Au large du Honduras, l’île de Prospera est un mirage high-tech sorti des eaux turquoise. Des jeunes gens riches et souvent brillamment diplômés ont privatisé cette enclave pour y vivre
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Au large du Honduras, l’île de Prospera est un mirage high-tech sorti des eaux turquoise. Des jeunes gens riches et souvent brillamment diplômés ont privatisé cette enclave pour y vivre sans règles. Ils s’implantent des puces électroniques sous la peau, expérimentent sans soucis d’éthique et le soir, entre deux cocktails, se battent à coups de poignards-tasers, comme dans un remake de « Fight Club ». Prospera n’est pas un ovni : c’est la nouvelle vitrine des libertariens, un mouvement planétaire qui place la liberté individuelle au-dessus de tout. Son crédo : État minimal, impôts réduits au strict nécessaire, quasi-absence de règles institutionnelles.
Longtemps marginal, le mouvement accède aujourd’hui aux plus hautes sphères. Ses adeptes, comme Elon Musk ou Peter Thiel (fondateur de Paypal et Palantir), révolutionnent le monde du business comme de la politique, avec J.D. Vance, le vice-président américain, bras droit de Donald Trump.
Mais nous avons découvert que depuis quelques année