Workshop A

An exhibition, a retrospective, a piece of art... We accompany a different contemporary artist each episode to deepen our understanding of their creative process.

An exhibition, a retrospective, a piece of art... We accompany a different contemporary artist each episode to deepen our understanding of their creative process.

An exhibition, a retrospective, a piece of art... We accompany a different contemporary artist each episode to deepen our understanding of their creative process.

Laurent Grasso s’est fait connaître par l’irruption d’une masse nébuleuse avançant dans les rues d’une ville, catastrophe cheminant sans destruction apparente dans des espaces familiers. Il bâtit des expériences de vision et s’emploie à plonger son spectateur dans des ambiances ultra contrôlées. L’exposition est autant son medium que la vidéo ou la sculpture.

An exhibition, a retrospective, a piece of art... We accompany a different contemporary artist each episode to deepen our understanding of their creative process.

Chourouk Hriech nous accueille dans l’intimité de l’atelier, véritable laboratoire d’idées, impressions et fragments de paysages où l’artiste dessinatrice évoque notamment Basilica Nauticus, un travail de fourmi sur le paysage marseillais. Concentration, équilibre mais aussi évasion sont de mises chez celle qui navigue entre espace d’exposition et espace public.

An exhibition, a retrospective, a piece of art... We accompany a different contemporary artist each episode to deepen our understanding of their creative process.

An exhibition, a retrospective, a piece of art... We accompany a different contemporary artist each episode to deepen our understanding of their creative process. On this occasion Vincent Fournier.

Comment William Morris, protopenseur du design, pionnier du socialisme, éditeur, homme politique... et fabricant de tapisseries et de meubles, produirait-il aujourd’hui ? Avec « News from nowhere », Xavier Antin extrapole les idées développées à la fin du XIXe siècle par William Morris écrivain, dans la nouvelle éponyme.

Avec « Alors que nous arrivions au sommet il nous parut soudain évident que la route serait encore longue », Joachim Monvoisin a travaillé autour de l’idée du fantasme, de l’imaginaire. La pièce, aménagée dans un petit coin du vaste espace, se présente comme une brèche vers un ailleurs, comme une porte menant droit à un univers parallèle, comme une invitation au voyage...

En arabe comme en hébreux, « Beiti » signifie « ma maison ». Partant de l’idée de peuples qui partagent un peu la même maison, Laurent Mareschal a développé une œuvre métonymique qui interroge les notions d’identité et de territoire, en reproduisant, avec des épices posées au pochoir, les carreaux de ciment XIXe que l’on retrouve beaucoup en Israël.

L’œuvre de Bertrand Rigaux est bâtie autour d’une idée fixe, qui n’est pas celle de dire, d’expliquer, mais d’approcher les choses du monde physique, concret. Comment existe la lumière, comment existe l’espace, comment existe le temps ? Avec d’« Un objet à l’infini de déclinaison », Bertrand Rigaux laisse le champ libre à l’interprétation.

En ligne et comme marchant d’un pas déterminé vers quelque part, des figurines traversent un étrange plateau. Surplombé d’une majestueuse couronne, le disparate cortège de dinosaures, bison, cow-boy, fringants Appaloosas et canard de bain en plastique jaune... avance dans son inquiétante ombre portée. C’est « L’Arche de Noé » de Xiao Fan Ru.

Fin, ténu, l’habitat traditionnel japonais dans lequel on perçoit le froid et entend la pluie brouille la notion d’intérieur et d’extérieur. Fascinée par cette expérience, Rebecca Digne a conçu « Climats » : en vidéo, des espaces intérieurs traversés par les manifestations saisonnières. Sensations.

Les expériences de Julien Audebert avec les techniques de reproductibilité et l’image photographique ne pouvaient trouver de meilleur allié que le philosophe Walter Benjamin. Un dialogue évoqué par l’artiste dans un laboratoire d’impression : retenir son souffle devant l’accouchement de l’image, avant que d’entrer en elle comme on arpente un territoire.

Les grands formats réalisé au pistolet à peindre par Nicolas Delprat, assument le plus souvent un aspect fantomatique, exaltant les auras autour de ses sources de lumière, composant avec une économie d’éléments qui laisse toute la place à la fantasmatique du spectateur. "James Turrell" est une peinture qui cheville son attrait pour l’image cinématographique et pour l’histoire de l’art.

Il se dégage une violence sourde, puissante des expositions et des sculptures de Rachel Labastie, une tension inversement proportionnelle à l’expression posée et apaisée de l’artiste. Entraves dont elle nous parle est un délicat ensemble de chaînes d’esclaves qu’elle a matérialisé en porcelaine virginale.

Issu de la photo documentaire, Denis Darzacq met désormais en scène, dans d’autres recherches autour du vrai/faux. Travaillant autour du groupe, il s’applique à donner des occurrences supplémentaires à des personnes catégorisées.

Envisagé comme une synthèse de l'idéologie alternative Do It Yourself et de l'utopie de la cellule familiale de l'American Way of Life, le bricolage est central dans le travail d'Hoël Duret. Ce qui l’intéresse dans ce processus de construction amateur c’est de trouver, montrer et démontrer que dans l’économie contrainte existe une intelligence productiviste.

Marie Lelouche travaille à partir des objets saisis dans l’univers des autres, pour composer en les assemblant de petites sculptures. À partir de ces éléments disparates et hétéroclites, de ces objets singuliers, elle crée. Avec, dans toutes ses pièces, une notion de fragilité, de précarité qui vient à rebours de la tradition sculpturale monumentale et destinée à passer les âges.

Melik Ohanian, photographe, nous invite à croiser et à recroiser les micro-histoires avec la grande Histoire, tout comme les cartographies secrètes avec la géographie officielle. Nourrie de recherches, de méthodes scientifiques et de philosophie, son œuvre se développe au travers d’une multiplicité de médiums.

Jocelyn Cottencin travaille à cheval entre installation, architecture, graphisme, vidéo et danse. Il nous présente Echoes, une pièce lumineuse visible depuis l’espace public et réalisée dans le cadre du Voyage à Nantes en 2012, alors qu’il expérimente au sein d’un studio avec des danseurs.

Pierre Labat construit son œuvre « Charleston » à partir de formes et de matériaux trouvés dans la vie, guidé par des préoccupations géométriques et la recherche constante de la simplification. Avec des matériaux simples et un geste réduit à sa plus simple expression, Pierre Labat ramène le monde à ses formes génériques : le plan, la courbe, le trait, le sol, le mur.

« Pavillon Ludwig » condense plusieurs préoccupations autour desquelles travaille Stéphanie Nava. Un plan d’architecture, des matières et productions qui parlent du rapport que l’homme a aux maisons, aux plans de ville, aux lieux organisés par lui, et tout ce qui est en rapport direct avec la nature, qui lui échappe et qu’il essaie de contraindre.

Serge Lhermitte pratique une forme quasi sociologique de l’art. Hors reportage ou démarche documentaire, il va chercher la forme qui émane d’un propos. Avec « Et Dieu créa la T.P.E à la faveur d’une conjoncture plus porteuse », il analyse et explore l’imapct des politiques sur la notion de travail.

Élise Bérimont travaille aux confins de l’art vidéo, de l’installation et de protocoles redéfinissant les pratiques documentaires. Pour le centenaire du poète, écrivain et journaliste Luc Bérimont, sa fille lui rend hommage à travers une installation vidéo. « Nous n’irons plus au Bois Castiau » raconte ses années passées à Ferrière-la-Grande, village proche de la Belgique.

Arnaud Crassat réinvente la notion « d’artiste urbain » dans un langage à la fois expérimental et universel. Plus iconophile qu’iconoclaste, il reste à contre-courant du système du marché. Ses œuvres vous ont alpagué au détour d’une rue ou d’un panneau d’affichage. L’artiste nous invite ici à travers différents espaces et temporalités à découvrirson activité polymorphe.

Affranchissant sa peinture de la contrainte de l’innovation et posant au second plan les questions du style, Thomas Lévy-Lasne s'abandonne au jeu, se laisse porter, léger. Sans thème de prédilection, il s'attache à peindre « la vie qu’il mène » dans des intérieurs volés à la vie domestique ou festive et des extérieurs nature ou urbains.

Louise Hervé et Chloé Maillet construisent des œuvres fleuve, des récits alambiqués et savants au sein desquels elles revêtent tous les rôles dans des performances touffues. Elles convoquent tous les registres, les savoirs d’autres spécialistes, le cinéma de genre, elles photographient, répertorient, enquêtent, fouillent, spéculent, filment.

Dans ses œuvres, Julien Nédélec nous restitue le fruit de ses pérégrinations scientifiques, pour poser un jalon plastique à la croisée des théorèmes. C’est à la croisée des chemins et des idées qu’il aime se trouver. C’est là qu’il s’épanouit, rebondit, trouve de nouvelles pistes ; et c’est dans les espaces d’incompréhension qu’il trouve sa place d’artiste.

Parce qu'elle aime les livres, les encres, les papiers, Nathalie Boutté les découpe, les colle, les détourne de leurs fonctions. Attachée au souvenir, repliée sur lui, elle se raconte l'histoire et en recompose l'image à partir de ces languettes de papier qui, assemblées, livrent une fascinante texture.

L’apparence tranquille, les couleurs acidulées et l’iconographie quelque peu désuète et enfantine des peintures d’Anne Brégeaut sont vite contrariées par la présence de détails troublants et par les titres qui transportent inéluctablement l’observateur vers un ailleurs plus complexe et plus sombre, balloté entre imaginaire poétique et inquiétante étrangeté.