

En volume, l'océan renferme quatre-vingt-dix-sept pour cent des espaces habitables de notre planète. Et la faune et la flore marine qu'il héberge excèdent de loin les espèces de la terre ferme. Mais dans l'océan, la vie n'est pas répartie uniformément. Elle est régulée par le passage des courants porteurs de nutriments et par l'influence changeante du Soleil. Dans ce premier épisode, nous verrons comment ces deux forces agissent et contrôlent la distribution de la faune et de la flore, des mers de corail jusqu'aux vastes étendues polaires...

Le littoral, la frontière entre la terre et la mer. C'est le plus dynamique de tous les habitats de l'océan. Il représente un défi de taille : survivre aux changements, aux changements extrêmes. Tout le long du littoral, les animaux vont et viennent sans arrêt. Des millions d'oiseaux marins, qui vivent normalement en haute mer doivent se poser sur le sol pour se reproduire. Les tortues pondent leurs œufs dans le sable. Des mammifères marins se hissent sur la grève pour se battre. Les otaries sortent du varech pour mettre bas tandis que les épaulards chevauchent les brisants dans le but de capturer les jeunes. Procréation, prédation.. c'est souvent comme cela, sur le littoral. Tout change constamment. Rien ne résiste longtemps au changement, dans ce milieu, le plus dynamique des habitats océaniques!

II existe une force capable de faire bouger les océans de ce monde : une force qui n'est pas de cette Terre. La Lune est assez massive pour que son champ gravitationnel se fasse sentir sur la Terre, malgré les 380 000 kilomètres qui nous séparent. Cet épisode de la série La Planète bleue décrit l'effet énorme des marées sur les océans du monde. Leur impact peut être dévastateur et tous les changements de marée font la différence entre la vie et la mort quelque part.

D'une beauté qui masque une étonnante complexité, les récifs de corail ont des débuts très modestes. De petites larves se fixent quelque part puis, pendant des siècles, les récifs élaborent, centimètre par centimètre, leurs complexes et fragiles structures. De tous les océans du monde, les mers chaudes des Tropiques abritent les communautés les plus riches et les plus colorées. Ce lieu apparemment paradisiaque est en réalité un champ de bataille perpétuel pour l'espace. Même les récifs de corail doivent se battre. La nuit, les requins viennent y chasser. D'une couche de calcaire à l'autre, le corail permet à une incroyable faune de survivre, mais cette collectivité risque d'être anéantie par une seule tempête. Dans ce milieu bondé et frénétique, tous les individus doivent se tailler une place pour survivre.

IIl y a des mers qui fourmillent de poissons, le plancton prolifique y forme d'immenses nuages. La vie y est plus prospère que dans tout autre océan. Ces mers sont les plus productives de notre planète; ce sont « les mers saisonnières». Elles sont situées dans les zones tempérées de la planète, où les conditions climatiques changent au cours de l'année. L'énergie du soleil n'étant pour toujours la même, les saisons affectent ainsi la vie des espèces qui vivent dans ce monde sous-marin.

Les océans gelés sont des mondes repliés sur eux-mêmes. Il y règne une tranquillité fantastique, presque magique, sous le ciel de glace qui les isole des tempêtes qui font rage, au-dessus. En hiver, les pâles rayons solaires qui frôlent la surface de la mer apportent peu de chaleur et la température dépasse rarement moins cinquante degrés Celsius. Pendant une bonne partie de l'année, il fait noir et horriblement froid. Pourtant, il y a de la vie, là-bas - aux deux extrémités de la Terre, dans l'Arctique et l'Antarctique. Pour la plupart des animaux, qu'ils vivent dans l'eau ou hors de l'eau, l'hiver représente le plus grand défi, surtout lorsqu'une grande partie de la mer est gelée.

À des milliers de kilomètres de la terre ferme, les eaux océaniques sont les plus stériles de notre planète. Ce sont des déserts marins. Mais c'est ici que vivent les plus rapides et les plus puissants chasseurs des mers. Les repérer est déjà tout un exploit! Or, nous allons les suivre dans leur quête de nourriture dans cette partie peu connue des océans : la haute mer...

Plus des six dixièmes de notre planète sont recouverts de plus de mille six cents mètres d'eau. Le fond sous-marin est de loin le plus grand habitat de la Terre, et on le connaît très peu. Dans cet épisode, nous explorons le fond de l'océan, un univers fantastique qui n'a jamais été dévoilé. On découvre de nouvelles espèces à chaque plongée. Des animaux parmi les plus étranges de la Terre y vivent; des poissons qui scintillent dans l'obscurité… Plus de gens se sont aventurés dans l'espace que dans ces profondeurs. Plongez avec nous au cœur de l'abysse...

Plus des six dixièmes de notre planète sont recouverts de plus de mille six cents mètres d'eau. Le fond sous-marin est de loin le plus grand habitat de la Terre, et on le connaît très peu. Dans cet épisode, nous explorons le fond de l'océan, un univers fantastique qui n'a jamais été dévoilé. On découvre de nouvelles espèces à chaque plongée. Des animaux parmi les plus étranges de la Terre y vivent; des poissons qui scintillent dans l'obscurité… Plus de gens se sont aventurés dans l'espace que dans ces profondeurs. Plongez avec nous au cœur de l'abysse...

Depuis le temps des dinosaures, bien des choses ont changé. Il fait désormais bien plus chaud, des forêts de type tropical recouvrent les continents de l'Arctique à l'Antarctique. Sous les frondaisons vivent d'innombrables créatures, étranges et merveilleuses. Le règne des reptiles n'est qu'un lointain souvenir. C'est le royaume des plumes et des pelages. Les mammifères se sont adaptés à cenouveau monde; il en existe de multiples espèces, qui sont de petite taille et qui vivent à l'ombre d'animaux plus grands et plus féroces. Les oiseaux, qui descendent des dinosaures, sont les maîtres des terres, pour la première et unique fois de leur histoire… Deuxième partie : Le tueur des mers Il y a 36 millions d'années... Lia planète vit sous un climat encore chaud, mais moins humide qu'autrefois. De vastes paysages ouverts remplacent les verdoyantes forêts. Libérés des contraintes du couvert végétal, certains mammifères ont grandi. Les grands oiseaux tueurs ont décliné. Dans les savanes, le gigantisme règne. À cette époque un chaos climatique se prépare. Tout commence dans un océan ancien, la légendaire Thétys. Elle sera la scène d'une des histoires de mammifères les plus dramatiques : celle de Basilosaurus, une baleine prédatrice de 18 mètres.

Le monde a traversé des mutations climatiques catastrophiques. De nombreuses espèces ont disparu dans une grande extinction. Le visage de la terre a changé : autre climat, autres plantes, autres animaux. Dans les plaines d'Asie, certains animaux ont atteint des tailles phénoménales. Les indricothères, une espèce apparentée aux rhinocéros, par exemple, peuvent atteindre 7 mètres et peser 15 tonnes. Ils sont les géants de l'époque. En suivant l'histoire d'une mère indricothère et de son petit, nous découvrirons la faune des prédateurs qui dominent la savane à cette époque Deuxième partie : Nos lointains ancêtres Il y a 3,5 millions d'années... Les vallées du paysage africain tourmenté, créées par le jeu des forces tectoniques, sont le théâtre d'une grande aventure de l'évolution. Certains animaux peuvent maintenant exprimer des émotions. Des créatures tout à fait particulières réagissent à la mort d'un membre du groupe, en manifestant ce qu'il faut bien appeler… du chagrin. L'évolution a séparé ces animaux des autres singes. Les savants du futur les appelleront hominidés. Ce qui les rend plus proches de nous, ce n'est pas leur cerveau, dont le volume est inférieur des deux tiers au nôtre… C'est quelque chose qu'ils sont les seuls à faire. Quelque chose qui fera qu'un jour, c'est parmi eux que nous chercherons nos ancêtres… Ces singes marchent debout. Ce sont des Australopithèques. Ces lointains ancêtres vivent en groupe et ils ont adopté des structures sociales et des comportements collectifs.

Sur le continent africain, les premiers bipèdes font leur apparition, alors que l'Amérique du Nord est sous la domination des plus puissants félins de tous les temps. On les appelle « dents de sabres ». Plusieurs espèces de ces félins ont existé, tous appelés « tigres à dents de sabres ». Pourtant, ce ne sont pas les ancêtres des tigres d'aujourd'hui. Les smilidons sont les plus puissants et les plus féroces d'entre eux. Ils vivent en clans étroitement unis et leur chef défend farouchement son territoire. À travers l'histoire d'un chef de clan, c'est toute la faune de ce continent sauvage que l'on découvre. Deuxième partie : Des mammouths et des hommes Il y a 300 000 ans... À l'ère Quaternaire, la Terre vit une succession d'âges glaciaires dont les rigueurs entraînent, chez les êtres vivants des régions septentrionales d'Europe, des conséquences dramatiques. Même les puissants mammouths, adaptés à des conditions de froid extrême, doivent entreprendre une longue migration pour fuir les rigueurs de l'hiver glaciaire. Mais les mammouths ne sont pas les seuls habitants de ces contrées inhospitalières. Des humains se sont adaptés aux rigueurs du climat et domineront les paysages de la préhistoire en Europe. Ce sont les Néandertaliens.

Les rayonnages de nos musées abritent des fossiles d'animaux, dont la plupart d'entre nous ignorent qu'ils ont existé. Ils appartiennent à des espèces qui rivalisèrent, en taille et en férocité, avec les dinosaures. Leur histoire est celle du triomphe des mammifères qui ont conquis la terre. Dans ce quatrième épisode, nous verrons comment les connaissances scientifiques contemporaines ont permis de reconstituer l'épopée de ces monstres disparus. Comment les espèces ont-elles évolué ? Quelles traces, trouvées dans les archives de la Terre, nous ont permis de comprendre qui ont été ces animaux, comment ils se déplaçaient, comment ils se comportaient ? Le regard de la science sur le triomphe des mammifères. Et aussi quelques secrets de la production de cette série télévisuelle d'une envergure colossale.

À la fin du dernier épisode glaciaire, la plupart des espèces géantes avaient disparu. Cette extinction coïncida avec l'expansion de l'homme moderne, et certaines théories l'en rendent responsable. Comment l'espèce Homo sapiens sapiens a-t-elle évolué ? Nous nous considérons souvent comme des êtres uniques, bien au dessus du règne animal. Mais depuis le 19ième siècle, nous connaissons notre place dans la faune : nous sommes des mammifères. L'histoire de notre lignée tient une place particulière dans l'histoire de l'évolution. Notre différence saute aux yeux : nous marchons sur nos deux jambes, nous communiquons par le langage. Nous savons refaire des outils de pierre et redonner vie aux animaux d'autrefois. Dans ce dernier épisode de la série « Sur la terre des monstres disparus », nous retraçons, en compagnie de chercheurs, les caractéristiques évolutives des primates, depuis les tout premiers singes jusqu'à l'apparition du « singe pas comme les autres ». Et nous découvrirons aussi quelques secrets de la production de cette série télévisuelle d'une envergure colossale.