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Septembre 2020 : après des mois de reportage sur la pandémie, l'équipe d'enquête se remet en marche. Les journalistes devront mettre les bouchées doubles pour s'assurer d'un apport constant de publications.

Conspirationnisme, pornographie juvénile, souvenirs douloureux : au fil de diverses enquêtes, on découvre des journalistes profondément habités, et quelquefois hantés, par les sujets dont ils traitent.

Pour réussir à trouver leur matière première, les journalistes doivent développer une ténacité à toute épreuve. Et lorsque que vient le temps d'écrire, ils font preuve d'une minutie obsessive.

Le journalisme d'enquête permet de sensibiliser la population à des enjeux qui, quoique d'intérêt public, ne reçoivent pas toute l'attention qu'ils méritent.

Alors que la pandémie fait rage et que le gouvernement refuse aux médias l'accès au terrain, les journalistes font front commun pour obtenir le droit de montrer la crise.

Les journalistes ratissent les hôpitaux et les CHSLD pour dénicher des volets de la pandémie à raconter.

Les journalistes ne peuvent se contenter de faire leur travail de manière consciencieuse. Ils doivent être à l'affût de ce qui se fait dans les autres médias pour ne pas être deuxième sur un sujet.

Au-delà du côté grisant de l'enquête, de la passion pour les mots, de la fierté d'être lu, ce qui anime les journalistes est l'ambition de voir leurs efforts résonner dans la société longtemps après la publication.